Une Balle dans la tête

9.3
Une Balle dans la tête

Critiques spectateurs

Réalisateur: John Woo Avec Tony Leung Chiu Wai, Jacky Cheung, Waise Lee

 Inscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !

Portrait de Hihanhi Hihanhi
Copycat Killer - 20 critiques
publié le 01/07/2009 - 20:14
10
 

MIAM

Comme pour the killer, je pense que tout a déja été dit dans les commentaires précédents. Ce film, c'est du lourd. Le thème de l'amitié a son plus haut niveau. Un Jackie "god of singing" Cheung au top (j'avoue qu'il me fait pleurer à chaque fois que je me matte ce film). Il faut absolument le voir en V.O. (en même temps...c'est pareil pour tous les films... mais encore plus pour les films asiatiques qui sont souvent gachés par des doubleurs intérimaires) pour entendre simon yam proposer des cigares au pianiste français mwahah. Tout est bon dans ce film, même si, après l'avoir regarder je ne sais combien de fois, je trouve qu'il y a quelques petites longueurs par ci par là, mais rien de bien méchant. Regardez-le si ce n'est pas déja fait.
Evil-pimp
America's Most Wanted - 642 critiques
publié le 20/05/2009 - 22:13
6
 

Ca gung fight dans tout les sens

Ce film est un vrai massacre ça gungfight de partout, ça fusille à tout va en plus. Tony Leung dans le film c'est un vrai bon film dont on ne s'ennuie pas, à voir.
Portrait de Lebreihz Lebreihz
I am Legend - 2309 critiques
publié le 11/05/2008 - 11:39
8
 

Violence made in Hong-Kong

Bon, je pense qu’il ne faut pas chercher quelque messages que ce soit dans ce film, il n’y en a pas. Le réalisateur se contente de montrer de la violence avec un grand V, ce qu’il fait très bien. Au début, j’ai cru à un film de karaté un peu débile, vous savez ces parodies avec Jackie Chan. Et puis le film démarre rapidement sur les chapeaux de roues avec un homicide, et puis la fuite de nos trois amis vers le Vietnam. Et là, je ne me souviens pas avoir vu une telle quantité de Cadavres !, et point positif, les scènes de fusillades sont tellement bien faites qu’elles pourraient à elles seules justifier le film. Pas de messages !, mais de la violence, des tueries, des fusillades, et tout cela de manière très jouissif, et ça c’est franchement inquiétant.
Portrait de Matt Matt
America's Most Wanted - 339 critiques
publié le 01/05/2008 - 17:47
10
 

The Best

Un des plus grands films qu'il m'ait été donné de voir . Point barre je pourrai en parler pendant des heures mais seuls trois mots sortent de ma bouche : Allez-le voir .
Portrait de Guill Guill
Serial Killer - 838 critiques
publié le 01/01/2007 - 00:00
10
 

Bullet in the head

Ben, Paul et Frank sont trois amis inséparables de longue date. Suite à des problème avec la police, ils décident donc de ce rendre au Viêt-Nam dans le but de ce faire de l'argent facile. La guerre fait rage dans ce coin et c'est le moment parfait pour réussir quelques combines. Les trois amis, avec l’aide de Luke mettrons la main sur un coffre remplis d’or. Prêt à tout pour sauver l'or, Paul remettra son amitié en question à savoir si ses amis sont plus important pour lui que son or. Film Hong-Kongais réalisé par John Woo, réalisateur tout autant connut en Chine qu'en Amérique. Le film est très violent, Woo ne n'a pas peur de montré des mise à morts bien violente à l'écran. Les scènes d'actions sont de pure merveille, j’ai rarement vu des gunfights aussi jouissifs. Un film sans temps mort, on ne veut pas quitter l’écran des yeux que soit pour une seul seconde. En dehors de l’action, le film en demeure quand même très touchant. L’histoire d’amitié trahi est très bien mener. C’est dommage que le réalisateur ai quitté Hong-Kong pour ce rendre à Hollywood. Bullet In The Head à tout simplement rien à voir avec ses films Hollywoodiens. C’est certainement le meilleur film Asiatique de tout genre confondu que je vois pour l'instant.
Sir Gore
America's Most Wanted - 525 critiques
publié le 01/01/2007 - 00:00
10
 

Une balle tirée à bout portant

Les qualificatifs ne manquent guère pour décrire les émotions que prodigue Bullet in the Head. John Woo a confronté à son génie de l'action une formidable étude de caractères, faisant de ce film une expérience cinématographique terminale, mais également une œuvre jusqu'au-boutiste, voire paroxysmique, dans sa dramatisation et sa violence, ce qui représente probablement la cause de son échec commercial; flop d'autant plus cuisant qu'avec l'équivalent de ses 3.5 millions de dollars US de budget, la production pouvait se vanter d'être la plus onéreuse ayant jamais existé dans l'industrie du cinéma de Hong Kong en date. Rappelons qu'à la suite du triomphe relatif au diptyque A Better Tomorrow et du succès estimable de The Killer, Woo était devenu la coqueluche de Monsieur tout-le-monde et le fait de lui accorder les moyens qu'il souhaitait pour ses prochains films ne posait guère de problème. Hélas, les recettes de Bullet in the Head furent bien peu fructueuses et son auteur ne put se frotter à nouveau les mains que lors de sa carrière hollywoodienne ultérieure. Il faut comprendre en cela que John Woo a réalisé là une pièce plus intimiste, moins mainstream, que les A Better Tomorrow, The Killer, Hard Boiled et consorts.

Et c'est sans doute sa personnalité qui fait plus que tout la force de Bullet in the Head. Sans elle, l'entreprise aurait facilement pu donner lieu à un simple The Deer Hunter bis, agrémenté d'un soupçon de Once upon a Time in America; un remake des films de Michael Cimino et Sergio Leone à la sauce hongkongaise, dans le fond. En effet, le script contient indéniablement des éléments-clés propres aux œuvres susdites, de son récit d'amitié romanesque à sa séquence dans un camp vietnamien, en passant par les caractères respectifs des trois protagonistes. Ce qui distingue en premier lieu Bullet in the Head de ses homologues américains réside dans ses caractéristiques locales: l'ensemble respire les belles années du cinéma HK (soit les deux dernières décennies du siècle passé) avec ce qu'elles ont de plus typique et essentiel, à savoir, entre autres qualités, des tares et des lourdeurs qui possèdent un charme tel qu'ils en deviennent de précieuses vertus – description tout de même un poil concise et grossière. Mais cela vaut également pour les autres métrages de Woo réalisés durant cette période-ci. En réalité, la véritable personnalité de Bullet in the Head, c'est qu'il ose le tout pour le tout. Il transpose l'action hardboiled, la violence ultrastylisée, l'héroïsme chevaleresque et la romance kitsch des « heroic bloodshed » du réalisateur dans un film de guerre âpre et pessimiste, pulvérisant le fossé qui sépare deux univers diamétralement opposés et surenchérissant le potentiel dramatique de l'histoire. Une démarche somme toute très audacieuse, mise sur pied et magnifiquement exécutée par un réalisateur qui n'avait alors peur de rien.

Outre cet authentique coup d'éclat, à l'enjeu périlleux mais au résultat plus que probant, il est essentiel de remarquer à quel point le déroulement du récit, semblable à une sorte de marathon hasardeux et frénétique, ne faiblit jamais dans sa densité. Les vingt premières minutes de l'œuvre, bouillonnant concentré de romantisme idyllique et de bastons de quartier servant à présenter les trois personnages centraux du récit et l'environnement dans lequel ils vivent, suffisent déjà à nous prendre aux tripes. Par la suite, à mesure que l'intrigue progresse, le film dérive vers des terrains de plus en plus sombres, jusqu'à nous asséner de manière radicale, voire traumatisante, les horreurs de la guerre et de la cupidité. Même si tout cela n'est guère toujours traité de la plus grande des finesses (quelques clichés anti-vietnamiens, les attitudes parfois trop caricaturales du personnage de Paul), on ne peut que saluer la volonté d'aller jusqu'au bout des choses de la part de John Woo, mais aussi et surtout les formidables performances de Tony Lung Chiu-Wai, Jacky Cheung et Waise Lee, sans lesquelles Bullet in the Head n'aurait pas la même dimension humaine et psychologique. La bande réserve par ailleurs quelques unes des séquences les plus déchirantes de l'histoire du septième art, telles ces retrouvailles entre deux amis meurtris qui se soldera par la mort de l'un, soulagé d'un terrible handicap par l'autre. Il faut dire que la superbe musique de James Wong et Romero Dìaz n'est point étrangère à l'ampleur romanesque du métrage: thème principal tout simplement bouleversant, reprise pleine de fougue d'I'm a Believer, puissantes nappes de synthétiseur évoquant certaines compositions de Giorgio Moroder, en bref, la bande-son constitue un petit coup de maître à part entière et ne s'oublie pas du jour au lendemain.

La mise en scène de John Woo est absolument époustouflante. Une fois encore, à l'image de The Killer pour citer l'exemple le plus représentatif du lot, le cinéaste a recours à une utilisation récurrente de fondus enchaînés qui confèrent une grâce et une intensité toutes particulières à certaines transitions de plans. Par ailleurs, une kyrielle de travellings à couper le souffle ainsi qu'une profondeur de champ impressionnante font de Bullet in the Head un exercice filmique sacrément marquant, qui n'a rien à envier aux réalisations de ses plus prestigieux équivalents outre-Pacifique. Le gros budget aidant, la reconstitution se révèle des plus somptueuse et scènes de foule, chorégraphie des batailles et autres effets pyrotechniques sont filmés avec énormément de crédibilité quoique le goût du spectaculaire n'échappe jamais à Woo. Autre élément frappant de l'œuvre: sa violence, ou plutôt, son ultra-violence. Amorcée par de bénignes bagarres entre gangs dans le Hong Kong des années 60, elle va crescendo jusqu'à culminer lors d'une séquence dans un camp vietnamien proche de l'insoutenable, où les militaires du pays s'amusent à torturer physiquement et moralement leurs prisonniers chinois et américains en les forçant à s'exécuter entre eux. Comme le veut la tradition chez Woo, les gunfights sont légion, mais s'ils demeurent tout aussi spectaculaires, graphiques et pétaradants que dans ses polars, ils apparaissent ici moins chorégraphiés, plus réalistes, plus bruts. Le sujet grave de Bullet in the Head ne l'empêche guère de se doubler d'un monument de cinéma d'action, qui lors de son final nous gratifie d'un des plus beaux et forts duels à mort jamais mis en images; un affrontement ultime se voulant d'autant plus solennel qu'il symbolise le fruit d'une amitié peu à peu désagrégée par l'unique faute du mercantilisme et transformée en haine vengeresse suite à une trahison impardonnable.

Certains pourront toujours arguer qu'il n'a pas la maturité et l'authenticité d'un Deer Hunter, qu'il s'apparente à un drame pathos et décrédibilisé par une accentuation morbide et inutile de la violence, qu'il souffre de son exubérance et de son excès global, Bullet in the Head n'en reste pas moins une œuvre couillue, magnifique, tumultueuse et kaléidoscopique, formidablement réalisée et interprétée, faisant office de point d'orgue dans l'inégale filmographie de John Woo. Aussi n'avait-on jamais trouvé le chaînon manquant entre un cinéma choc, noir et désespéré, et un, tout autre, lyrique, exaltant et sensationnel. Ce fut désormais chose faite avec la naissance de ce diamant noir que l'on peut définitivement placer sur le pic du patrimoine cinématographique de Hong Kong et dont les maladresses mêmes en définissent toute la sincérité. Grandiose.

Langanay
Serial Killer - 860 critiques
publié le 01/01/2007 - 00:00
10
 

J'aime Woo!!!

C'est pour moi le film le plus réussi de Woo de par l'ambition du scénario, l'histoire très étoffée. La petite musique résonne longtemps dans la tête. La scène de la course de vélo est superbe. Gros réalisme pour le tir qui loge la "balle dans la tête" . Les fusillades sont filmées à la Woo, tout est déjà là. La fin est sans pitié et ne fait pas de concession.
Vous souhaitez soutenir Horreur.net ? N'hésitez pas à faire un don, même symbolique, sur Tipee.