Souviens-toi... l'été dernier

Sorti en 1997 soit 1 an après Scream, le film surf sur la vague slasher. Mais voici pourquoi je le préfère à son prédécesseur : moins "gory", moins "je tue pour tuer" et plus ambiance thriller. D'ailleurs quelques meurtres sans aucun sens on été rajouté pour surfer sur la vague Scream mais à la base, le pêcheur veut uniquement se venger des 4 protagonistes! Ce qui laisse à se poser la question : "N'a-t'il pas raison?".... la question est inutile puisque les studios ont ainsi rajouter des meurtres qui nous font nous dire "ok c'est un maboule" et c'est très bien aussi, le film a marché et personnellement je le trouve toujours "regardable" aux jours d'aujourd'hui.

Le casting était top avec les jeunes acteurs dans le vent de l'époque et pour ce genre de thriller, je trouve les perso plutôt bien développé. La musique (que ce soit score ou soundtrack) est parfaite et marque bien l'époque, les lieux de tournages sont bien trouvé comme par exemple le début sur la route qui mène ..... à l'église de "The Birds"! Mais le reste du film, en Carloine du Nord est parfait pour l'ambiance "ville de pêcheur".

Le numéro 2 était une bonne suite selon moins (ça aurait pu être bien pire) et le 3 n'en parlons pas, c'est mieux.
Une série adaptée du premier film devrait arriver sur Amazon Prime donc, on s'impatiente et on revoit l'original en attendant.

Si ce film serait sorti en 1980 et ce serait appelé Vendredi 13 ou Halloween, on le considererait comme un film culte de nos jours, manque de chance il est sorti en 1997, en pleine époque "Scream" dont il s'inspire de tout les codes et on en parle déjà plus du tout... Pourtant sous ses aspects futile et superficiel et bien aidé par une poignée d'acteurs et d'actrices aux qualitées identiques ce cache finalement un bon petit film d'horreur, slasher pour les intimes, bien menés, prenant, au suspense et à l'angoisse palpable, un bon divertissement pour adolescents "comme on dit" et pour tout les autres si on veux bien ce défaire de nos préjugés. Un film peu original donc mais diablement efficace...

Kevin Williamson, scénariste du célèbre slasher qui relança le genre en 1996, fut donc aussi l’un des premiers à profiter du filon. Et même s’il cherche à contourner son propre concept sans y perdre ces codes, la re-suce ne passe pas inaperçue. A plusieurs moments, le film de Craven resurgit (volontairement ?) à l’écran. Le scénario, pourtant original va vite sentir le poisson pas frais par sa prévisibilité et son côté bricolage. En effet, l’histoire reste plaisante à suivre mais frôle la cata assez souvent (voir les scènes avec Anne Heche par exemple.) Fautes dues à la précipitation des producteurs à l’époque ? Quoi qu’il en soit, I know whay you did last summer joue à nous faire deviner qui se cache sous le ciré de marin-pêcheur. Bonne idée ? Pas vraiment quand on voit la révélation finale…

Soulignons quand même que le film met en scène quelques acteurs connus comme la charmante Jennifer Love Hewitt qui joue correctement un clone de Sidney Prescott à qui on aurait greffé une poitrine. On peut même s’amuser au jeu des différences avec l’héroïne de Scream : il y en a peu. Sarah Michelle Gellar, qu’on retrouve dans Scream 2 la même année, brille en reine de beauté sans grand relief (mis à part son décolleté astucieusement boosté.) Ryan Philippe, lui, agace parfaitement en jeune trou du cul issu de bonne famille. C’est un plaisir de le voir se faire corriger. Le reste du casting est calibré pour ce genre de film. C’est relativement honnête.

Comme je l’ai déjà dit, l’histoire tient tout juste la route en se basant sur une légende urbaine. Tiens ? Encore un parfum de déjà vu ? Le tueur est plutôt cool avec son costume qui sent bon la marée basse et son crochet en guise de couteau. Ses apparitions, sans aucune surprise, sont assez jouissives jusqu’à la révélation de son identité. Les décors sont bien trouvés et la musique est bien ajustée. I know whay you did last summer ne prend donc pas l’eau. Les rafistolages de Jim Gillespie lui permettent de nager de manière conventionnelle de l’intro jusqu’au final. Le cahier des charges est donc rempli. Sorti du four, le résultat n’a pas un parfum de renouveau, mais son goût est toutefois agréable.