Après
A history of violence, un film de commande, adapté de la bande dessinée éponyme de John Wagner et Vince Locke, dans lequel le réalisateur est tout de même parvenu à faire ressurgir ses obsessions et ses thèmes de prédilection, Cronenberg nous revient avec un nouveau projet : l'adaptation du best-seller de Georgio Faretti,
Je tue.
Pour ceux qui avaient suivi l'actualité de Cronenberg, son prochain projet devait être Painkillers qui devait s'articuler autour de la chirurgie et des performances de body-art (piercing, suspensions, branding...). A l'heure actuelle, Cronenberg considérerait ce film comme trop proche de certains de ses projets antérieurs et aurait donc décidé d'explorer de nouveaux territoires.
Dans Je tue, qui s'est vendu à 5 millions d'exemplaires à travers le monde, un animateur radio vedette reçoit l'appel d'un auditeur confiant qu'il apaise sa folie par le meurtre. " Je tue... ", lance-t-il, avant de faire entendre quelques mesures de musique et de raccrocher. Le lendemain, les corps sans vie de deux personnalités en vue sont découverts, leur visage ayant été soigneusement "défiguré" par le meurtrier pour en faire des masques.