Confrères, collègues, amis, ennemis, le BIFFF est de retour ! A t'il réussi à passer le cap de la trentaine pour ses trente bou Confrères, collègues, amis, ennemis, le BIFFF est de retour ! Va t'il réussir à passer le cap de la trentaine ? C’est ce que votre serviteur à essayer de découvrir lors de cette trentième édition avec pas moins de 19 films au compteur. Et pas de n’importe quelle manière car c’est bel et bien en projection de presse dans les locaux d’une grande chaîne nationale que j’ai pu découvrir le retour de William Friedkin et l'odyssée spatiale écrit par Luc Besson. Un avant goût de choix avant mon premier film à Tour & Taxis que fut The Divide de Xavier Gens (une critique très prochainement !)
VENDREDI 30 MARS 2012
C’est excité et entouré de plusieurs animateurs télés et journalistes de cinéma connus en Belgique que j’ai découvert le dernier-né du papa de L’exorciste, ainsi que le Fortress vu par Luc Besson. En ce qui concerne ce dernier, les premiers mots qui viennent à l’esprit sont souvent "aïe", "m..." ou la méga Onomatopée "Pffffff". Hé bien non ! Car Luc Besson s’est heureusement lâché en se faisant plaisir et surtout pour nous ! La psychologie est très sommaire et le scénario l’est évidemment aussi (c’est Besson, c’est normal). Mais l’action est suffisamment haletante et Guy Pearce assez étonnant pour se laisser prendre au jeu. Si l’on est toutefois prévenu ! Car The Lockout est à prendre au second degré pour ce qu’il est. C’est-à-dire une série B de science-fiction qui a des couilles avec un quotient intellectuel de 70. Cette donnée assimilée, j’ai pu (en partie) passer au dessus du plus gros défaut du film, qui pour une fois n’est pas l'histoire proprement dite mais bien certains de ses effets spéciaux.
Take no scenarios !
Avec Killer Joe, j’étais à 1 milliard de lieux de The Lockout. Tant mieux car je pense sincèrement que la diversité des genres ne peut que rendre nos critiques plus attractives. Que pouvais-je rêver de mieux que le dernier film de William Friedkin presque dix ans après The Hunted ? Rien si ce n’est que je ne pouvais pas tomber sur un film plus bizarre. Dans le bon sens du terme ! Car Killer Joe est une petite pépite de perversité et de violence rarement vue au cinéma. Je vais être honnête : l’approche adoptée en rebutera plus d’un. Mais s’arrêter à ce premier obstacle, ce serait passer à côté d’un thriller dramatico-timbré unique en son genre (c’est peu dire…). Et qui fait avant tout ressentir les aspirations morbides et hypocrites des personnages au lieu de tourner autour pot et de tirer sur la corde de la facilité pour au final ne rien raconter.
Les Joe olympiques de William Friedkin
Accrochez-vous car la suite du festival sera tout aussi hétéroclite !