Critiques spectateurs de Gory Freddy
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La plus grande partie du film ne brille pas par son originalité, le coup de la fille un peu fo-folle qui en fait est complètement tarée étant un récit mille fois éprouvé.
Mais qui est toujours aussi jouissif quand c'est bien fait.
Et c'est ici le cas.
L'antagoniste, Rebecca, est complètement allumée, et son interprète Gracie Gillam bouffe littéralement l'écran, jusqu'à un pétage de plombs final mémorable dans lequel elle est à la fois drôle et terrifiante !
La fin créé une nette rupture avec le côté linéaire et attendu du récit, pour un parti-pris d'abord étonnamment implacable, jusqu'à un dénouement d'un cynisme parfaitement bien vu.
Un excellent divertissement, qui vaut surtout pour l'interprétation sidérante de Gracie Gillam.
Publié le 23 Mars 2025
The Fall Guy
Il paraît que le bide du film au box-office est injuste, car il serait excellent.
Fort des régulières bonnes critiques, je me lançais avec gourmandise sur cette adaptation de la série culte, et qui plus est, sur la version longue.
OUCH !
D'où le film est excellent ??
Il enchaîne les clichés, les dialogues sont souvent médiocres, redondants et pesants... si c'est ça une excellente adaptation de série, je ne veux pas en voir une considérée comme ratée !
La version longue, qui dure 20 mn de plus que la ciné, est interminable avec des tunnels de dialogues romantico-pourraves ou drôlement pas drôle.
Je ne sais si ces 20 mn de plus ne sont consacrées qu'à la psychologie pouêt-pouêt des personnages caricaturaux à se défénestrer; ou si il y a des scènes d'action rallongées; tout ce que je sais c'est que j'aurais bien mis de vigoureux coups de serpettes au montage.
OK les scènes d'action vont du correctement torché (on sent le yes-man sans vision) au franchement spectaculaire; mais j'en ai marre de ces blockbusters qui s'articulent péniblement autour de quelques morceaux de bravoure, le reste étant aussi bien rafistolé que quand on confie de la couture à des singes.
Nooon, le film n'est pas bon même si il contient quelques bons moments. C'est une énième purge hollywoodienne qui a la prétention de vous émouvoir avec des clichés sans fin et des procédés vus et revus, et vous surprendre avec des twists foireux.
Nooon, je ne pleurerais pas qu'il ait bidé, je pleurerais que y'en ait pas plus comme ça qui bident, histoire d'arrêter d'être pris pour un con qui bouffe toujours le même foin, et que le niveau d'exigence scénaristique (et des dialogues !!) dans ce type de productions soit sévèrement revu à la hausse !!!
Publié le 4 Février 2025
Smile 2
Si la mise en scène est relativement bonne, le film souffre de gros problèmes de rythme. Je n'ai pas souvenir de ce problème pour le premier opus, mais ici c'est parfois pénible.
Néanmoins, le film regorge de bons moments, notamment l'attaque d'un groupe de "smilers" ou la fin.
Mais la fin, parlons-en.
Le film souffre de problèmes d'écriture, notamment de la facilité de croire que sous prétexte que l'héroïne est en proie à des hallucinations, on peut montrer n'importe quoi, et après l'effacer du scénario - et donc des conséquences - parce que "c'était dans sa tête".
Un peu trop facile pour montrer ce qu'on veut sans avoir à s'emmerder des conséquences et logiques scénaristiques.
Une profusion d'idées, même bonnes, gérée avec une telle facilité récurrente, n'est pas de l'imagination solide, mais au mieux de la paresse, au pire, de l'incompétence.
Donc presque-final délirant bien foutu mais totalement portnawak, mais "hop c'était dans sa tête, donc les conneries qu'on vous a montrées n'en sont pas !". Et bien SI, je trouve.
La fin qu'on voit venir de loin, promet un beau bordel si il y a un Smile 3... en espérant qu'il ne soit pas écrit avec le cul comme celui-ci (malgré, je le répète, d'excellentes idées), car il y a du lourd à gérer...
Publié le 4 Février 2025
Aquaman et le Royaume Perdu
Sans être trop exigeant, on passe un bon moment !
J'ai peine à comprendre les critiques assassines qui parlent de désastre.
On est bien loin des scripts baignant dans la débilité mentale comme Thor 4, Venom 2, The Marvels ou The Flash.
Bien sûr y'a de l'humour "à-la-con", de celui qui pourri le MCU et le DCU au cinéma depuis des années, mais dans cet Aquaman 2, il n'est pas envahissant et fait même parfois mouche.
Le script est sans réelle surprise, mais l'ensemble est enlevé et bien emballé, on ne s'ennuie pas.
Si certains FX laissent à désirer, certaines séquences sont très belles visuellement.
J'avais entendu parler d'une purge infâme, je me suis retrouvé en fait avec une suite un peu en deça de son modèle, mais très distrayante quand même.
A voir donc, autant qu'un The Flash est à fuir !
Publié le 5 Janvier 2025
Rendel
Un film de super-héros finlandais à tout petit budget, donc il ne faut s'attendre aux délires visuels de Marvel, et c'est peut-être mieux ainsi.
Mais le film s'en sort bien avec le peu de moyens, propose des combats violents, secs et réguliers assez sympas.
Le héros vengeur est charismatique, et il faut reconnaître également que la photographie est très soignée.
Là où le bas blesse, c'est vraiment le scénario.
Il y a trop trop d'ellipses. Scénario-gruyère, on reste vraiment sur sa faim quant à ce qui défini vraiment le héros (quid de la substance particulière qu'il s'est mise sur le visage ?), son entourage (c'est qui - ou quoi - la blonde qui l'aide ?). Beaucoup trop de choses ne sont vraiment pas claires, ou très mal suggérées, et cela nuit vraiment au plaisir de suivre l'histoire, et amène à une grosse frustration finale.
Jusqu'à la fin on espère des explications, des réponses; qui ne viendront jamais, nous laissant devant une œuvre bancale, assez divertissante mais totalement vaine.
Dommage !
Publié le 29 Décembre 2024
The Boneyard
Très déçu de ce film qui apparemment a un petit statut culte.
Y'a de bon moments, avec quelques bestioles dégueulasses et un caniche géant à la fin assez marrant; mais globalement le scénario se tire en longueur et on s'ennuie ferme par moments.
Quelques passages funs néanmoins qu'il serait injuste de ne pas reconnaître.
Certains séquences ne s'embarrassent pas d'une grande logique, mais malgré un ton de surface très sérieux, on sent un humour pince-sans-rire sous-jacent qui peut justifier ça, mais qui n'est pas très bien équilibré dans l'ensemble.
Un nanar à voir si vous n'avez rien d'autre sous la main...
Publié le 29 Décembre 2024
Venom: The Last Dance
Légèrement meilleur que le second opus, ce film n'en reste pas moins très médiocre et surtout dramatiquement stupide !
Mais comment peut-on accumuler les incohérences, les raccourcis foireux et les illogismes, à ce point ?
C'est pas possible, c'est pas des professionnels qui ont écrit ça !
Et les dialogues, les dialogues... OMG !!!
Le film n'est pas parvenu à s'affranchir de l'humour débile de la franchise, ce qui rend le film parfois très difficilement supportable, et globalement terriblement bancal.
Les SFX sont de qualité, mais régulièrement mal mis en scène, ce qui donne des séquences d'action inégales et pas toujours très fluides ou lisibles.
Le film contient de bonnes idées, toutes tuées dans l'œuf à cause de l'humour inepte qui asphyxie le film et d'un script "torché" incapable de les prolonger.
Encore un ratage honteux, très pénible par moments, divertissant à d'autres, globalement décevant; dû au fait que les débiles ciblés par les deux premiers films ont répondu présent, alors pourquoi proposer un spectacle intelligent quand on fête la crétinerie ?
Pour le coup, un certain public a pleinement ce qu'il a demandé...
Publié le 23 Décembre 2024
Diabolik: Who Are You?
Plus violent que les deux autres volets, cet opus n'en reste pas moins cheap et décevant.
Il vaut surtout pour la révélation des origines de Diabolik, le tout noyé dans une histoire principale sans grande envergure ou surprise.
La mise en scène est à l'image des précédents films, réalisés également par Antonio et Marco Manetti, lente et peu inspirée malgré de bonnes idées ça et là.
Il y a très peu d'action et l'inutilité ou la redondance de certaines scènes laisse perplexe sur la nécessité d'un film qui dépasse les deux heures.
Néanmoins, une magie indéfinissable agit, et rend le tout sympathique, malgré un script inégal et une mise en scène trop souvent languissante.
Publié le 5 Décembre 2024
MINDLIAR: Le Dernier Mensonge
Passionnante annexe du documentaire "MINDLIAR: L'Imposture Stéphane Bourgoin" (2020) de Clément Freze, où on apprend enfin qui est (très probablement) la fille sur la photo avec laquelle se pavane Bourgoin depuis des années, en disant que c'est son ex petite amie assassinée autrefois par un serial killer.
Traité sur un ton assez humoristique, car la façon dont Clément Freze découvre son identité est assez délirante, ce documentaire sait reprendre son sérieux quand il le faut, notamment avec une interview finale du serial mytho où il reste fidèle à lui-même, un menteur pathologique à la voix traînante insupportable.
Pauv' gars ! ...
Pauvre c.....d !!!!!!
Publié le 22 Novembre 2024
The Substance
Un film dingue et dégueulasse, mais aussi très intelligent, la psychologie tenant une part importante du spectacle, même si elle n'empêche pas un spectacle outrageusement graphique du plus bel effet. Les deux se complètent à merveille en fait.
Les 2 actrices principales Demi Moore et Margaret Qualley sont épatantes, et Dennis Quaid en producteur con, cynique et superficiel est hilarant.
Un film qui aurait pu être tourné par David Lynch tant la critique sociale est acerbe et le rapport à la chair omniprésent.
On est dans une société de débiles qui créée ses monstres, c'est ce qu'il y a à retenir. Une société nombriliste de CONSommation rapide et futile, dans laquelle on peut perdre son identité ou la tirer vers le bas, et se trahir soi-même, sous l'influence du regard des autres formaté par des conventions vaines et stupides.
Le film n'a de cesse d'aller toujours plus loin dans la folie et est souvent surprenant.
La fin est totalement déglingo... comme notre monde !
(Je la trouve à peine exagérée en fait, Geoffrey, moralement parlant.)
Le plan final laisse penser que malgré les pires horreurs subies, tout s'efface, et donc que personne ne retiendra et n'apprendra des erreurs - pourtant flagrantes - de ceux qui se sont le plus égarés.
La même société recycle encore et encore les mêmes dérives et inepties, et le cancer télé-réalité qui fête ses 23 ans ne va pas arranger les choses...
Publié le 17 Novembre 2024
Dangerous Waters
Un film en trois parties.
Un début intéressant, à défaut d'être original ou vraiment prometteur.
Ensuite un ventre mou abominable qui alterne l'inutile avec le n'importe quoi.
Enfin une 3e partie qui vire totalement dans le n'importe quoi. L'héroïne devient une sorte de Rambo avec des compétences parfaitement improbables au regard de son âge et son manque d'expérience, surtout en face de malfrats belliqueux et surentraînés; mais on s'en tape tant le film se réveille et le portnawak en question est jouissif. C'est bête, impossible, mais grave fun, et si le personnage n'est pas crédible avec de telles compétences, force est de reconnaître que l'actrice assure !!
Et qu'en est-il de Ray Liotta, mort en plein tournage ?
Et bien ça se voit que c'est rafistolé vaille que vaille.
Il apparaît en tout et pour tout 5 mn aux 2/3 du métrage dans une séquence qui justifie à elle seule le visionnage du film tant il est impressionnant, puis il est "dégagé" (ou plutôt sa "doublure dos") alors qu'il est le chef des méchants. C'est clair qu'il n'avait pas tourné toutes ses scènes. En général un personnage comme ça est le boss final d'un film après tous les sbires, pas l'inverse.
Ce qui fait qu'un autre méchant fait sa (très improbable et) risible réapparition.
Je me demande d'ailleurs si ce personnage était réellement prévu pour être un vrai méchant à la base, ou si il fait partie du rafistolage suite au décès de Ray Liotta.
Mais si on peut se dire "Pourquoi ils n'ont pas remplacé Ray Liotta pour le rôle, il n'a finalement qu'une seule scène de tournée ?".
Oui mais quelle scène ! Il est sidérant !!!!
Pour le reste, la gamine joue bien, mais le film est tellement, tellement bancal.
Même avec le décès d'un acteur, je ne vois pas ce qui justifie une seconde partie aussi lente et pénible. Pourquoi monter à 100 mn de film ? Faites les 85 règlementaires en élaguant sévère au milieu, ce serait déjà plus pertinent. D'autant que cette partie, malgré des paysages magnifiques, déséquilibre terriblement un film déjà mal écrit.
Mais bon, la fin est ultra fun, complètement débile mais bien fun.
Et surtout, seule vraie bonne chose du film, Ray Liotta est glaçant, terrifiant, durant ses 5 mn de présence... et puis s'en va. RIP Ray !
Bon, sinon ça vaut moins que 5/10 sur de (trop) nombreux moments, mais les 25 dernières minutes total "WtF?" sauvent la mise et montent la note... au 2nd degré donc !
Publié le 4 Novembre 2024
The Acolyte
Hé public fan exigeant de bonnes z'histoires (le Z n'est pas là que pour la liaison), le 3e épisode de cette nouvelle glorieuse déjection Star Woke est vraiment trop super, tu vas adorer ma douce et tendre !!
Déjà c'est un long flash-back sur l'origine des 2 sœurs où on se fait surtout pas chier.
Y'a deux camps, pas du tout caricaturaux:
Des sorcières (les gentilles) où ben... c'est que des moeufs, une société entière avec que des moeufs (montrant bien au passage à quel point l'homme ne sert à rien. Quel beau, intelligent et pertinent message féministe !); et p'is les Jedis, que la série montre comme assez comploteurs pour certains/beaucoup, qui viennent prendre les 2 seuls enfants de la société de sorcières. Ils sont d'ailleurs dépeints avec un autoritarisme qui n'a rien à voir avec ce qu'on connaît d'eux dans Star Wars. Y'a là une réécriture particulièrement douteuse de la mythologie, au nom d'un agenda politique woke encore plus douteux.
Sinon comment que des femmes ont pu avoir 2 enfants (des filles bien sûr, les mecs ça sert à rien et c'est misogyne. C'est pas bien les mecs de caricaturer et dénigrer le sexe opposé, pas bien !) ? Comment ? Ta gueule c'est magique !
Apparemment la sorcière en chef a trouvé un truc pour se passer des mecs qui servent à rien dans leur belle société, et sur 38 mn hors générique d'un machin étiré en longueur qui tourne en rond et se torche avec la mythologie, on n'a même pas pu prendre 2 mn pour te l'expliquer. Donc ta gueule c'est magique !
De toute évidence la showrunneuse, productrice exécutive et scénariste Leslye Headland, ne règle surtout pas ses comptes avec les mecs, et n'expose surtout pas une fois de plus ses navrantes névroses...
Bref, les personnages ont des comportements pas logiques ou bien trop rapides sur une si courte durée d'histoire (moins de 24h je pense), et finalement n'agissent qu'au gré de ce qui arrange le scénario qui veut aller d'un point A (les Jedis autoritaires viennent chercher les 2 gamines contre la volonté des sorcières) à un point B (ils repartent avec une des gamines - Osha - qui sera l'héroïne de la série, après un gros bordel ayant occasionné la mort de toutes les sorcières et supposément celle de de Mae) sans se soucier de réelle cohérence.
Et on arrive alors à une révélation, ZE Révélaicheune, qui va en opposition totale avec la logique de Mae au début de la série, voulant buter 4 Jedis pour se venger (Attention Spoiler, mais on s'en fout tu regardes pas, public):
Pour empêcher Osha de partir (volontairement) avec les Jedis, Mae décide d'enfermer sa sœur dans une pièce et de foutre le feu. Elle fait ça à sa sœur adorée. Logique. Bref...
Le feu malheureusement (tant mieux, je dirais si j'étais cynique. Et vu que je...) se propage partout et toutes les sorcières finissent grillées comme au bon vieux temps de l'inquisition. Et Mae semble mourir d'une chute dans les flammes.
Donc si elle sait qu'elle est responsable du bordel (forcément, elle a allumé le feu), pourquoi elle veut se venger des Jedis ?
Qu'elle se suicide cette connasse si elle veut faire payer le responsable !
Ce qui est hallucinant, c'est qu'en plus tout est expédié !
On se demande bien comment toute une société entière a bien pu griller comme ça sans que personne ne s'en sorte (le feu se propage progressivement (/supposément, on voit rien) dans les maisons, personne ne se barre à l'extérieur ?). On n'en saura rien, l'action ne se focalise que sur les deux gamines et le Jedi venu les sauver.
Après, ben on voit juste quelques sorcières fumées, dont la cheffe mère des 2 gamines par l'opération du Saint Esprit, laissant supposer qu'elles sont toutes mortes.
Comme si l'ellipse arrivait à noyer l'illogisme...
Bon, en tout cas le point positif dans tout ça, c'est que The Alcoholic offre toujours tout plein d'excellentes leçons de physique élémentaire; et dans cet épisode, on apprend comme dans le 1er (dans lequel le feu peut prendre dans l'espace sans air, et être neutralisé avec un extincteur dont la fonction est d'isoler le feu de l'air) de nouvelles propriétés au feu.
Cette fois-ci, il peut se propager sur de la pierre !
Oui car le sol de l'endroit où Mae lance le feu est uniquement constitué de dalles en pierres (ou en marbre ou un truc du genre), qui, comme chacun sait, en encore plus conducteur que le bois.
On en apprend des choses depuis que Disney ne confie ses productions qu'à des gens biens choisis !!
Sérieux, en plus d'être woke, lesbo-névroso-hystéro-féministe, elle est complètement débile la showrunneuse Leslye Headland !
Quoique woke et débile dans une même phrase, ça s'appelle un pléonasme...
Leslye Headland a déclaré qu'elle méprisait le travail de George Lucas sur l'univers Star Wars, qu'elle jugeait comme étant "misogyne, raciste et patriarcal".
Et bien sûr pour dénoncer intelligemment quelque chose que l'on voit ainsi, on fait quelque chose de misandre, raciste (anti-blanc) et matriarcal.
Logique !
Comment mieux dénoncer la bêtise d'un mouvement de pensée aussi puant, n'est-ce-pas ?
Leslye Headland trouve que les Jedis, c'est du patriarcat. Donc en fait ils sont méchants, donc faut les éliminer ! (Là j'extrapole, mais elle compte scénariser leur disparition)
Et remplacer tout ça par des femmes, évidemment... créant ainsi du matriarcat.
Et avec cette surpuissante logique de justice, les hommes - dans leur nouvelle position - pourront alors considérer que le matriarcat c'est mal. Que donc en fait toutes ces femmes sont méchantes, donc faut les éliminer !
Et donc après les femmes pourront se dire que...
Pu-taiiin le niveau du raisonnement, mon Dieu que les féministes extrémistes comme Leslye Headland sont d'une intelligence fascinante !!!
Mais je m'égare...
(Si peu)
Ce qui est terrible dans tout ça, c'est que techniquement l'épisode est magnifique. Les images sont parfois d'une beauté !!!
Tout ce savoir-faire gâché, au service d'un tel fatras d'inepties, ça fait mal !!!
D'ailleurs le public ne s'y est pas trompé, appréciant pleinement cette déferlante d'intelligence, la série étant passé depuis le 3e épisode, de 4.2 à 3.6/10 sur Internet Movie Database, et de 22% à 15% d'avis positifs sur Rotten Tomatoes (la presse lâchement vendue au wokisme s'y maintenant fièrement à 84%).
Pour finir, et résumer:
Je pense qu'avant d'être incompétente, qu'avant tout, Leslye Headland est une sacrée névrosée !
Publié le 16 Juin 2024
The Acolyte
Leslye Headland est très maline, j'ai pleinement confiance pour la suite !
Pour ceux qui veulent avoir directement une idée du niveau de la showrunneuse et scénariste de The Acolyte, allez à 9 mn 50 secondes du premier épisode, pour une scène qui devient instantanément mythique:
L'héroïne Osha, est dans l'espace sur la coque de son vaisseau en train de faire des réparations. Soudain cela prend feu, et elle éteint le feu avec un extincteur.
...
Pour les retardataires qui auraient du mal à capter:
Y'a un feu, sur la coque du vaisseau... dans l'espace !
Donc Osha utilise un extincteur pour éteindre le feu. Pas con sachant que la mousse qui sort d'un extincteur agit en isolant le feu de l'air environnant, empêchant ainsi l'oxygène contenu dans l'air d'alimenter le feu en question.
Pratique sachant que y'a pas d'air dans l'espace, et que donc le... feu... euuuhh... enfin voilà quoi, Osha, grâce à son extincteur empêche donc l'air qui n'existe pas dans l'espace d'alimenter un feu qui... a pris sans air et va donc être neutralisé en empêchant l'air qui n'existe pas d'arriver jusqu'à lui sachant qui ne pouvait pas prendre feu parce que... euuuhh... y'a pas d'air... Mais c'est pas con de prévoir un extincteur dans l'espace pour neutraliser l'arrivée d'air au cas où un feu prenne sans air, et euuuhh... enfin voilà quoi...
Donc on est confiant, Leslye Headland nous a forcément encore concocté de grandes choses pour la suite, tant elle impose d'emblée en tout début de série, son intelligence et ses compétences.
On sent direct qu'on a à faire à une lumière et que le reste va forcément briller !!!
De plus, Leslye Headland revendique fièrement son wokisme exacerbé.
La série prône donc la mixité des races, et donc l'anti-raciste et blah blah blah mes couilles...
Donc le casting est à l'avenant de ces nobles revendications:
À visages découverts: QUE des gens issus de "minorités".
Le seul personnage principal féminin joué par une blanche... est une actrice ultra maquillée pour son rôle d'extra-terrestre.
Pas de personnage principal masculin blanc.
L'autre personnage féminin (secondaire) joué par une blanche, est peint en vert.
Les 2 Jedis qui se font tuer (par une black) sont les seuls acteurs blancs à visages découverts.
Vive Saint-Woke et sa notion du respect des différences en voulant rendre la majorité minoritaire, et Merci Leslye pour cette grande leçon de tolérance et d'anti-racisme !
Sinon notre bienveillante amie revendique également farouchement son appartenance au mouvement LGBTQZKBMJOYJDVGAIFGMNJRN-E=MC2+, et puisqu'évidemment, comme chacun sait, c'est le sujet principal des Star Wars, elle compte donc apporter sa pierre à l'idéologie wo... euuh, à la mythologie Star Wars.
Déjà, en interview, elle a déclaré que R2D2 est une femme, et lesbienne en plus !, et que c'est d'ailleurs une évidence. (Véridique)
Ensuite, il paraîtrait qu'on apprendra par la suite que La Force est féminine (véridique aussi). Espérons qu'elle soit lesbienne également !
J'ai hâte !!
Donc, je suis très confiant avec tout ça, moi j'vous dis !
On sent que Leslye Headland maîtrise son sujet, a bien compris la mythologie Star Wars et sait ce qui intéresse le public et est nécessaire (/indispensable) d'intégrer dans l'univers créé par Georges Lucas, sans l'éclabousser de ses névroses personnelles comme certains pourraient le faire.
Ses convictions fortes et pertinentes, ainsi que ses prouesses scénaristiques démontrées dès les 10 premières minutes, vont forcément donner un cocktail détonnant et fascinant qui une fois de plus va séduire les foules et redorer le blason de Disney !
D'ailleurs actuellement le public ne s'y trompe pas:
Au moment où j'écris ces lignes les notes sont encore meilleures dans le moins bon depuis l'épisode 3, la série The Acolyte étant noté 4.2/10 sur Internet Movie Database (et le troisième épisode, 3.8/10), et obtenant un magistral 22% d'avis positifs sur Rotten Tomatoes !
De plus, la série bat des records de non-regardage sur Disney+.
Disney est fier, nouveau record inégalé pour un Star Wars.
Même sur Tatooine ils ne la regardent pas !
Nous disions donc 22% sur Rotten Tomatoes d'avis positifs du public, contre... 85% pour la "presse spécialisée", pour être plus précis sur la performance.
... 22%... 85%... Euuuhh... ...
Qui a dit que la presse est infiltrée, vendue, et cherche à vous manipuler ?
Un peu de tolérance voyons. J'vous ai vu ceux du fond, vous êtes cancelled !!!
Publié le 12 Juin 2024
The Funny Man
Voici le rare court-métrage (31 mn) de 1992, qui a inspiré le film "Funny Man" de 1994.
D'autant plus rare, que jusqu'à présent, il n'était même pas répertorié sur l'Internet Movie Database. Un comble quand on voit les bouses qui n'y sont pas oubliées !
Bref j'ai réparé cet outrage en créant une fiche ici, sur l'Internet Movie Database en Juin 2024, et en postant cette rareté (désormais plus) sur Youtube, avec des sous-titres.
( https://www.youtube.com/watch?v=G84PVcdpLpE(le lien est externe) )
J'ai également mis le film de 1994 en VF et Vostf en HD.
Ce mini-film est réellement excellent, la mise en scène de Simon Sprackling est de grande qualité, faite avec beaucoup d'imagination. Il y a une grande recherche visuelle sur les cadrages, les couleurs, le montage...
Pour le probable peu de moyen, certains passages sont vraiment étonnants d'efficacité, surtout à la fin quand le Funny Man passe en mode tuerie.
Les personnages sont bien exposés et très bien définis.
L'interprétation générale est bonne, avec souvent des dialogues savoureux !
J'adore le moment où la mère demande à son mari de lui rouler un joint, avec lui qui décide de s'en faire un aussi, et que leur fille qui assiste à ça consternée, s'en va en leur balançant "Vous êtes pathétiques !". Et le père alors d'interroger sa femme: "Pourquoi a-t-on des enfants aussi insolents ? Je me demande bien où on a merdé." Excellent !!!
Deux mentions toutes particulières pour l'excellent Tim James en Funny Man, rôle qu'il reprendra pour le film; et aussi pour Christian Burgess qui joue le rôle du père, vraiment très très bon (jeu drôle et très nuancé).
Très mignon l'échange entre lui et son fils tandis qu'il téléphone ("Forever and ever and ever ?"). Un moment tendre parmi pas mal d'autres franchement marrants...
Quel dommage que cet acteur ait été remplacé pour le film de 1994 (probablement pour des questions d'emploi du temps vu son CV à cette période) !
Mais rassurez-vous, le film n'oubliera pas les scènes de tueries sanglantes, et elles sont dingues, spectaculaires et fendardes, croyez-moi, soyez juste patients !
Bref, un court à découvrir d'urgence et à faire tourner, tant il ne mérite pas son actuel statut "oublié".
Publié le 9 Juin 2024
L'Exorciste: Dévotion
La nouvelle mode désormais, afin de retrouver de la vaseline pour bien entuber le fan d'une franchise à bout de course, c'est de déclarer qu'à part le premier qui était un chef-d'œuvre ultime, tous les autres c'était de la merde même si les studios disaient tout le contraire à leurs sorties.
Mais heureusement, les producteurs bien intentionnés, amoureux du 7e Art et fortement engagés dans la satisfaction du public, vont vous concocter un nouveau suppositoire, qui va glisser comme jamais: La suite directe du premier, LA seule et unique qui va effacer d'un coup toutes les erreurs passées (même si vous êtes fortement invités à acheter les DVD si c'est pas déjà fait), et va redonner un vrai sens à la franchise, une toute nouvelle direction lucrative si vous acceptez qu'on vous la mette bien profond.
Et souvent, non seulement c'est aussi raté que prétentieux, mais cela donne pire que le pire des épisodes précédents !
Alors voyooooons, de qui va-t-on bien pouvoir bien se foutre de la gueule aujourd'hui, avec une franchise chère au cœur de la culture populaire ?
Plouf Plouf... Tiens ça tombe sur "L'Exorciste". Pourquoi pas ?
On s'attaque à du lourd, du très lourd, mais le public est con... ou perçu comme tel par les producteurs... Donc y'a plus qu'à recruter une ou deux têtes connues du film original pour donner un alibi de réelle continuité, de sous-traiter leurs personnages jusqu'à la caricature et/ou de les coller grossièrement sur une intrigue qui n'en a finalement pas vraiment besoin, et on te torche un futur blockbuster saveur MacDo sans trop se fatiguer, juste sur une hype générée par de la poudre-aux-yeux.
Bon, allez, pour cette fausse vraie suite, on va rappeler l'actrice qui jouait la mère de Megan !
Elle veut pas ? Pas grave, on augmente le chèque jusqu'à ce qu'elle finisse par céder (Ellen Burstyn parlera d'elle-même ainsi de ses "motivations"), et la voilà partie pour s'investir à donf dans une grande aventure artistique !
Alors, que dire ?
Le film commence bien, très bien même. Mais il part vite en couille. Une fois les deux jeunes filles disparues retrouvées, tout s'accélère sans subtilité et de façon linéaire et prévisible.
Mettre deux possédées plutôt qu'une, ce n'est pas une mauvaise idée, mais encore faut-il l'exploiter vraiment correctement, intelligemment, plutôt que de proposer des choses que le spectateur voit venir bien longtemps avant qu'on ne lui montre.
Les deux actrices jouent bien grâce à leurs maquillages, si vous voyez ce que je veux dire... ce n'est donc pas un compliment.
À part les poses classiques pour faire peur, appuyées par plein d'effets plus ou moins convaincants, en elles-mêmes elles ne dégagent rien de vraiment terrible.
La plupart des acteurs font le taf, mais sans plus, pour des personnages "fonction" assez grotesques.
Ellen Burstyn est bien payée alors elle décide de s'investir dans la mesure de ce qu'on lui donne à faire, mais rien de transcendant.
Seul Leslie Odom Jr. qui joue le rôle du père black, et personnage principal, tire réellement son épingle du jeu, mais finit par tourner à vide tant les conneries qui s'enchaînent après un gros ventre mou en milieu de film, ne lui donne plus trop l'occasion de vraiment exprimer son talent qui est plus qu'évident dans la phase d'exposition du film.
Le personnage de Ellen Burstyn (donc la mère de Megan, la jeune possédée du premier film) sent vraiment le personnage "collé" à l'histoire "parce c'est indispensable qu'il soit là pour rameuter les fans et donner une caution à cette suite, la vraie de vraie, celle qui déconne pas".
Et il se vautre lamentablement dans les foutaises pseudo-progressistes dans l'air du temps pour flatter les féministes les plus bornées, au détour d'une réplique absolument atterrante quand on lui parle du fait qu'elle n'a pas assisté à l'exorcisme de sa fille: elle va expliquer le plus sérieusement du monde que c'est à cause de ce foutu patriarcat !
Ah bon, première nouvelle. C'est pas du tout parce que t'étais juste bonne à gueuler comme une conne, complètement dépassée par les événements, que donc tu servais à rien du tout; et que surtout, c'était tellement dangereux que les 2 prêtres t'ont protégée en intervenant seuls ? Et dans tout ce sale patriarcat, je te rappelle que l'un des deux s'est juste sacrifié pour ta fille, pendant que tu foutais rien. Excuse du peu !
En une seule phrase glorieusement "progressiste", on parvient à insulter les deux seuls personnages vraiment nobles et courageux du premier film, ainsi que toute leur abnégation. Brillant !
Bref, pour résumer, début franchement intéressant, puis après la réapparition des deux filles tout va trop vite dans les évidences pas évidentes, pour ensuite tourner en rond, s'enliser, et ensuite finir sur un exorcisme décevant malgré quelques plans bien torchés, et à certains moments franchement ridicule !
Le "twist" final de-la-mort-qui-tue, putain je l'ai vu venir de tellement loin !!
Et vu que Universal Pictures, avec Peacock, le service de streaming du groupe de NBCUniversal, et en partenariat avec Blumhouse et Morgan Creek, a conclu un accord de plus de 400 millions de dollars pour acheter les droits mondiaux de "L'Exorciste", afin de pouvoir lancer une nouvelle franchise, va falloir rentabiliser et étaler la vaseline sur trois films.
Donc vous vous imaginez bien qu'un autre personnage clef revient en fin de film dans un court caméo, pour annoncer sa présence "artistique" dans ce qui suivra.
Je vous laisse deviner lequel, c'est évident. Un gros chèque étant plus efficace que tous les exorcismes pour ramener un acteur dans la vie réelle !
Cette "vraie suite", pas plus réussie que toutes les précédentes, reste divertissante, à des degrés divers, pas forcément les plus flatteurs.
En tout cas, vu l'accueil de la presse et du public, et son échec au box-office, car le public n'est pas aussi con que les producteurs le pensent, et si cons il y a, ce n'est pas à lui qu'il faut penser en premier; ça va être compliqué pour cette trilogie qu'ils sont obligés de nous balancer à la tronche vu l'argent déjà investi !
Peut-être envisager d'arrêter de se foutre de nos gueules serait un bon début...
Publié le 24 Janvier 2024