Critiques spectateurs de Lennox

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Gunhed

Gunhed fait partie de ces films dont les quelques qualités font oublier les défauts bien plus nombreux. Evidemment, on pourra toujours regretter le budget un peu juste, le peu de décors, le scénario flou, la mise en scène linéaire, bref, le peu d'ambition de l'ensemble. Mais d'un autre côté, il a ce que beaucoup de films SF n'ont pas forcément : une identité propre. Visuellement, on pourrait le comparer dans une certaine mesure à l'Aliens de James Cameron (avec quoi il a d'autres points communs d'ailleurs), ce côté bleu et métallique, cette ambiance "cyberpunk" où la technologie et l'homme tendent à ne faire plus qu'un. A celà ajoutons un score qui colle parfaitement aux images. Sans oublier la présence hypnotique (pour les hommes) de l'Américaine Brenda Bakke, la femme solitaire, froide, forte et sexy du film.

Publié le 16 Avril 2008

I, Robot

Un blockbuster efficace et techniquement irréprochable, entré dans la légende grâce à ses innombrables "placements produits" (vous savez, ces marques qui apparaissent dans le décors ou le cadre par hasard...). Le rythme est soutenu et ,pris pour un pur film de divertissement, il vaut le coup d'oeil. Le seul hic, c'est que c'est justement un peu trop calibré et propre (comme le futur qu'il dépeint, on y croit) pour passer au stade de "grand film de SF". De plus, Alex Proyas a beau être crédité en tant que réalisateur, on ne retrouve absolument pas son style.

Publié le 16 Avril 2008

Le Sixième Sens

J'ai énormément apprécié ce thriller qui mise beaucoup sur l'ambiance visuelle et sonore (les éclairages, la musique synthétique excellente) ; la réalisation se rapproche même par moment du clip vidéo (pas de doute, Michael Mann est bien le créateur de la série Deux flics à Miami...) avec ce petit plus qu'on appelle le talent. L'intrigue est rondement menée, sans temps mort. A ne pas manquer.

Publié le 6 Avril 2008

Double Détente

Il faut bien reconnaître que la présence de Schwarzy en tête d'affiche a fait beaucoup dans la popularité de ce film. Parce que hormis son personnage russe légèrement caricatural, son accent horripilant en V.F. et ses cheveux en brosse, on ne retient pas grand chose d'extraordinaire. On a là un film honnête mais basique, typique des années 80 avec des héros transpirant la virilité faisant le ménage et sortant leurs répliques gratinées au fil d'un scénario sommes toutes très classique. Heureusement, l'opposition USA / URSS à travers les deux flics maintient l'intérêt. Les amateurs du genre apprécieront, quant aux autres...

Publié le 6 Avril 2008

Space Mutiny

Il faudra un jour récompenser Reb Brown pour sa carrière entièrement dédiée au bis (Captain America, Yor, Hurlements 2 entre autres...). Que les fans se rassurent, Space Mutiny reste dans la continuité de cette filmographie impressionnante. Avec son action entièrement tournée dans une usine (en guise de station spatiale) et ses scènes de batailles galactiques toutes constituées de stock-shots de la série Battlestar Galactica, ce fleuron du Space Opérette ferait presque passer Starcrash pour un blockbuster. Le charisme tout en muscles de Reb Brown n'a d'égal que la félonie de cette tête de fouine de John Phillip Law (dès sa première seconde à l'écran, on sait que c'est le bad guy). Nanar jusqu'au bout, Space Mutiny a gravé à jamais dans ma mémoire deux images fortes : le nightclub du futur avec des hoola-hoop (pas plus ridicule que la tektonik cependant) et une course-poursuite à 5 km/h avec des voiturettes en tôles...

Publié le 27 Décembre 2007

La Nuit au Musée

Un bon petit film familial qui me rappelle par quelques aspects Jumanji. L'idée de départ est sympa et le rythme est là. On ne pouvait pas trouver mieux que Ben Stiller dans le rôle du gardien. Le tout est évidemment formaté (personnages, humour, tonalité) mais ça se regarde sans déplaisir.

Publié le 26 Décembre 2007

Robot Wars

Attention, on a du lourd, du très lourd ! Je savais évidemment à quoi m'attendre en libérant cette VHS de son cash-converter poussièreux, mais ça a quand même été un choc. Petit exercice de maths : sachant que la jaquette annonce une durée de 106 minutes et que les bandes-annonces durent à peu près 35 minutes quelle est la durée de Robot Wars ? 1 heure 10 à tout casser en comptant les longs génériques de début et de fin. Eh ben, croyez-moi ou pas, ils ont trouvé le moyen de ne pas pouvoir remplir ce temps, le scénario se résume dans le synopsis de la fiche, il n'y a dans le film rien de plus, rien de moins, pas un seul rebondissement (lisez le synopsis et imaginez dans votre tête à quoi ça doit ressembler, voilà, ce que vous avez vu est mieux que le film). Absence de rythme, absence de moyens, personnages vides de sens : c'est la misère-même mise sur pellicules (et je ne parle pas des robots par pudeur, les responsables ont quand même une famille...). Les invraisemblances sont plus nombreuses que les décors, rien ne tient debout. Ce n'est donc pas le film en lui-même qui m'a tenu en haleine mais ma propre curiosité perverse pour savoir jusqu'où nous allions aller dans la nullité. Loin, très loin, mais c'est rigolo en un sens.

Publié le 23 Décembre 2007

Kill Bill: Vol. 2

Le premier volume était une énorme compilation de combats avec peu d'histoire finalement (à part le début pour introduire les personnages). Ici, Tarantino lève le pied et nous en dit un peu plus sur la Mariée (sans réelles surprises cependant). Le récit ultra-linéaire est heureusement rehaussé par de belle scènes (la formation d'Uma, son "enterrement") qui font encore honneur au genre. Mon avis : la "saga" Kill Bill est une bonne série B de luxe ultra-divertissante plus visuelle que réellement profonde.

Publié le 23 Décembre 2007

Kill Bill: Vol. 1

"Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme", telle doit être la devise de Tarantino. Ce mec n'invente rien mais remixe à sa sauce les genres qu'il aime avec une certaine intelligence (il est malin, il sait très bien ce que les jeunes veulent). Chaque scène de Kill Bill transpire cette passion pour le cinéma. Toutes les balises du film d'action asiatique sont présentes jusqu'au moindre détail (scénario minimaliste, costumes, chorégraphies, références). Les combats s'enchaînent et les morts se comptent par dizaines au rythme d'une BO survitaminée. Et il ne faut pas oublier la reine du film : Uma Thurman, superbement féline et mortellement belle. Un hommage très sympa rehaussé par la mise en scène stylisée de Tarantino.

Publié le 23 Décembre 2007

Insomnia

Christopher Nolan signe là un polar prenant et superbement réalisé. Le scénario, malin, joue avec le cadre géographique (l'Alaska et ses journées de 6 mois) et ses répercussions sur le psychisme du flic ambigu joué par Al Pacino (pas habitué à cet environnement, il devient insomniaque). Sa perception des choses et des valeurs se voit faussée, ce qui donne indéniablement du sel à l'intrigue. Outres ce côté psychologique passionnant, j'ai également beaucoup aimé ce jeu du chat et de la souris bien mené avec Robin Williams. L'amateur du genre devrait être scotché à son fauteuil.

Publié le 21 Décembre 2007

Y a-t-il enfin un pilote dans l'avion?

Une suite très sympa. Le scénariste (qui est également à la réalisation) a réussi à garder l'esprit frappadingue de la précédente expédition. C'est toujours aussi crétin et les gags font souvent mouche (j'adore la scène du gamin avec son chien à l'embarquement : "Scraaaps !"). On apprécie également la présence de Peter Graves de retour aux commandes et celle de William Shatner dans un bon numéro d'auto parodie. Sans égaler le premier du nom, ça reste poilant.

Publié le 20 Décembre 2007

Y a-t-il un pilote dans l'avion?

Je serais incapable de dire combien de fois j'ai pu voir ce film, c'est du pur bonheur sur pellicules ! Comment peut-on rester insensible à cet humour ravageur ? C'est absurde, débile, ironique, parodique, potache parfois... A chaque plan son gag, les scènes cultes s'enchaînent (la reprise de Saturday Night Fever !), tout comme les répliques tordantes ("Il fonce sur nouuuus !!!"). L'exploit de ce chef d'oeuvre de la comédie est de ne s'essouffler à aucun moment, c'est hyper-rythmé et toujours très inspiré. En plus, les personnages sont terribles avec une préférence pour Leslie Nielsen (et son sens inné du tact) et Peter Graves (avec ses goûts bizarres... no comment). Pas besoin d'avoir fait des études de psychiatrie pour tirer cette conclusion : les ZAZ sont de grands malades !

Publié le 20 Décembre 2007

The Princess Bride

Un bon petit film qui s'adresse au jeune public et qui a le mérite de ne pas tomber dans la mièvrerie (c'est déjà ça). L'histoire est prétexte à jouer gentiment avec les codes du conte de fée (princesse, chevalier et tout le toutim...) tout en montrant un certain respect pour le genre. Bien interprété et mis en scène, Princess Bride est une alternative intéressante aux Disney parfois trop moralisateurs...

Publié le 17 Décembre 2007

Lake Placid

Un film d'agression animale classique... trop classique ! Sans être un réalisateur de génie, Steve Miner prouve qu'il est un honnête artisan de série B : Lake Placid est emballé correctement, le casting est sympa, les effets spéciaux de Stan Winston sont bons comme d'hab'. C'est pas mauvais en soit, mais le tout manque sérieusement d'originalité et de personnalité. A la limite, pour des attaques de croco délirantes, préférez-lui le débilos Blood Surf.

Publié le 17 Décembre 2007

Flic ou Zombie

Coup de coeur pour ce buddy movie fantastique typiquement années 80. On ne frissonne pas, certes, mais on s'amuse beaucoup avec ce duo de flics déchaînés composé de Treat Williams (obligé de se maquiller comme une femme pour masquer son état de zombification) et Joe Piscopo (qui nous fait son show de blagues et de cabotinage pendant toute l'aventure). Le ton est décontracté, l'enquête est rythmée et certaines scènes valent vraiment le détour, notamment le passage où toute une boucherie se voit ressuscitée (et Joe Piscopo attaqué sauvagement par... une carcasse énorme de porc !). Sans aucune prétention et très divertissant, c'est du tout bon pour les amateurs de séries B !