Dr. Death (série de films)

En seulement deux ans, Christopher Duntsch, alias Dr. Death, a opéré 38 patients dans la région de Dallas, faisant 31 paralysés ou grièvement blessés et deux morts. Il opérait sous l’influence de l’alcool et de la drogue et on ne sait toujours pas s’il tuait et paralysait intentionnellement. Mais il a avoué avoir gravé ses initiales sur le foie de plusieurs de ses patients.

De 2011 à 2013, des dizaines de patients de la région de Dallas se sont réveillés après leur chirurgie avec une douleur horrible, un engourdissement et une paralysie.
Pire encore, certains patients n’ont jamais eu la chance de se réveiller. Et tout cela à cause d’un chirurgien nommé Christopher Duntsch - alias “Dr. la Mort”.

La carrière de Duntsch a bien commencé.
Il est diplômé d’une école de médecine de premier plan, dirigeait des laboratoires de recherche et a terminé un programme d’internat en neurochirurgie. Cependant, les choses ont vite tourné mal.

Un nouveau podcast intitulé Dr. Death décompose les actes criminels du chirurgien dérangé et montre comment la toxicomanie et l’excès de confiance aveuglant ont causé de gros problèmes aux patients qui se sont retrouvés sous le bistouri du médecin.

Vers 2006 et 2007, Duntsch a commencé à se déchaîner.
Selon Megan Kane, une ex-petite amie d’un des amis de Duntsch, elle l’a vu manger un buvard en papier de LSD et prendre des analgésiques sur ordonnance le jour de son anniversaire.
Elle a également dit qu’il gardait un tas de cocaïne sur sa commode dans son bureau à domicile.
Kane a également rappelé une nuit de fête alimentée par la cocaïne et le LSD entre elle, son ex-petit ami et Duntsch où, après la fin de leur soirée, elle a vu Duntsch mettre sa blouse de laboratoire et aller travailler.

Selon D Magazine, un médecin de l’hôpital où travaillait Duntsch a déclaré que Duntsch avait été envoyé dans un programme pour médecins avec facultés affaiblies après avoir refusé de passer un test de dépistage de drogue. Malgré ce refus, Duntsch a été autorisé à terminer son internat.

Duntsch s’est concentré sur ses recherches pendant un certain temps, mais a été recruté à Memphis pour rejoindre le Minimally Invasive Spine Institute à North Dallas à l’été 2011.
Après son arrivée en ville, il a conclu un accord avec le centre médical régional Baylor de Plano et a obtenu les droits chirurgicaux à l’hôpital.

Pendant deux ans, Christopher Duntsch, alias Dr Death, a opéré 38 patients dans la région de Dallas.
Sur ces 38 personnes, 31 sont restées paralysées ou grièvement blessées et deux d’entre elles sont décédées des suites de complications chirurgicales.

À travers tout cela, l’une des façons dont Duntsch a réussi à attirer patient après patient sous son couteau était son extrême confiance.
Le Dr Mark Hoyle, un chirurgien qui a travaillé avec Duntsch pendant l’une de ses interventions bâclées, a déclaré à D Magazine qu’il ferait des annonces extrêmement arrogantes telles que : « Tout le monde le fait mal. Je suis le seul gars propre et peu invasif de tout l’État.»
“Je pensais qu’il était soit vraiment, vraiment bon, soit juste vraiment, vraiment arrogant et pensait qu’il était bon”, a déclaré Hoyle.

Il n’a effectué qu’une seule intervention chirurgicale avec le Minimally Invasive Spine Institute. Duntsch a été licencié après avoir effectué une opération et est immédiatement parti pour Las Vegas, ne laissant personne pour s’occuper de son patient.
Il aurait pu être renvoyé de l’Institut mais était toujours chirurgien à Baylor Plano.

L’un des patients qui a subi des conséquences désastreuses était Jerry Summers, le petit ami de Megan Kane et un ami de Duntsch.
En février 2012, il est passé sous le bistouri pour une chirurgie de fusion vertébrale élective.
À son réveil, il était tétraplégique avec une paralysie incomplète. Selon Rolling Stone, cela signifie que Summers pouvait encore ressentir de la douleur, mais était incapable de bouger du cou vers le bas.

Duntsch a ainsi continué ses frasques jusqu’à son inculpation et sa condamnation à vie.
Il a été reconnu coupable de divers crimes, le 20 février 2017, et condamné à la prison à perpétuité.