One-Eyed Monster

Pas besoin de s'appeler Rocco pour être attirer par One-Eyed Monster. Evidemment, il y aura toujours les mâles en puissance qui rêvent de se payer une bonne tranche de rire. Et puis il y a les autres comme moi qui ne veulent qu'une chose. Voir de leurs propres yeux ce que peut donner l'un des pitch les plus « couillus » de la série b américaine ! Les comédies horrifiques yankees sont généralement bien marrantes et remplissent bien leurs contrats, à l'instar du sympathique Zombies Strippers avec Jenna Jameson. Mais rarement l'une d'entre elles n'avait autant attiré la curiosité. Pari réussi car au final, le film d'Adam « Dawson Creek » Fields m'a donné ce que j'attendais de lui. Il y a pas mal de séquences qui font mouches avec une ironie bien dosée qui fait que le voyage entre les moments gores et comiques ne sont jamais « too much » ou déplaisants. On pouvait légitiment craindre un casting de piètre qualité. Oui et non car pour un film pareil, il y a toujours cette extrenticité qui fait toute la différence. Si je devais ne citer qu'un seul bémol, c'est qu'il n'y ait pas de réelle surprise. De toute façon, un long-métrage quel qu'il soit peut toujours être amélioré, même ceux qui emportent une grande adhésion. Et vice-versa.