Bronson
Critiques Spectateurs de Bronson
1974. Livré à lui-même, Michael Peterson, 19 ans, cherche à faire la Une des journaux : rêvant de devenir célèbre, il tente de braquer un bureau de poste avec un fusil à canon scié qu'il a lui-même bricolé. Rapidement interpelé, il est d'abord condamné à sept ans de prison. A ce jour, il a passé 34 années en prison, dont 30 en cellule d'isolement.
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publié le 23/08/2010 - 18:42
Quand être con devient un art de vivre
Encore vivant et toujours incarcéré, sa violence exacerbée a longtemps fait sa fierté, et le fait d'être le prisonnier le plus connu pour son caractère plus proche de l'animal que de l'être humain, semble lui donner l'impression de laisser une marque impérissable dans l'histoire...
Pour moi c'est un connard, un pitoyable connard, qui a tellement peu d'intelligence ou de talent en quoi que ce soit, qu'il choisit la facilité pour se faire connaître: pisser sur tout et tout le monde, et donner du poing plutôt que du cerveau! Si ça l'amuse, après tout c'est lui qui pourri en prison tandis que tout le monde s'en fout ou rigole juste 2 mn de ses conneries pour l'oublier juste après...
Malgré le côté hautement antipathique du personnage, sa personnalité finalement fascinante à force d'être primaire, devient paradoxalement digne d'intérêt, et est campée par un Tom Hardy quasiment en état de grâce tant il est convaincant.
La grande intelligence du film est de mêler habilement la réalité avec les fantasmes du Gus qui se croit finalement toujours en représentation. Ce qui donne lieu à des séquences parfois savoureuses et qui font sortir du train-train bourre-pif qui pourrait vite devenir lassant.
Malgré quelques longueurs ça et là, ce film est un vigoureux coup de poing à toute forme d'autorité, et parvient presque à faire apprécier voire respecter un peu ce con qui s'ignore...
D'après de récentes interviews, il se serait sérieusement remis en question, serait devenu anti-violence, et attendrait qu'on le libère de sa cage finalement pas si glorieuse que ça! S'il a vraiment changé, c'est tout le mal qu'on lui souhaite...
publié le 12/01/2010 - 19:29
Bizarre
publié le 01/01/2010 - 10:39
La moustache hystérique!
publié le 23/12/2009 - 11:17
Pourquoi est-il si méchant ?
publié le 25/07/2009 - 11:22
Un triste destin
Mais qui est donc Charles Bronson ? Une force de la nature, un corps de gladiateur (2500 pompes par jour), une impressionnante résistance physique, mais surtout un homme désaxé, enfermé dans son propre univers, en perpétuelle quête de célébrité, imprévisible et ultra violent, et représentant une menace permanente pour son entourage, en l’occurrence ici les gardiens et les autres détenus … Tom Hardy interprète ce fascinant et pathétique personnage avec une conviction et une intensité qui imposent le respect. L’acteur s’est totalement approprié son personnage, tant sur le plan physique qu’au niveau du regard halluciné et de la gestuelle : impressionnant ! Un personnage qui perso m’a fortement fait penser à un certain boucher, interprété par Daniel Day-Lewis dans Gangs of New York …
Cependant, le film se repose un peu trop sur le talent de son acteur principal, il est vrai omniprésent à l’écran, et pâtit d’un rythme assez inégal, mais surtout d’une certaine tendance à la répétitivité : Charles Bronson pète les plombs, agresse brutalement les gardiens, se fait tabasser, se retrouve en cellule d’isolement, Charles Bronson, pète les plombs, agresse brutalement … C’est un peu toujours la même rengaine, et en même temps, ce n’est que la triste litanie de l’existence d’un homme qui a royalement foutu sa vie en l’air … Quelques neurones, un puch dévastateur, une agressivité hors du commun, et une volonté pathétique de se faire un nom … Voilà comment résumer l’existence gâchée de Charles Bronson, alias Michael Petersen …
Un film à voir pour découvrir ce personnage hors du commun.