Halloween 2
Critiques spectateurs
Réalisateur: Rob Zombie Avec Tyler Mane, Malcolm McDowell, Danielle Harris, Sheri Moon Zombie, Brad Dourif, Scout Taylor-Compton, Richard Brake, Dayton Callie, Margot Kidder, Richard Riehle, Caroline WilliamsInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 26/07/2014 - 11:24
Suite et renouveau
Suite directe du premier remake, mais pas vraiment un remake du second original. Seul le thème principal reste le même : Michael cherche Laurie...
Ca part sur les chapeaux de roue, comme une continuité du premier, pas le temps de respirer ; scène camion/vache puis hôpital (comme dans l'original mais bien plus court du coup)... Au bout d'un quart d'heure de film, Michael et Laurie sont déjà à nouveau face à face ! Une scène de dingue dans la guérite...
Ok, on recommence, ça n'était qu'un rêve...mais quel rêve ! Et quelle intro du coup ! Un peu de l'original résumé dans cette première partie. Puis l'on part sur une histoire toute neuve de Rob Zombie. Un an plus tard...
L'histoire mélange un peu du 2 original (Michael vs Laurie) et du 4 (le mal est contagieux, Laurie se comporte comme Jamis et pète les plombs...).
Film original dans la réalisation et son écriture notamment avec les parties rêvées de Michael/Laurie. Ca peut perturber mais au moins c'est nouveau. Moi je dis why not ?
Violent à souhait ! Des scènes énormes d'action, pleines d'intensité et de beauté !
Comme certain la seule chose qui m'a perturbé dans ce film c'est le comportement de Loomis. Mais bon laissons à Rob Zombie sa vision des choses. Le reste du film est tellement bien fait, comme son prédécesseur.
Une tuerie tout simplement !!! A voir absolument !
Trop fort Rob...
publié le 05/04/2013 - 16:31
Deuxième chance
Cette fois, Zombie s’approprie pleinement le mythe en ne faisant que quelques parallèles avec la première séquelle de Rick Rosenthal. C’est donc une lecture très personnelle et le plaisir est encore plus communicatif que dans le Halloween précédent. C’est même le meilleur film de Rob, parmi ceux que j’ai vu. Pourtant, je sait que sa réalisation en un temps record était un challenge plus grand que Myers himself !
Véritable boucherie glauque, H2 est un putain de vrai film d’horreur ! Et ça fait plaisir quand on s’est tapé le minable Halloween : Résurrection peu de temps avant. En plus d’être flippant et bien sanguinolent, le film se dote d’une ambiance fantastique bien amenée et bien maîtrisée. L’alternance réalité/fiction permet à l’ensemble de gagner en profondeur et de se distinguer d’un banal slasher movie. Mais on peut aussi dire que H2 n’est plus vraiment un Halloween. Seuls les noms des personnages font encore écho à la saga.
L’histoire est moins ambitieuse que celle du remake, mais la majorité des défauts du premier opus ont été corrigés par l’équipe du film, comme si Zombie avait pris le temps d’écouter son public avant de se lancer dans ce nouveau projet. Par exemple, les dialogues sont beaucoup moins vulgaires (en VF). Il y a même des sentiments forts lorsque Laurie voit mourir son amie dans ses bras ou quand l’agent joué par Brad Dourif perd sa fille. Quant au lien familial, il prend tout son sens dans les 20 dernières minutes. C’est donc réussi.
Les acteurs ont aussi gagné en crédibilité et Scout Taylor-Compton a renoncé à ressembler à Jamie Lee Curtis. Elle est à des années lumières du personnage original. C’est pleinement assumé et bien mieux comme ça. Loomis est un vieux con égocentrique et charognard. Rien à voir avec le personnage redondant qu’interprétait notre Donald à la morale bien forgée. Je trouve ça vraiment cool. Sinon, le film comprend également quelques guests comme la charmante héroïne du Texas Chainsaw Massacre 2 (Tobe Hooper style).
La nouvelle version de Michael Myers a définitivement rompu les liens avec le tueur original. Toujours bulldozer, il ressemble cette fois à un clodo bien crado. Encore une fois, les décors prennent cher ! Ce qui est plus intéressant, c’est que le tueur au masque se décompose en 3 personnages. Cela renforce de façon mystique son esprit démoniaque et dérangé. En plus, le mal qui l’habite semble être contagieux… Et comme je ne mets pas souvent de spoiler dans mes critiques, en voici un : dans le film, Myers se démasque. Le suspense est rompu. Le tueur était donc… The Big Lebowski !
H2 est aussi une sorte de conclusion aux Halloweens by Zombie. Il est couronné par une très bonne fin inspirée des épisodes 4 et 5. J’ai également pu apprécier les hommages aux classiques tels que le mythique Rocky Horror Picture Show. Voilà pourquoi, avec tous les progrès qu'a fait Rob et la qualité de son résultat, le métrage ne mérite vraiment pas son traitement DTV.
Conclusion : alors que Michael a une nouvelle chance de charcler Laurie, Zombie saisit la sienne et parvient enfin à me séduire. Cependant, en réussissant H2, il enterre un peu plus l’appartenance de son slasher à la série d’origine. Alors, un bon conseil pour jouir de ce bon film d’horreur : oubliez son titre !
publié le 04/02/2013 - 05:50
Pas mauvais
publié le 14/10/2012 - 16:26
Oh non pas du tout :(
publié le 01/10/2012 - 21:51
Mon avis
publié le 31/08/2012 - 00:08
De Michael Myers en plein trip
Pour le scénario, je ne pourrai pas dire si cela est fidèle ou pas au film de Rosenthal, le réalisateur du deuxième film, car je ne l’ai pas encore vu, mais le film de Zombie commence là où s’était arrêté le premier. On se souvient que l’on avait laissé une Laurie blessé et un Myers laissé pour mort que l’on embarquait dans une ambulance. D’entrée de jeu, Zombie nous plonge dans l’ambulance emmenant Myers à la morgue et Laurie dans son lit d’hôpital. Sauf que Laurie fait un vilain cauchemar voyant son frère dézinguer tout l’hôpital puis s’en prendre à elle. De l’autre côté, on voit Myers qui se réveille dans l’ambulance et qui crée un accident. Toujours obsédé par sa sœur, il va alors entreprendre un voyage initiatique semé de cadavres pour retrouver sa sœur. Loin de jouer seulement sur cette dualité, Zombie va aussi s’appesantir sur le sort de Loomis, l’éminent psychiatre qui a suivi Michael Myers quand il était enfant. Loin de se douter qu’il allait se mettre à dos les critiques et pas mal de spectateurs, Zombie a voulu présenter une évolution très humaine des personnages et il a sans le vouloir démystifier la légende de Myers. Mais honnêtement, ce n’est pas temps le fait d’avoir rendu tous ces personnages si humains qui m’a gêné, bien au contraire, car il s’agit là d’une évolution presque normal, plus terre à terre.
Alors il est vrai que l’on peut critiquer le fait que l’un des plus célèbres boogeyman de la planète, à côté de Freddy et de Jason, soit mal traité ainsi, mais cela donne tout de même un aspect humain à Myers et donne l’envie de se prendre d’affection pour lui. Seulement, Zombie s’est fourvoyé dans une sorte de mélo psychologique dans lequel notre psychopathe préféré voit sa mère en dame blanche, symbolisant la pureté et la puissance, sur un cheval blanc. C’est résolument ces passages qui m’ont le plus gonflé, car ils ne servent absolument à rien et de plus montrent la mère de Myers comme une matrone qui veut voir sa fille les rejoindre dans le paradis. Tout cela est bien trop religieux pour moi et n’a pas sa place dans ce genre de film. Néanmoins, et comme d’habitude avec le Zombie, on va avoir droit à notre monde bien craspec et à des personnages tous plus ignobles les uns que les autres. Il dépeint alors un milieu obscur et des personnages en dehors des normes avec un savoir-faire inouï. Sans être le cirque des horreurs comme il a pu le faire dans la maison des 1000 morts ou dans The Devil’s Rejects, il croque certains portraits comme jamais en dévoilant le pire de la nature humaine. Ainsi, la scène dans le club de striptease est assez savoureuse et bien dérangeante. Et c’est ce qui fait le charme des films de Zombie, cette ambiance poisseuse, glauque, sombre et décadente, et il faut dire que cela colle à merveille avec le thème de Halloween.
Le principal problème du film, c’est l’évolution des personnages et le traitement réservé à Myers. Dans la saga initiée par John Carpenter, on ne sait pas qui est Myers, hormis un garçon démoniaque qui ne ressent aucune émotion, mais Zombie a voulu donner un autre sens à ce tueur de légende. En dévoilant le visage de Myers et en lui donnant un but ainsi qu’un sens à ses pensées, le réalisateur donne trop de détails sur la vie et sur le mode de fonctionnement de ce meurtrier violent et silencieux. Du coup, tout le mythe qui tournait autour de lui durant de longues années et qui finalement terrifiait un grand nombre de spectateurs est parti à vau l’eau. Mais peut-on reprocher une tentative d’évolution à Zombie ? Je ne crois pas, parce que tout le reste du casting devient vraiment intéressant. En commençant par Laurie, campée, par Scout Taylor-Compton, qui la joue à merveille et qui devient une espèce de jeunes adolescentes obsédée par tous le côté dark et rock n’roll de la vie. Il me semble, pour être honnête que c’est une évolution plus que crédible quand on a frôlé la mort plus d’une fois et que l’on a comme frère un psychopathe un peu collant. Mais je pense que ce qui a le plus choqué les fans, c’est l’évolution de Loomis, devenu un riche écrivain mais complètement obsédé par la gloire et les médias. Ce traitement demeure, pour moi, une évolution logique du personnage. Qui n’a jamais rêvé de gloire en écrivant un bouquin ? Sans s’en rendre compte, Zombie rend des personnages mythiques plus humains et dans l’air du temps et je pense que c’est ce qui a perturbé un grand nombre d’aficionados.
Pour ce qui est de la violence et du gore, si Zombie est passé maître dans l’art de la violence graphique, il s’en donne à cœur joie dans ce métrage. Si les meurtres sont moins nombreux, ils n’en demeurent pas moins très vifs et d’une rare brutalité. Niveau arme de destruction massive, on fait rarement mieux. Ca taille, ça coupe, ça déboîte à tours de bras et les résultats ne sont pas très beaux à voir. Le passage dans le club de striptease est surement le moment le plus dur, car il est graphiquement réussi et travaillé. Entre celui qui se fait dégommer le crâne à grands coup de savate et celle qui se fait exploser la tête contre une vitrine jusqu’à avoir le visage en bouillie, on en a pour notre argent et on frissonne devant une telle violence. Bien entendu, ce n’est pas la seule scène de massacre, puisque l’attaque de l’hôpital et le résultat final donne l’ampleur de la force Myers. Sans parler de cette pauvre Danielle Harris qui se fait gentiment charcuter. Mais la scène la plus dure et la plus crue, c’est surement la décapitation du pauvre infirmier, filmer en gros plan avec un morceau de verre brisé. Néanmoins, il ne suffit pas d’aligner quelques moments gores pour faire oublier les moments d’errements dans le scénario et dans les pensées de Myers et on gardera en tête plus facilement le mal qui a été fait plutôt que les scènes de massacre.
Au final, Halloween 2 version Zombie n’est pas le ratage annoncé. Perçu comme une traîtrise par les fans et conspué par la critique, le film demeure un slasher de bon acabit, faisant même partie du haut du panier. Ciblant plus l’aspect humain et l’évolution psychologique normale de chaque personnage, le réalisateur désacralise tout un pan du cinéma d’horreur. Si certains ne peuvent pas piffrer le film pour avoir déstructuré ce qu’avait mis en place Carpenter, il faut, je pense, le prendre comme un film à part dans la saga, une sorte de spin-off montrant une façade inconnu du tueur. Personnellement, j’ai plutôt apprécié le film malgré des moments qui m’ont bien gonflé (comme l’apparition de Sheri Moon en dame blanche) mais encore une fois, je n’ai pas vu le deuxième version originale.
publié le 08/07/2012 - 12:28
Mon avis
publié le 27/06/2012 - 04:12
Mon avis
publié le 02/06/2012 - 09:57
Trop bon
publié le 02/04/2012 - 19:30
On frole le ridicule
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