The Defender

Un garde du corps d’élite est engagé par un puissant homme d’affaires pour protéger sa fiancée, témoin d’un homicide. En 1994, Jet Li était déjà une star en Asie. Notamment grâce à la saga Il était une fois en Chine et à l’excellent remake de La fureur de vaincre : Fist of legend, sorti la même année que The defender. Petite production sino-japonaise, le film de Corey Yuen et Kazuya Konaka possède de nombreuses similarités avec Bodyguard de Mick Jackson. Cette comparaison devient de plus en plus flagrante à mesure que le récit avance. Les disputes de pacotille se multiplient entre le garde du corps zélé aux compétences remarquables et la belle en détresse dépourvue de cervelle à défaut d’une plastique irréprochable. Puis, les deux protagonistes commencent à mieux se connaître. Une idylle se créée et provoque d’irrémédiables complications. Je pense avoir assez exposé les nombreux points communs entre les deux films. Il paraît évident que le film de Mick Jackson a servi de modèle pour The defender. A tel point que l’on pourrait presque parler d’adaptation asiatique. En dépit de la présence de Jet Li, le film ne suscite guère d’enthousiasme chez le spectateur. Les cinéastes incorporent un humour typiquement hong-kongais à l’intrigue. Un choix pour le moins farfelu et inadéquat à une histoire qui, au départ, possède une connotation dramatique et sérieuse. En conclusion, The defender se veut très conventionnel. Jet Li est le principal attrait de ce film d’action. Malheureusement, ses épaules ne supportent pas le poids écrasant d’une production modeste. Le scénario ne recèle aucune surprise et sent le réchauffé. Moyen.