Forbidden Floor

6.0
Forbidden Floor

Critiques spectateurs

Réalisateur: Il-soon Kwon Avec Seo-hyeong Kim, Yoo-jung Kim, Yeong-jin Jo, Jeon Hanssen

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Portrait de Dante_1984 Dante_1984
I am Legend - 1124 critiques
publié le 27/11/2009 - 10:28
6
 

4e étage : Malédiction et Vengeance

Min-young déménage avec sa fille dans un immeuble plus proche de son lieu de travail. Lorsque son voisin se plaint des bruits provenant de leur appartement, elle ne comprend pas. Plus grave encore, sa petite fille semble radicalement changé de comportement. Quatrième et dernier volet des 4 horror tales, Forbidden floor revient à un cadre urbain froid et austère après la forêt bucolique de Dark forest. Le film de Il-soon Kwon ressemble étrangement à l’excellent Dark Water. Les similitudes troublantes se multiplient au fur et à mesure que l’histoire suit son cours. Tout d’abord, cet immeuble aux couloirs peu engageants, les personnages (une mère et sa fille de 5 ans), le scénario en lui même… Les détails ne manquent pas et on décèle rapidement les limites de Forbidden floor. Souffrant d’un rythme relativement lent, on n’échappe pas au retour du spectre vengeur aux longs cheveux noirs (qui a dit encore ?) qui terrorisent à nouveau nos écrans. Mais, seulement ces derniers. A aucun moment on ne ressent un frisson nous parcourant l’échine. Pire, le réalisateur ne fait même pas usage de petits sursauts faciles dont ils auraient été profitable pour son film. C’est avec résignation que l’on regarde les personnages arpenter cet immeuble au lourd passé (une fois de plus). La mère est accaparé par son travail et sa petite fille se retrouve livrée à elle-même. Contrairement à Dark water, les bruits ne proviennent pas de l’étage supérieur, mais de celui du dessous. Voici la seule « originalité » du film. Un 4e étage où personne n’habite et qui n’est même pas sensé exister. Le comportement de sa fille devient préoccupant. Est-ce dû à son absence et au manque d’attention de sa part ? Elle culpabilise, mais se rend compte qu’il se passe autre chose. L’histoire ne décolle nullement et l’explication aux maux de cet immeuble se révèle on ne peut plus simpliste. Les scénaristes ne s’embarrassent d’aucun rebondissements, même prévisibles. En conclusion, Forbidden floor est un long fleuve tranquille. N’ayant aucun scrupules à se servir des ingrédients de Dark water pour permettre à son histoire d’exister.
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