Chicago Massacre: Richard Speck

7.1
Chicago Massacre: Richard Speck

Critiques spectateurs

Réalisateur: Michael Feifer Avec Corin Nemec, Andrew Divoff, Tony Todd, Debbie Rochon, Joanne Chew

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Portrait de AqME AqME
America's Most Wanted - 604 critiques
publié le 22/06/2011 - 17:53
6
 

Du tueur à problème de peau

Encore une fois, je ne vais pas me pencher sur les envies de certains réalisateurs de retracer la vie des serial killers les plus connus des états-unis, mais j'ai quand même du mal à comprendre cette passion pour les plus gros connards de notre planète. Bon, je me dis que de toute façon, un film d'horreur, reste un film d'horreur et que même si cela retrace une part de vérité, le film peut me procurer quelques bonnes surprises ou quelques frissons pas piqués des vers. Alors qu'en est-il de cette version de Richard Speck? Bon divertissement ou ennuyeuse vérité?

Le scénario se veut assez classique dans sa généralité. En gros, on suit la vie de Richard Speck, maudit trou du cul de Cliffton qui fait les 400 coups dans sa bourgade et qui décide un jour de partir pour Chicago. Là-bas, il rentre dans une résidence d'infirmières et il décide de violer et de buter 8 jeunes femmes sans aucun motif apparent, ni même sans raison. Alors on peut se demander où est la réalité, et où est la fiction, mais on ne le sera jamais à moins d'être un spécialiste de Speck qui était vraiment un gros taré pervers et dénué de sentiments.

Là où va trouver de l'originalité, c'est plutôt dans le traitement du sujet, et surtout au niveau chronologique. En effet, le réalisateur veut se la jouer un peu et propose des flashbacks incessants sur les scènes de meurtres des infirmières qui ponctuent le reste de la vie décharné de ce psychopathe. Si au début on reste un peu perdu, on comprend assez vite l'astuce et peut presque y prendre du plaisir. Malheureusement, au bout d'un certain moment, la sauce ne prend plus et on s'ennuie ferme. D'autant plus que le grain de l'image est assez dégueulasse et que les éclairages sont minimalistes. Les scènes de meurtres étant dans le noir, on ne voit pas grand chose et cela altère complètement la violence des crimes et c'est assez dommage.

Au niveau des acteurs, je suis resté très stupéfait. Je n'aurai jamais cru Corin Nemec capable d'endosser le rôle d'un psychopathe. Comment ça vous ne connaissez pas Corin Nemec. Et si je vous dit synchronisation des montres, ou encore Koubiak. Mais oui, il s'agit bien de Parker Lewis qui joue ici l'anti-héros de ce film et qui le fait très bien. Il demeure assez saisissant et campe un salaud de première avec brio. Par contre, au niveau des personnages secondaires, on repassera car ce n'est pas Tony "Candyman" Todd qui relèvera le niveau avec un jeu insipide et fatiguant. Quant aux infirmières, on ne les voit que dans le noir et toujours en train de chialer.

Mais le point faible du film, c'est l'absence de tension, de suspens ou même de gore. Il est vrai que faire un film se voulant réaliste avec du gore à outrance n'aurait pas été judicieux. Néanmoins, je trouve que là on touche le fond et ce ne sont pas les trois gouttes de sang qui nous dégouteront. On pourrait frissonner lors du massacre brutal des infirmières, mais les effets de lumière étant sombres, on ne voit pas grand chose et c'est bien dommage. Seule l'ambiance qui reste assez poisseuse et un poil dérangeante sauve ce film d'un ennui mortel. Mais bon, il n'y a pas de quoi sauter au plafond.

Ce qui me gène le plus, c'est la volonté de retracer la vie de ce mec qui ne mérite que l'oubli. Et même si le réalisateur le montre comme un type accro à l'alcool, aux drogues et n'ayant aucun états d'âme, j'aurai préféré le voir souffrir et mourir. D'ailleurs, la scène de fin nous montre un Speck au bord du gouffre mais complètement épanoui dans sa folie.

Au final, je dirai que Richard Speck n'est pas une réussite même s'il reste assez réaliste mais le manque d'implication dans les jeux de lumière et dans le jeu des acteurs secondaire en font un film assez insipide et sans grande envergure. Il demeure néanmoins mieux que B.T.K du même réalisateur car son ambiance et un poil plus glauque et le tueur un peu plus charismatique. Les passionnés d'histoires criminelles en auront surement pour leur compte, mais moi je reste assez déçu.

Portrait de Gory Freddy Gory Freddy
I am Legend - 1962 critiques
publié le 04/04/2010 - 13:50
8
 

Inégal

J'avais entendu beaucoup de bien à propos de ce film, aussi j'en attendais beaucoup, et j'ai été déçu.

Si l'interprète principal, Corin Nemec, est excellent, on ne peut pas en dire de tous les acteurs, et Tony Todd et Andrew Divoff ont l'air de dormir debout. On est habitué à les voir dans des rôles de tarés (Candyman, Wishmaster, ...), et c'était sympa de les voir défendre la veuve et l'orphelin, mais franchement, ils n'ont pas dans ce film la présence qu'on leur connaît. Dommage...

Le script est très inégal, alternant dialogues stupides avec d'autres plus adéquats et des situations bien pensées. La mise en scène souffre du même défaut. Parfois foireuse, digne d'une série Z, et d'autres fois inspirée.

De très bonnes choses dons dans ce film, se situant quand même au dessus de la moyenne, notamment grâce à un traitement original, mais dont les carences évidentes laissent dubitatif un peu trop régulièrement pendant le film... A découvrir quand même!

Portrait de Satyr Satyr
America's Most Wanted - 494 critiques
publié le 04/04/2010 - 00:19
10
 

Monstrueux dans tous les sens

Très bonne retranscription de l'affaire richard speck, un personnage antipathique au plus au point, j'étais étonné jusqu'à la fin de la tournure des événements de ce meurtrier, qui paraissait très sur de lui, un brin manipulateur lorsqu'il s'en prend à ses victimes , malgré qu'on en apprenne pas beaucoup de lui , de son enfance, si ce n'est le fait qu'il voulait toujours faire ce qu'il voulait et quand il le voulait. Le film est pour cela très bien réalisé, l'approche du réalisateur est d'autant plus réaliste qu'on a du mal à savoir si finalement tout cela est une simple fiction ou une réalité qui dépasse la fiction , on ne sait trop quoi en penser car au final on se sent si près de la réalité que ça en devient effroyable , le réalisateur nous tient jusqu'au bout , en installant un climat morbide et malsain comme jamais auprès de richard speck, qui plus est accro à l'alcool et à la drogue. Aussi le film est bien construit nous relatant au fer et à mesure le massacre de ces huit infirmières dans un premier temps ainsi que l'enquête, puis en y revenant sous formes de flash backs pour vraiment découvrir toute l'atrocité de ce qu'avaient subit ces étudiantes. Malgré lui il se fera arrêter , en étant toujours aussi sur de lui que personne ne le reconnaisse et pourtant....... La conclusion du film se veut malsaine à un point rarement égalé, ou on retrouve le sieur speck dans sa cellule pendant une interview disons changé , un sentiment très bizarre et encore plus effrayant m'a traversé en découvrant en quelque sorte la vraie personnalité (peut etre) car on le voit sous un autre jour d'une certaine manière pour ne pas en dire plus ,de qui était vraiment richard speck , un homme dérangé et dangereux.
Portrait de Dante_1984 Dante_1984
I am Legend - 1124 critiques
publié le 27/11/2009 - 10:53
8
 

Portrait d'un être méprisable

Inspiré de l’histoire vraie de Richard Speck, Chicago massacre retrace le parcours sanglant de cet être méprisable, égoïste et sans scrupules. Sa devise : « Je fais ce qu’il me plaît, quand je le veux. » Il s’est introduit dans une résidence d’infirmières. Puis, il les a attaché, violé et tuer sans le moindre remord. Un massacre dont l’opinion publique ne sera pas mis au courant à cause des émeutes raciales qui sévissent en cette année 1966. Les inspecteurs jouent contre la montre afin de découvrir le meurtrier. Sans quoi, le dossier sera enterré sous peu. Une pression supplémentaire sur leurs épaules. Grand habitué des biopics sur les plus célèbres serial-killers (Ed Gein, Dennis Radder, Albert de Salvo…), Michael Feifer reconstitue le quotidien d’un personnage haïssable au possible. On découvre le massacre qu’il a perpétré sous forme de flashbacks, au fur et à mesure que l’histoire avance. Un moyen de se mettre dans la peau des victimes, puisqu’il les entraîne une à une dans une pièce isolée. On reste donc dans l’expectative de connaître ce qu’il arrivera à la prochaine malheureuse de ce cruel jeu macabre. La manière de retranscrire les évènements à la manière d’un documentaire, permet au film d’atteindre un réalisme saisissant. La caméra se retrouve toujours proche des protagonistes. En conclusion, Chicago massacre montre le portrait d’un serial-killer qui n’a plus rien d’humain. Le réalisme que procure Michael Feifer à son film permet de se plonger instantanément dans l’histoire.
Portrait de Rockab Rockab
Graine de psychopathe - 211 critiques
publié le 21/01/2009 - 20:51
8
 

Parker lewis massacre...

Très bonne surprise que ce "Chicago massacre" inspiré de la vie du tueur Richard Speck! Tout en brodant un peu au tour de la triste réalité, et même en prenant carrément quelques libertés avec les faits, le film reussi l'exploit de retranscrire un portrait assez fidèle du psychopathe ricain susnommé, campé par Corin Nemec (souvenez vous, "Parker Lewis ne perd jamais"...) , qui s'investit bien dans son role (il est bien malsain et bien torturé comme il faut le bougre, chapeau bas!). La peloche apporte son lot de scènes dérangeantes, et est intelligement construit sur les flashbacks de la nuit ou Speck a commis ses atrocités. simple, mais efficace...et Michael Feifer prend le parti de privilégier une ambiance sordide, poisseuse, plutot que de verser dans un tourbillon de gore qui aurait certainement donné moins de force à son histoire, en l'éloignant d'une certaine réalité. De plus, les amateurs, comme moi, erf erf erf, auront le plaisir de retrouver la somptueuse et trash Debbie Rochon, dans un petit role qui lui sied à merveille (enfin, je sais pas vraiment si c'est un compliment pour elle...enfin, bon, moi j'l'aime bien la chère Debbie). Et pour les autres, y'a aussi Tony Todd de la partie! On regrettera cependant quelques autres second rôle dont le jeu laisse un peu à désirer (l'inspecteur, là, il surjoue pas un peu quand même? c'est un peu lourd...) mais bon, on s'en accomode quand même ! Et mention spéciale à la fin du métrage, ou Feifer retourne "l'interview", bien réelle, prise secrètement dans la cellule de Speck, dans la prison de Joliet je crois...dans le domaine du malsain, ça vaut son pesant d'or...
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