Black Dawn : dernier recours

Critiques Spectateurs de Black Dawn : dernier recours

6.0
Black Dawn : dernier recours
Un ex-agent de la CIA, Jonathan Cold, aide mystérieusement des terroristes à obtenir une arme nucléaire destinée aux États-Unis. Le sort de millions de gens se trouve dans la réponse à cette question difficile… Dans quel camp se trouve Cold?

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Portrait de Dante_1984 Dante_1984
I am Legend - 1124 critiques
publié le 14/10/2010 - 12:32
6
 

Un retour en bien meilleure forme

Après un catastrophique premier volet, l’agent Jonathan Cold revient pour une nouvelle mission. Cette fois-ci, il aura fort à faire avec des terroristes bien décider à faire exploser leur petite bombe nucléaire au centre d’une grande mégalopole américaine. Tout le monde – du moins, les personnes l’ayant vu – garde un sombre souvenir de L’affaire Van Haken véritable étron du cinéma d’action et affront à un public amateur du style de Steven Seagal. Pour cette suite, exit Michael Oblowitz et sa folie maniérée pour des ralentis à outrance et à des angles de caméras plus vomitifs qu’efficaces. A la place du piètre cinéaste, Alexander Gruszynski se met aux commandes de cette suite. Davantage cantonné à la direction photographique de films (Tremors, Richard au pays des livres magiques, The craft et Risque maximum pour les plus connus), il s’agit de ses premiers pas dans la réalisation. D’emblée, on peut souffler sur une réalisation sobre et sans fioritures. La rupture avec le travail de son prédécesseur est frappante. Certes, ce n’est pas du grand art, mais au moins le réalisateur se concentre davantage sur l’action en elle-même plutôt que sur d’exaspérants effets de mise en scène prétentieux et désuets. Le récit, bien que classique sur le fond, se révèle également moins confus. On décèlera quelques imperfections ça et là, mais globalement on est bien au-dessus du scénario alambiqué et « je-m’en-foutiste » de L’affaire Van Haken. Ajoutons à cela une brochette de second couteau potable et l’on obtient ce qu’aurait dû être la première aventure de Jonathan Cold : une série B d’action rythmée, nerveuse et surtout, distrayante. Bref, Black dawn parvient sans le moindre mal à tirer un trait sur le catastrophique film de Michael Oblowitz. Davantage académique sur la forme, moins poussif dans son déroulement, voilà un DTV somme toute honorable qui ravira les amateurs de Steven Seagal.

Devinez le film par sa tagline :

By the end of the dance, some of the sorority sisters were dead on their feet.
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