August Underground's Penance

Troisième et dernier volet d’une trilogie agressive et provocante, la franchise August underground s’achève avec ce Penance (Il était temps !). Rien n’a changé depuis le premier volet, toujours cet amateurisme horrible et sans justification dont il nous incombe de supporter le chaos ambiant via une caméra épileptique. Fred Vogel récidive une dernière fois pour notre plus grand malheur. Il ne fait preuve d’aucun soucis de cohérences envers son récit décousu et inepte. On peut s’interroger sur sa santé mentale. Est-il sain d’esprit ou aime t-il réellement filmer et participer à la souffrance d’autrui ? Comment peut-on faire trois films aussi merdiques et identiques. S’il avait au moins eu le cran de corriger quelques erreurs. Mais non, il se borne dans un délire scabreux et putride. Apparemment, cela l’amuse beaucoup de réaliser de telles immondices. D’autant plus que la plupart des scènes sont tournés avec les pieds. De ce fait, l’action est complètement illisible. Un maelström informe et repoussant à fuir comme la peste. En conclusion, la trilogie August underground mérite amplement sa réputation sulfureuse. Néanmoins, cela ne signifie pas forcément que la qualité est au rendez-vous. Gratuit, glauque, obscène, les adjectifs ne manquent pas pour définir August underground. Le mot arnaque ou escroquerie me vient en premier à l’esprit. Je tenais à signaler que je n’ai pu regarder la trilogie d’un trait de par sa violence et ses soubresauts pouvant vous donner le mal de mer sur la terre ferme. Toutefois, j’ai usé et abusé de l’avance rapide lors de leur visionnage. Une chose qu’il m’arrive très rarement de faire. Il y a un début à tout.