Meatball machine
Critiques Spectateurs de Meatball machine
Alors que de mystérieux parasites semblent s’en prendre au plus dépressifs de la terre, les transformants en organismes mutants avides de cibles à contaminer, Yoji, un jeune puceau introverti se morfond dans une petite usine de pièces détachées comme tourneur-fraiseur. Ses seuls moments de liberté passés lors de sa pause déjeuner à épier sa jeune voisine Sachiko, lui procurent ses émois sexuels. Alors qu’il vient à peine de déclarer sa flamme à la jeune Sachiko, cette dernière se fait infecter par un organisme, accidentellement rapporté dans sa chambre par Yoji qui le croyait inerte, transformant sa bien aimée en une machine à tuer. Le jeune homme désemparé trouvera-t-il le moyen de sauver sa dulcinée ?
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publié le 10/04/2010 - 13:32
Des parasites extraterrestres voraces
publié le 14/08/2008 - 17:52
Playing with Humans
L'intérêt de Meatball Machine réside donc ailleurs: d'une part dans un propos fort intéressant, qui n'est pas sans évoquer les univers respectifs de Cronenberg et Tsukamoto avec malgré tout un regard personnel sur le sujet exposé; de l'autre dans une toile de fond sociale habilement traitée, loin des caricatures complaisantes qu'on a trop souvent coutume d'étaler avec des moufles dans le genre. L'ensemble met d'emblée en scène les « monstres » de l'histoire et leurs actions, tandis qu'en parallèle, il s'immerge dans le quotidien maussade d'un jeune homme proche de l'autisme, travaillant dans une usine, évitant le contact avec autrui du mieux qu'il peut et sexuellement frustré. D'un côté et de l'autre, le film n'en fait jamais trop, misant sur une approche froide, dépouillée, « réaliste », sans exclure toute fantaisie pour autant (le meurtre du gosse d'abord attaqué par une créature pieuvresque puis réduit en purée de viande après être passé sous les roues d'un camion, le tabassage du personnage principal par un travesti au sortir d'une projection pornographique). Par la suite, le récit prend peu à peu une tournure sentimentale avec cette love story entre deux êtres que tout rapprochait, mais dont l'union sera rendue impossible par l'unique faute des aliens. Résumé ainsi, voilà qui sent bon l'eau de rose avec un peu de mousse verte à la surface, à l'exception près que la finesse du traitement change considérablement la donne.
Même si l'indigence du budget se devine sans effort, même si certains SFX foireux auraient pu se voir supprimés au montage, on y croit, et c'est l'essentiel. Dommage cependant que la bête semble avoir tout dit après une soixantaine de minutes et se perde un peu dans son interminable duel de machines. Heureusement, la discussion finale des extraterrestres, aussi hilarante sur le coup que terrible en elle-même, vient boucler Meatball Machine de la plus audacieuse des manières. Un film imparfait, sans nul doute – ça manque de temps et d'argent –, mais qui a le mérite d'administrer un bon coup de fouet à un certain cinéma underground nippon peinant à recouvrer la fougue des vieux maîtres du genre (Ishii, Tsukamoto, Sato). Yudai Yamaguchi et Jun’ichi Yamamoto, deux auteurs à suivre !
publié le 19/06/2008 - 12:34
Mmmm good meat...
publié le 12/06/2008 - 12:11
Réponse à NewCharlieSeen
publié le 12/06/2008 - 08:46
Les intégristes du site vont être ravis!