Taxi driver
Critiques spectateurs
Réalisateur: Martin Scorsese Avec Robert De Niro, Harvey Keitel, Jodie Foster, Cybill Shepherd, Albert BrooksInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 07/01/2015 - 00:17
Taxi Driver
Très bon film, avec de très bonnes séquences et une montée en pression du Taxi Driver de toute beauté, ce qui auront connu dans leurs vies des périodes difficiles et il y'en a forcement beaucoup ici, comprendront ce pétage ce câble progressif, je suis monté en pression en même temps que le film.
Très bon acteurs évidemment... Robert De Niro parfait que je n'avais jamais vu aussi jeune, Harvey Keitel que j'adore, toujours très sympa à l'écran et Jodie Foster qui dégageait déjà beaucoup. bonne réalisation mais sans plus, image dégueulasse..
Malgré tout je ne lui trouve pas assez de qualités pour le mettre dans ma liste de films préférés.
publié le 01/10/2013 - 13:35
Une vie de merde
publié le 27/01/2010 - 22:17
Incontournable
publié le 21/08/2009 - 11:50
Mon avis
Bien différent du vigilante que les journaux veulent faire croire, le chauffeur interprété par un De Niro taillé sur mesure pour le rôle, fais part aux spectateurs de ses états d’esprits durant ses errances nocturnes à travers la froideur métallique de la carcasse de son Taxi. Considéré comme avant-gardiste par les critiques de l’époque, le film est le premier à traiter des résultantes cérébrales de la guerre du Vietnam. Véritable coup de génie de la part de Scorsese, ce dernier oblige le spectateur à se restreindre à la vision sociétale de Travis Bickle, nous immergeant alors dans un monde corrompu où la paranoïa règne en maitresse incontestée. Selon lui, De Niro représente le cauchemar américain, l’anarchiste s’en prenant au pouvoir, s’attaquant à la base commune du tout à chacun : le travail. Et cela, même si ses travailleurs exercent un métier de proxénète. Pourtant le réalisateur ne condamne jamais ses actes, optant plutôt pour une mise en garde subliminale à travers l’expression de violence qui envahit Bickle. Expression qui s’étend jusqu’à son entrainement rigoureux des armes à feux et à sa cultissime réplique : « You Talkin’ To Me ? » totalement improvisée par Robert De Niro et reprise dans de nombreux films faisant mouche à chaque fois.
Le personnage principal est un adepte des cinémas pornographiques sordides et la vision de la femme dans le film n’est guère plus élogieuse. De la putain de 12 ans à la froide secrétaire, Scorsese fait évoluer son personnage dans un monde machiste à souhait mais qui dépeint pourtant une triste réalité : la nuit, la femme est sale, sale comme tous les hommes qui l’entourent et la chaleur qu’elle peut nous insufflée en journée s’est totalement évanouie dans la jungle urbaine. D’ailleurs, Travis Bickle est totalement infecté par les putes qu’il voit à l’écran et lors de ses errances nocturnes, ce qui l’amènera à aller voir un film porno avec Betsy pour laquelle il craque, la faisant fuir après dix minutes. Véritable contraste entre deux mondes que tout oppose, celui du jour et celui de la nuit. Afin de se préparer à son rôle, De Niro a étudié les maladies mentales et a travaillé 12 heures par jour dans un taxi local. Totalement investit et conquis par le scénario, il accepta même de sacrifier près des 4/5 de son salaire pour que le budget alloué au film lui permette de sortir en salle.
Si Scorsese met en garde, il laisse pourtant le final aller à la libre interprétation, un peu comme Ferrara le fera avec Bad Lieutenant en 1992. En effet, le massacre des proxénètes peut-être vu comme salutaire, signe d’une quète de rédemption, un acte plutôt commun et important dans le cinéma du réalisateur américain, tout comme il peut-être vu comme l’accomplissement d’un acte pervers et jouissif. Peut-être au final est-ce un peu des deux. Bickle sera d’ailleurs présenter comme un héro populaire par la presse locale, un peu comme le fut Bronson dans « Un justicier dans la ville » bien que le partit prit de Michael Winner soit nettement plus simple à déceler. Cette confusion, totalement voulue, est expliquée par Scorsese comme s’il n’y avait ni blanc ni noir mais une nuance de gris. A ce sujet, il présentera Travis Bickle comme « quelque part entre Charles Manson et Saint Paul ». Et c’est surement ce qui fait toute la force du métrage et assène un violent coup de boule au spectateur comme pour le réveiller et lui dire « Regarde ce que cache les rues ».
Au delà des images, « Taxi Driver » est un pur composé de génie. Le scénario de Paul Schrader est respecté à la lettre, chose assez rare chez Scorsese que pour être mentionnée. Toute la puissance des écrits réside dans leur côté quasi-autobiographique : le scénariste, délaissé par sa copine de l’époque, développa une obsession pour le cinéma porno et les armes à feux. Le film est desservis par un casting 5 étoiles, on y retrouve, en plus de Robert De Niro, Harvey Keitel, Jodie Foster et même Martin Scorsese dans une scène jugée ultra misogyne. C’est aussi la dernière composition du grand Bernard Hermann qui décédera avant la sortie de Taxi Driver. Il est le chef d’orchestre de nombreux films dont ceux d’Orson Welles, de François Truffaut où d’Alfred Hitchcock. Scorsese lui dédiera d’ailleurs le métrage. Le film remportera la palme d’or au festival de Cannes en 1976.
publié le 16/08/2009 - 11:27
Mon avis
publié le 03/07/2009 - 19:07
Trop déçu...
publié le 10/04/2009 - 21:42
You talken to me?
publié le 23/02/2009 - 11:28
Immanquable
publié le 16/12/2008 - 23:02
Mouais
publié le 01/01/2007 - 00:00
Travis et son taxi
publié le 01/01/2007 - 00:00
Ahurissant
publié le 01/01/2007 - 00:00
Déçu
publié le 01/01/2007 - 00:00
Les débuts du grand Bob