The Asphyx : L'Esprit de la Mort

Même si le film de Peter Newbrook est décrit comme étant une perle longtemps introuvable, ce n’est pas une merveille pour autant. Je suis peut-être un peu dure, mais certaines erreurs de montage (voir l’accident de bateau) et ses technologies trop rétro n’aident pas à plonger véritablement dans cette course à l’immortalité. En effet, j’ai aimé le concept de capture de l’esprit de la mort sans adhérer à l’utilisation des faisceaux lumineux. De plus, les différents procédés pour simuler la mort m’ont semblé stupides. La scène avec la guillotine illustre parfaitement cette idée. Autre insatisfaction technique : le format 16/9 proposé par Néo Publishing mutile affreusement les images. Quel gâchis !

D’un autre côté, j’ai trouvé l’histoire bien construite et sa conclusion pertinente. C’est intéressant et malin. L’ensemble est remarquablement interprété avec en tête un Robert Stephens impeccable. Seule la fille du philanthrope manque de crédibilité à mon goût.

Le gothique anglais peut donc être fier de The Asphyx. Après, un peu plus de rigueur dans l’écriture et dans la réalisation aurait pu en faire une véritable œuvre culte.