Prisonniers du Temps

… et la petite aventure qui va avec.

Voilà le genre de production qu’on à plaisir à regarder un dimanche après-midi pluvieux. Des acteurs connus versions « jeunes », les plaisirs des paysages français fantasmés et le moyen-âge version cinéma.

L’histoire et simpliste au possible, l’amourette fleur bleu est présente pour tout les cœurs d’artichauts et on a même droit à un peu de SF cheap.

Bref, un divertissement qui ne fait de mal à personne et surement pas à nos neurones. De la bonne tv, qui fat vendre du Coca… donc ne boudons pas notre plaisir, de revenir à notre crédulité d’enfants où l’on rêvait de chevaliers, de princesses et d’aventures.

Avec le thème du voyage dans le temps, on a les bons (comme l'effet papillon) et les mauvais (autant ne pas les nommer, il y en a en quantité industrielle). Celui-ci est dans la deuxième catégorie. L'histoire...bof, si on peut la qualifier de médiocre, c'est déjà bien gentil pour les créateurs. Ils ne vont pas pour l'originalité et nous lancent dans une aventure sans intérêt avec des acteurs qui jouent comme des pieds. Vraiment comme des pieds. Le film multiplie les anachronismes, ce qui le rend encore plus atroce (les gens du Moyen-Âge parle comme nous, n'ont pas de maladies, aucune spécificité, ils sont propres, ils ont des croyances modernes, bref, des gens de leurs temps), sans compter qu'on se contre-fout des personnages. Si au moins on pouvait en voir mourir quelques uns. Malheureusement, nous n'avons pas pu avoir ce plaisir. À fuir!

Une nullite en puissance franchement d ou est ce qu il sorte les acteurs certainement du moyen age pour leur prouesse dans ce film vraiment a eviter.

Voilà le film accumulant le plus d'invraissemblances historiques alors que paradoxalement, il était censé être bien pensé. Aussi embêtant que le livre éponyme, Timeline s'appuie sur un scénario inexistant et terriblement idiot, des acteurs jouant au plus mauvais rôle et des scènes sans beauté, sans grandeur et sans âme. Un petit cinéma bidon comme on aimerait voir disparaître un jour pour le plus pur bonheur des cinéphiles. En tous cas, si ça c'est le Moyen-Age, je pense que je dois arrêter de donner cours. Quelle sotise!