The Woods

The Woods est un film moyen.. ça part pourtant bien car la première heure est bien foutu, avec une bonne ambiance, l'atmosphère pesante s'installe doucement et on ne sait pas ou l'on ce dirige, c'est énigmatique, de plus la réalisation est bonne, la photographie est belle, les teintes de couleurs chaudes sont biens choisies, on est devant un bon film et puis c'est la catastrophe, comme si le réalisateur n'avait pas trouvé de fin valable à son oeuvre, il bâcle.. Plus rien n'a de sens, on ne sait plus pourquoi il ce passe tel ou tel événement, la fin est incompréhensible, quel gâchis...

Amis insomiac(ques), j'ai une bonne nouvelle il y a une alternative aux somniféres pour dormir j'ai nommé "the woods" en vente depuis 2005 car je dois avouer qu'attendre prés d'1 heure 10 avant qu'il ne se passe quelque chose un tant soit peu excitant, c'est du foutage de gueule!! Je suis trés étonné de la part de mckee aprés son précédent film "may". Original, détonnant et dérangeant de nous avoir pondu une histoire de pseudo sorciéres sans aucune originalité, totalement prévisible!! Bon je sais que ce n'est pas lui qui a fait le scénario mais quand meme, je trouve le film mou, très loin d'etre angoissant, les rebondissements sont téléphonés!! Seule la scéne finale m'a quelque peu tenu en haleine (15 minutes), l'interprétation est correcte (surtout patricia clarkson) et bien sur le plaisir de revoir bruce campbell!! Heureusement sinon c'était le zero pointé.

The woods est un petit film réalisé par Lucky McKee dont c'est mon premier film. Autant je ne suis pas déçu par le scénario et par la maîtrise du réalisateur, autant le film laisse un petit gout amer en arrière bouche qui est assez désagréable. Je m'explique. Effectivement le scénario est plutôt bien foutu, très original avec notamment un environnement et une époque peu utilisés dans ce genre de film. Nous sommes en 1965, dans un pensionnat pour jeunes filles perdu au milieu des bois. Une légende se raconte alors dans les couloirs de l'école et autour des bois. Et cette légende s'avère être vraie. L'héroïne décide alors de prendre les choses en main pour se sortir de là. On se retrouve donc avec un film sur des esprits mais qui n'est pas vu ni filmé comme un film classique de fantômes. On a plus la sensation de voir un film fantastique au ton assez grave et à l'environnement oppressant. La réalisation est très bien maîtrisé. Les plans se succèdent et sont bons, on ressent bien l'aspect sombre et inquiétant de la forêt mais aussi du pensionnat qui est dans un état assez vétuste. La fin, bien que balancée trop rapidement à mon gout reste bien rythmé et assez effrayante avec un jeu de lumière tout en noir et ocre des plus réussi. Par contre, on sent un franc manque de moyen pour réaliser ce film, ce qui fait qu'on ressent une fin bâclée et certaines incohérences au niveau du scénario. Je pense notamment à la sortie de la maladie du père de Heather (l'héroïne) ou encore l'intérêt de mettre des pierres en équilibre. Quoi qu'il en soit, les actrices sont assez convaincantes et tiennent bien leur rôle. Les "méchantes" enseignantes sont assez inquiétantes, avec une directrice ambiguë qui dérange mais que l'on veut croire gentille, ainsi que des profs bien flippantes. Au final, The Woods reste un petit sympathique qui ne casse pas des briques mais qui reste original. Hélas, il est un peu mou et l'ambiance peine à s'installer ce qui justifie ma note. Mais il reste assez surprenant et dépaysant dans le sillage des films de genre.

Après son formidable MAY, Lucjy McKee revient avec ce très bel hommage aux films d'épouvante athmosphériques, des classiques du gothique (on pense à du Terence Fisher, Mario Bava ou du Tim Burton) au terrifiant SUSPIRIA du maitre Argento.

Le lien avec ce dernier est d'ailleurs le plus palpable tant les deux histoires se ressemblent (une institution pour jeunes filles, une ambiance surnaturelle inquiétante, une menace pesante, des disparitions inexpliquées...). Pourtant THE WOODS acquière sa propre personnalité avec une mise en scène impeccable et raffinée qui distille une narration envoutante. Comme dit précédemment, le gros intérêt du film repose sur le mystère et le climat de conte de fée macabre tout en dévelloppant des personnages nuancés et attachants.

Au final, même si le film enchante l'oeil plus qu'il n'effraie véritablement, on ressort détendu et satisfait d'avoir pu assister à un bon film soigné et sincère qui va à contre courant des productions horrifiques actuelles donnant dans le bain de sang facile. On regrettera seulement un dernier quart remonté par la production, occasionnant un final expéditif mal assorti au reste du métrage. Qu'importe, THE WOODS a de très beaux restes....

Bon bah contrairement aux autres avis je dois dire que je n'ai pas aimé ce film, il ne se passe rien quoi, ce n'est pas qu'on s'ennuie vraiment, mais y'a rien, y'a pas de suspense, pas de trucs effrayant, pas de gore, l'histoire est sympa, mais sans plus, a aucun moment on a peur, ou on sursaute, ou on a le droit a un truc bien crade, rien quoi ! quelques coups de hache vers la fin, mais c'est tout, il n'est pas nul, mais pas bon non plus.

"The woods" se déroule en 1965 et l'illusion est si parfaite que l'on a l'impression que le film a réellement été tourné à cette époque glorieuse ou il passait des séries telle que "Chapeau melon et bottes de cuir". Par ailleurs, même la musique semble être d’époque.

Réalisateur de l’étrange et sublime « May », Lucky McKee nous offre un casting exclusivement féminin et brillant à l’exception de Bruce Campbell qui dispose d’un rôle différent de ceux qu’il a l’habitude d’incarner. L'ambiance pesante de "The woods" reflète avec justesse le désespoir et la solitude de la jeune Heather Fasulo. Ce qui rend l’atmosphère si particulière est principalement dû à la froideur des professeurs du pensionnat, et plus précisément à celle de la directrice ; l’énigmatique Mme Traverse interprétée avec brio par la ravissante Patricia Clarkson. Contenant quelques rares moments véritablement effrayants, ce n’est ni la peur ni le sang qui règnent en maître mais plutôt la relation qu’entretien Heather avec les pensionnaires, les professeurs, ainsi que Mme Traverse. Le bois entourant le pensionnat est un personnage à lui tout seul. De plus, les voix qui en émanent sont parfaitement angoissantes.

« The woods » transmet le message de la perte de l’innocence d’une façon prononcé (ex. le lait empoisonné ou encore le carnage qu’heather livre contre les sorcières lors du final). Le final est, comme je viens de le citer, un véritable carnage gore savoureux bien que restreint au niveau du temps.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un film de cette qualité! C'est pour moi, une réussite majeure du cinéma d'épouvante! L'ambiance du film est étonnante, tour à tour mystérieuse, intriguante, puis progressivement inquiétante, angoissante, paranoiaque... Le scénario est très malin, et ne dévoile ses cartes que progressivement, laissant l'atmosphère du film vous envelopper comme un manteau irrésolu. Les acteurs sont formidables, et la mise en scène brillante, inventive et surprenante. Le spectaculaire, ne manque pas non plus, et est impeccable de maitrise visuelle. La fin à un coté très Dario Argento dans ses meilleures heures, ce qui n'est pas un mince compliment! Un pur chef d'oeuvre!!!

Un bon et beau film fantastique old school très appréciéable . Et puis quel plaisir de voir Bruce Campbell ! Bien que se performance soit courte elle est fortement correcte . Le film m'a fait beaucoup pensé à Suspiria d'Argento mais en bien moins bon , évidemment . Une jolie surprise .

Ne connaissant pas McKee avant Sick Girl, je voulais découvrir ce petit métrage. Un moment ennuyeux qui fait quand même passer une petite heure et demie agréable un dimanche de pluie... Sympathique mais sans plus... Prévoyez quand même du café pour ne pas tourner de l'oeil...^-^