Mad Jake

Mad Jake est un bon film typique des années 80 . un Dvd avec deux films que j'ai acheté 1 euros chez Cactus Films, un disque avec une face A et une Face B ... bizarre, la qualité de l'image est dégueulasse, on dirait une K7 vidéo mais le pire reste certains doublage complétement raté .

L'histoire n'est pas super original mais l'ambiance du film rattrappe le tout, il n'y a pas de temps mort, on ne s'ennuie pas. tout est crasseux, on se croirait dans un mélange de Massacre à la tronçonneuse et de Détour Mortel .

La forçe du film, c'est les personnages de la famille des psychopathes, la famille à Jake ont tous des gueules de con (con mais charismatique) Jake est vicieu, légerement perver, toujours calme et aime l'humour noir, c'est le meilleur personnage de l'histoire et on s'y attache facilement, ses fils sont pas mal non plus, un gros attardé (qui rappelle Leatherface) et un maigre complétement barré, tous ça rappelle étrangement massacre à la tronçonneuse ! quand au bourgeois d'Atlanta, la pauvre famille de victime, je reste un peu déçu car ils ne sont pas vraiment travaillé, les parents sont transparents, le fils un peu trop curieux à le charisme de paul le poulpe et la gamine handicapée n'est pas extraordinaire non plus.

Pas mal ... un film à voir pour se détendre et se fendre la gueule.

Mais que voilà un bon film que j’ai trouvé dans les oubliettes de la seconde zone ! Mélangeant habilement LA COLLINDE A DES YEUX (pour son pitch), MASSACRE A LA TRONCONEUSE (pour le coté crade) et MASSACRE A LA TRONCONNEUSE 2 (pour le coté comique), le seul film de Tucker Johnston peut se vanter d’avoir su faire tourner une sauce qui au départ était assez improbable. La mise en scène, sans temps mort, insiste sur l’essentiel : la survie d’une famille banale en proie à une bande de dégénérés. Le film fonctionne malgré un manque cruel de scènes réellement gores. Quelques plans par si et quelques plans par là très agréables, sans plus. Et pourtant l’on se plait à suivre les mésaventures des différents protagonistes. Et c’était sans compter sur les comédiens qui s’en donnent à cœur joie. Danny Nelson et le regretté Chtistian Hesler sont géniaux et j’ai grâce à eux passé un agréable moment devant mon écran. Ce long-métrage est pour moi l’un des derniers exemples d’une époque révolue : les années ’80. Ces films qui même s’ils n’étaient pas toujours très finauds avait le mérite de nous divertir avec fougue et passion. Passez au dessus du lamentable doublage français pour vous laisser emportez le temps d’un instant sur une vague qui peine à revenir dans les établis de nos vidéoclubs.