Cujo

Quelle interprétation, quelle gueule, quelle maquillage ! J'ai été agréablement surpris par le dressage du chien et par sa bouille d’enragé. A l'’heure du digitale, il serait aisé de faire mieux mais en 1983 c'’est tout simplement une vrai performance.

Hormis ce chien, les autres acteurs ne sortent pas du lot, ils sont moyens et il est vrai que la VF du gamin est insupportable mais bon ce qui m’a le plus déçu c’est les libertés que s’est permise le réalisateur au regard du texte de Stephen King qui lui signe une œuvre magistrale avec ce Cujo.

A noter que le gamin va se révéler plus tard dans Madame est Servie en jouant le fils d’Angela Bower, Dee Walace (la mère) on la voit dans ET et le père lui se révélera dans la série Le juge et le pilote.

Je regrette beaucoup que le coté violent du garagiste n’ait pas été exploité et bien entendu le happy end détruit ce qui aurait pu être tout simplement jouissif de faire payer l’adultère jusqu’au bout. Le film grandit l’héroïsme de la mère là où le livre la punit en lui enlevant la vie de son fils.

Quoiqu’il en soit j’invite les internautes de ce site à regarder ce film, cantonnez-vous à regarder le chien car il est tout simplement sublime !

Conclusion : L’antithèse de Beethoven ou Cujo le Crypto-communiste

Bonus Time : Cujo n’aime pas la police.

Le réalisateur Lewis Teague par le biais du roman de Stephen King, sera bien mettre le tout en valeur (le Mr s’étant déjà donné au film d’animaux tueurs, avec le sympathique L’incroyable Alligator). Bon quelque entorse à l’histoire originale (certaine scène ne se déroule pas comme le livre, ou même certains personnages n’ayant rien à faire la dans certaine situation) Mais qu’importe le tout est presque respecté à la lettre.

Mais la ou Cujo en film ne se veut qu’être un concours hasardeux de circonstance, nous amenant à croire que Cujo est juste la pour faire le mal autour de lui comme lui indique de faire sa nouvelle maitresse la rage, Le bouquin lui au moins justifie la présence et la démence de ce chien. Car n’oublions pas que Cujo est aussi une histoire d’adultère, et je tiens a faire la comparaison du livre car toute la signification de cette histoire viens de la.

La femme trompant son mari lui expliquera(dans le bouquin) qu’elle se sentait seul et vieillissante et cela lui fessait peur, peur de la solitude, car son fils de 5 ans bientôt partirait des journées complète, à se truc que l’on nomme école, pendant que lui serait au boulot, donc peur de vieillir, peur de tout, et justement la démence envers elle de Cujo sera justifié car lui seul enseignera ce qu’est la véritable peur, quel qu’elle soit : la peur de solitude (l’enferment dans son propre véhicule) la peur de perdre un proche(son enfant de 5ans agonisant dans ce véhicule même) En gros il lui apprendra que la peur n’a rien d’effrayante à l’imaginer contrairement à devoir la vivre.

Lewis Teague arrive sans mal derrière sa caméra à nous faire craindre ce gros chien, donc l’allure et la saleté se mélangeant au poils de cette animale est tout aisément bluffant est arrive à faire ce que le King souhaité, nous faire peur, car Cujo fait son boulot à merveille ! Petit reproche encore, lors des attaques du chien, Lewis à tendance de vouloir filmer le tout d’un peu trop prés ce qui à mon gout rend ces scènes d'attaque brouillonnes, car le chien et sa victime bougeant assez vite que filmé le tout en gros plan n’était pas non plus l’idée du siècle.

Mais je chipote la, Cujo et un excellent film donc Stephen King peut en être fier, même si la fin du film s’en bon le Happy forcé j’ai nettement préféré celle du livre ou vraiment règne folie et noirceur, ce qui allait bien mieux dans l’ordre des choses.