Whispering corridors : Memento Mori
Critiques Spectateurs de Whispering corridors : Memento Mori
De : Tae-Yong Kim, Kyu-Dong Min
Dans un collège sud-coréen pour jeunes filles, Min-ah est déconcertée lorsqu'elle découvre un journal intime que deux de ses camarades rédigent de concert. Alors qu'elle en prend connaissance, elle est la proie d'étranges hallucinations. Afin de pouvoir le lire plus en détail, Min-ah feint un malaise et est transportée à l'infirmerie. Là, elle est le témoin involontaire d'une étreinte amoureuse entre Hyo-shin et sa petite amie Shi-eun, les rédactrices du fameux journal. Mais quelques temps plus tard, alors que les filles s'apprêtent à passer l'examen de santé annuel, Hyo-shin se jette par la fenêtre. Contre toute attente, Shi-eun ne semble pas être affectée par cet accident et affiche un visage indifférent dans les jours qui suivent. C'est à partir de ce moment-là que se manifestent dans l'école d'étranges phénomènes qui vont peu à peu bouleverser la vie de Minh-ah.
Inscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour publier une critique
publié le 08/08/2010 - 18:47
L'horreur à la sauce asiatique
publié le 27/06/2008 - 14:30
Belle réussite
Difficile de chroniquer en quelques lignes l'oeuvre du duo Tae-Yong et Kyu-Dong tant leur Memento fait preuve d'une richesse fondamentale et formelle jusque là insoupçonnables. Magistralement bien réalisé, tout en étant à la fois d'une grande retenue et bien souvent libre de tout mécanisme cliché et déjà vu, ce véritable chef d'oeuvre s'accompagne d'un onirisme permanent, jouant la carte de la surprise et du rebondissement. On doute aussi, on se pose des questions et l'on veut connaître le pourquoi du comment, faute d'une intrigue suffisamment accessible. En fait, le duo de cinéastes nous dispersent peut être un peu trop, nous laissent sur le rebord de la touche (surtout en plein milieu de métrage) à trop vouloir "cacher".
Impossible à cerner et à classer, à la fois oeuvre sociale, politique et purement cinématographique, Memento mori peut se vanter de mélanger à la fois de véritables dénonciations (pouvoir des professeurs, autorité de l'éducation nationale, homophobie) et proposer dans le même bol de l'épouvante. En résultent alors des séquences divines (la jeune fille et son piano), carrément émouvantes (la relation entre les deux lycéennes, pleine de charme) ou alors bien flipantes (les portes qui se ferment seules). A saluer la performance des actrices notamment la formidable et sublime Kim Min-Sun. C'est quand même vachement bien.
publié le 27/06/2008 - 13:42
Coréânerie
publié le 01/01/2007 - 00:00
Mon Avis