L'Exorciste

Le film le plus fascinant .. le plus vrai, le plus touchant.. la peur est profonde et psychologique , les acteurs sont d'une justesse surprenante.. L'exorciste est un film indémodable , toujours imité, jamais égalé .. A voir et a revoir ..

Je me suis fais plaisir et je me suis payer l'exorciste en DVD. Effectivement, j'ai quelques lacunes dans le domaine du film d'horreur, étant donné que je n'est commencé à en voir que depuis peu. Mais ce qu'il y a de bien, c'est que je peux mater de vieux films qui ont souvent bonne réputation et du coup je ne suis pas déçu. Par exemple, avec Christine ou avec Halloween premier du nom (celui de Carpenter) dont je ferai la critique plus tard. Donc, j'ai regardé le terrifiant exorciste un soir, tout seul, dans le noir. Et bien, c'est un des seuls films devant lequel je n'en ai pas mené large. Déjà, premièrement, le film est relativement bien foutu. Friedkin prend un malin plaisir à jouer avec nos nerfs. Il alterne de façon efficace entre des scènes d'horreur pures, comme la petite fille possédée, les aventures avec sa mère et les exorcismes purs, et entre des scènes qui tire plus du coté du film dramatique avec notamment la vie de Karas, la mort de sa mère et la perte de sa foi en Dieu. Les acteurs sont extraordinaires, à commencer par la petite fille qui joue avec une justesse effroyable. Elle est terrifiante, angoissante, avec un regard de chien fou et un rictus à faire fuir les crocodiles. L'acteur jouant le père Karas est aussi très convaincant avec son combat intérieur et sa volonté de fer pour aider la petite fille. La mère joue aussi très bien et cela m' amené à me poser des questions. Que faire si un jour cela arrive à mon fils ou à ma fille? Quelles seraient mes réactions? La musique joue aussi pour beaucoup dans le film. Une mélodie là aussi angoissante qui fait monter crescendo l'adrénaline. Musique qui est d'ailleurs devenue mythique. Le final reste surprenant et assez nihiliste, ne laissant finalement que très peu d'espoir dans la lutte contre les forces du mal et contre ses propres démons intérieurs. J'ai noter aussi la prouesse artistique au niveau du maquillage de l'enfant qui reste un modèle de réussite, à faire pâlir les productions actuelles et toutes les images de synthèse que l'on nous pond. Au final, l'exorciste s'impose d'emblée comme un film référence du genre, alternant les phases d'horreur et les phases de vie classique et jouant avec notre pauvres nerfs. Une réussite.

Protéger les spectateurs. Des lois de protection de santé mentale, de moralité d'expression ou tout simplement de groupe de censure ont été appliquées par certain pays afin de restreindre le contenu original du film L'exorciste. Il y avait belle et bien un ambulance face aux cinémas qui présentaient la projection du film L'exorciste en 1974. Cela face à des problèmes émotionnel ou de réaction d'hystérie involontaire ou par provocation hallucinogène de la part d'un jeune auditoire influençable et sensible qui ont assistés à sa projection en 1973 - 74. Source "ouverturefacile.com"

C'est tout simplement ça qui m'a poussé a le voir. Je n'étais pas effrayé au point de m'évanouir et tout ce qui s'en suit... Mais c'est vrai que c'est un film qui fait froid dans le dos. Dans mon classement, je le mets 5ème environ.

Ce film est énorme et surtout angoissant: ça c'est du vrai film d'horreur. Bravo!!

Après avoir recherché différents films sur le thème de l'exorcisme avec la perspective d'en trouver un pouvant égaler celui de William Friedkin, il a fallut me rendre à l'évidence, qu'un film pouvant l'égaler n'existe tout simplement pas.

Mais qui pourra surpasser Linda Blair et ses impertinentes lancées de phrase à faire rire ou rougir de honte n'importe qui ?!

Fut un temps les espoirs s'étaientt tournés vers Dorothy, mais le résultat s'est avéré du temps perdu à voir cette inqualifiable chose sur pellicule.

Mais le film ne s'arrête pas qu'à ce personnage et le reste ne se retrouve pas laissé bêtement à l'abandon.

Ellen Burstyn (la maman de la possédée) est somptueusement saisissante de réalisme, Jason Miller (le pere Karras) un prête assez culotté par son comportement drôlement inattendu de la part d'un prêtre... mais aussi un être profondément torturé de l'intérieur, sont autant exceptionnels que Linda Blair une fois possédée

Tout ce beau monde mêlée dans un combat face au démon, qui lui ait d'une tenace que même le fameux Max von Sydow aura du mal à vaincre ...

Et comme si cela ne suffisait pas, le film se targue d'avoir un score simple mais diablement efficace pour s'imprégner assez longtemps dans la tête après la fin du film.