Wrong side of town

Le catch, c’est cool. Pareil à l’écran et en l’occurrence, c’est tout à son honneur. Le réalisateur de Chaos, que je meurs toujours d’envie de voir, n’a pas tenté de révolutionner le genre. Mais avec Wrong Side of Town, il a apporté sa petite pierre à l’édifice. Comment ? Déjà en faisant haltes à quelques clichés agaçants du genre. Mêmes catcheurs dans la vraie vie, les protagonistes sont correctement joués. De plus, ils ne versent jamais dans la redite et ne tombe pas dans le piège du gentil parfait et du méchant abusivement salaud. Ensuite et c’est là le plus important, la mise en scène ne verse pas dans la surenchère. Elle reste certes virile mais insiste avant tout sur les personnages. Le traitement est donc particulier et réussi : le survival urbain d’action. Rapide et sans concessions, le film va droit au but. Du catch, des seins à l’air, Batista et des geules taillées aux couteaux. Que demander de plus ? Bien évidemment, il s’agit avant tout d’un film d’action avec tout ce que cela suppose comme contraintes. A ce titre, je regrette que les bastons soient un tantinet trop courtes à mon goût. Mais j’ai au final passé un bon moment que je ne regrette pas. Simple et efficace.