Battleship Pirates
Critiques Spectateurs de Battleship Pirates
De : Ricardo Ribelles
En 2097, sur une Terre ravagée, peuplée de créatures hybrides et anthropophages, vit Ragnarok, entité monstrueuse et descendance de Satan en personne qui vient de kidnapper une poignée de femelles humaines dans le but de les inséminer et générer ainsi une nouvelle espèce de démons. Le Baron, guerrier légendaire et officier d’Exorcio Deus Machine – une organisation militaro-religieuse luttant contre les forces du Mal – a pour mission d’éliminer les prisonnières et de mettre un terme aux agissements de Ragnarok. Mais les choses se déroulent au plus mal et Le Baron termine entre les griffes de la perfide Lady Pervertum qui lui réserve le moins envieux des sorts…
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publié le 28/08/2013 - 14:05
Gros gros serie Z
Dés la première seconde, on pleure. la photo est ignoble et les décors n'en sont pas. Les personnages se balladent dans la campagne locale, la garrigue. Les ruines sont de vieux batiments à l'abandon. l'économie est absolu. Et puis les personnages ouvrent la bouche, deuxième pétage de câble. écrits par un gosse de 8 ans, ils sont maladroits (le baron qui tente d'expliquer ses réactions débiles en parlant à... personne... juste pour que le spectateur ait une chance de comprendre le long métrage). D'ailleurs, il va falloir s'accrocher pour comprendre le déroulement, le montage étant anarchique, rien n'est clarifié et les bonhommes balançant un flot de conneries imbitables, on est vite largué. Seul le côté kitsch et religieux est clair : je suis une méchante démon, et je veux du cul pour faire reproduire Ragnarok (oui je sais, normalement, ce n'est pas un vilain démon mais la fin du monde, le réalisateur semble s'en balancer totalement) et c'est pour ça que je suis en string, tenu tendance SM et des nibards gigantesques.
Mais avouons-le, on a de la chance, au moins, le gros vilain, on comprend ce qu'il dit, parce que certains personnages ont un drôle d'effet dans la voix, ce qui les rends incompréhensible (en général, ce sont ceux qui possèdent les masques les plus moche que l'histoire de la SF ait porté).
Je ne vais pas prendre chaque détail du film pour le massacrer, ça serait tirer sur l'ambulance, mais j'aurais pu aborder la musique kitsch, parler de chaque costume foiré, rentrer plus en détail sur l'histoire d'une bêtise affligeante (je pense que même le réalisateur ne savait pas trop ou il allait), le charisme des personnages, l'interprétation des acteurs, les effets spéciaux (maquette ridicule, mannequin raté, effet gore a mourir de rire...) et bien plus encore, mais ce serait trop spoiler ce chef d'oeuvre du nanar.
Délicieusement nul à chier.