OSS 117: Le Caire Nid d'Espions

Hubert Bonisseur de la Bath, alias OSS 117, un espion émérite, est envoyé au Caire par Monsieur René Coty. Un endroit où règne l’anarchie, la méfiance et les complots pour prendre le pouvoir. Il y a du travail pour cet agent secret au nom compliqué. Le film bénéficie d’un cachet unique. Ce côté has-been est un véritable hommage au film d’espionnage des années 1950. Les références sont nombreuses et l’on se délecte des répartis d’OSS 117. Un véritable régal d’humour depuis si longtemps disparu de nos contrées. Les comédies françaises ne sont plus ce qu’elles étaient, il faut se rendre à l’évidence. Quand on voit des immondes navets tels que Les Dalton (qui ne m’a même fait décrocher un sourire) ou les prétentieuses comédies familiales destinées aux trentenaires ou d’autres tranches d’âges (nous aimons bien l’originalité en France), on devient nostalgique en pensant au monstre du cinéma français qui savait nous procurer un fou rire rien que par leur présence. Une époque révolue que le film de Michel Hazanavicius (encore un nom compliqué) tente de nous faire revivre avec des aventures rocambolesques et hautes en couleur. Il y parvient parfaitement. Jouant à la fois sur la parodie et l’hommage, OSS 117 est incarné par un Jean Dujardin étonnant. Surprenant dans son rôle, il éclipse tous les autres protagonistes d’un simple geste. En conclusion, OSS 117 nous fait revivre une époque passée où l’action, l’aventure et l’humour faisaient bon ménage. Un formidable hommage à la comédie française et au film d’espionnage contenant un peu de « Sean » et beaucoup de « Conneries ».