Haunted Office

Dans un immeuble hanté, 9 personnes doivent mourir tous les ans. On suit le périple de ses employés sujets à des hallucinations bien réelles. Le plus gros défaut de ce Haunted office est de sortir beaucoup trop tard et surtout après les références du genre. L’histoire se contente de copier bêtement les stéréotypes du genre sans le moindre scrupules. De ce fait, c’est avec la plus grande indifférence que l’on découvre ce récit alambiqué et convenu. Entre la secrétaire zélée, le jeune homme serviable et un banquier imbu de sa propre personne, tout ce petit monde nous laisse de marbre. Les habitués du genre ne ressentiront pas le moindre frisson à la vu de ce long métrage pénible et assommant. Quant aux néophytes, ils passeront leur chemin sans le moindre regret puisque l’on s’ennuie inexorablement dans cet immeuble hanté. Doté d’une réalisation sommaire, certains plans frisent littéralement le ridicule. L’ambiance ne prend jamais, si tant qu’il y en ait une. Des futurs défunts pris d’une crise de démence accompagnée d’un fou-rire nerveux à la photocopieuse qui fonctionne toute seule (brrr !!!!), ces couloirs aseptisés ne recèlent aucune surprise. La bande son est tout juste correcte, sans plus. Si l’on exclu des bruitages dignes des années 40, on découvre quelques morceaux agréables à l’oreille. On ne peut que constater le manque d’intensité d’une histoire vide sans le moindre intérêt. En conclusion, Haunted office tente maladroitement de se faire une place dans le milieu, très convoité, du cinéma fantastique asiatique. Un énième film de fantômes sans saveur et sans originalité.