L’Affaire SK1 2014
Synopsis
Paris, 1991. Franck Magne, un jeune inspecteur fait ses premiers pas à la Police Judiciaire, 36 quai des Orfèvres, Brigade Criminelle. Sa première enquête porte sur l’assassinat d’une jeune fille. Son travail l’amène à étudier des dossiers similaires qu’il est le seul à connecter ensemble. Il est vite confronté à la réalité du travail d’enquêteur: le manque de moyens, les longs horaires, la bureaucratie… Pendant 8 ans, obsédé par cette enquête, il traque ce tueur en série auquel personne ne croit. Les victimes se multiplient. Les pistes se brouillent. Les meurtres sauvages se rapprochent. Franck Magne traque le monstre qui se dessine pour le stopper. Le policier de la Brigade Criminelle devient l’architecte de l’enquête la plus complexe et la plus vaste qu’ait jamais connu la police judiciaire française. Frank croise alors la route de Frédérique Pons, une avocate passionnée, qui veut comprendre les agissements de l'assassin...
Anecdotes
Présenté le 24 Août 2014 au Festival du film francophone d'Angoulême, et le 10 Novembre 2014 au Festival international du film d'Arras. "L’Affaire SK1" est une plongée au cœur de 10 ans d’enquête sur "L’affaire Guy Georges, le tueur de l’Est Parisien" qui défraya la chronique française dans les années 90. Elle se déroule au milieu de policiers opiniâtres, de juges déterminés, de policiers scientifiques consciencieux, et d’avocats ardents qui, tous, resteront marqués par une affaire devenue retentissante. Guy Georges, né à Vitry-le-François le 15 octobre 1962, est un tueur en série ayant sévi durant les années 1990 en France. Il a été condamné le 5 Avril 2001 pour 7 meurtres à l'emprisonnement à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 22 ans. "SK1" signifie "Serial-Killer 1", Guy Georges étant considéré comme le premier serial-killer français. Le réalisateur Frédéric Tellier s’est intéressé à Guy Georges après le viol d’une de ses amies. Il est vite obsédé par cette histoire et après une rencontre avec le producteur Julien Madon que le réalisateur, il décide de réaliser "L’Affaire SK1". Avant d'écrire un script, Frédéric Tellier fait de nombreuses recherches (témoignages, procès-verbaux) pendant environ 6 ans. L'écriture du scénario lui prend ensuite 3 ans supplémentaires. Il se place alors du point de vue du policier et de l’avocat. Frédéric Tellier est ensuite aidé par David Oelhoffen et de la journaliste Patricia Tourancheau, qui avaient suivi de près l’affaire. Le policier et Frédérique Pons, l’avocate de Guy Georges, donneront ensuite leur avis sur l'histoire. Le réalisateur a tenu à utiliser le plus possible de véritables décors liés à l'affaire. Ainsi, c'est la même cours d'assises qui apparaît dans le film que celle où a été jugé Guy Georges: « Tout était tellement réel, et pour cause, qu'il était assez évident d'éviter la théâtralisation. Cette grande salle solennelle avec sa cage de verre (seul élément qui n’existait pas à l’époque) pour le prévenu nous a imposé la sincérité ». Pour illustrer les 10 ans qui s'écoulent durant le film, Frédéric Tellier a voulu faire évoluer l'image: « Je voulais aussi du grain à l'image pour le début de l'histoire, comme avec les pellicules des années 90, et au fur et à mesure que progresse le film, et que le temps avance, le grain s'estompe puisque la HD a petit à petit remplacé la pellicule ».
Critiques Spectateurs
Tueur en série n°1
Derrière le monstre un homme !