Hercule à New York 1970
Synopsis
Le divin Hercule s'ennuie sur le mont Olympe et demande au grand Zeus la permission d'effectuer un séjour sur terre.
Zeus refuse, mais par accident, Hercule se retrouve à New York.
Son inexpérience de la civilisation et son arrogance dûe à son rang de Dieu lui vaut quelques problèmes, jusqu'à ce qu'il rencontre la fille d'un professeur qui va lui apprendre le fonctionnement de la vie à New York...
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Anecdotes
Premier rôle au cinéma pour l'ex "Mister Univers", Arnold Schwarzenegger.
Lors de la sortie initiale du film, les producteurs avaient décidé de renommer Arnold Schwarzenegger sous le pseudo Arnold Strong (après probablement un puissant brainstorming), et de le faire doubler par un acteur américain sans accent.
Evidemment, une fois l'acteur devenu célèbre, tout cela fut corrigé pour les ressorties opportunistes.
Dans un article retraçant la carrière de Arnold Schwarzenegger et paru dans le Mad Movies 216 de février 2009, Marc Toullec évoquait "Hercule à New York" en ces termes :
« Schwarzenegger ne pouvait inaugurer sa carrière de pire manière qu'avec Hercule à New York. Bien qu'il trouve une certaine satisfaction à enfiler les sandales de ses héros de jeunesse (Steve Reeves, Mickey Hargitay...), il ne s'enrichit guère en négociant 1000 dollars par semaine de tournage. Pour interpréter un Hercule désobéissant que Zeus envoie sur Terre pour "voir ce qu'il s'y passe", le comédien novice obtient au final 12000 billets verts. Pas énorme, mais pourtant cher payé en regard de sa lamentable prestation. "A peine étais-je arrivé aux Etats-Unis que je tournais le film" mentionne t-il dans les rares interviews où il revient sur ce baptême du feu, qu'il doit à son agent de l'époque, Joe Weider. "En quête d'un Monsieur Muscle, les producteurs de Hercule m'ont demandé si Arnold savait jouer" se rappelle ce dernier. "J'ai répondu "Bien sûr ! C'est même un acteur shakespearien en Grande-Bretagne." Ils sont tombés dans le panneau." "Je ne parlais pas anglais" avoue le novice. "Je ne comprenais pas la moitié de ce que je disais." Son accent germanique est si prononcé que le producteur et le réalisateur sont dans l'obligation de le doubler. Son nom posant également problème, ils le remplacent par celui d'Arnold Strong. Celui-ci devient donc la star d'un Hercules Goes Bananas, farce confidentielle qui refait opportunément surface quelques années plus tard sous le titre plus sérieux de Hercules in New York. Arnold Schwarzenegger tentera d'acheter le négatif. En vain. »
Chronique de Nanarland:
https://www.nanarland.com/chroniques/comedies-nanardes/comedies-pouet-po...(le lien est externe)
Critiques Spectateurs
Hercule à New York
Indigeste et ridicule