Dead Man Talking 2012
Synopsis
William Lamers, 40 ans, anonyme criminel condamné au Poison pour meurtre, se prépare à être exécuté. La procédure se passe dans l’indifférence générale et, ni la famille du condamné, ni celle de la victime n’a fait le déplacement pour assister à l’exécution. Seul le journaliste d’un minable tabloïd local est venu assister au « spectacle ».
Pourtant ce qui ne devait être qu’une formalité va rapidement devenir un véritable cauchemar pour Karl Raven, le directeur de la prison. Alors qu’on lui demande s’il a quelque chose à dire avant de mourir, William se met à raconter sa vie, et se lance dans un interminable monologue. Raven s’impatiente et appelle le Gouverneur Brodeck pour obtenir l'autorisation d'exécuter William.
Mais comme la loi ne précise rien sur la longueur des dernières paroles et que le Gouverneur Stieg Brodeck, au plus bas dans les sondages, ne peut prendre aucun risque à un mois des élections, on décide de laisser William raconter son histoire jusqu’au bout.
Mieux encore, on va lui proposer un étrange marché. Parler pour ne pas mourir. Tel Sheherazade qui raconte chaque nuit au Sultan une histoire, il devient le « Dead Man Talking », le mort qui parle. Il est désormais l'enjeu majeur d'une campagne électorale aussi étonnante que rocambolesque.
William l’anonyme, le « never has been », William l’obscur, va enfin rentrer dans la lumière. Les jours passent, la cote de popularité de William grimpe, les audiences explosent et les fans sont de plus en plus nombreux à se masser autour de la prison pour tenter d’apercevoir le mort qui parle...
Anecdotes
Comédie dramatique
Présenté en Belgique au "Festival du Film Francophone de Namur" le 29 Septembre 2012, puis sorti dans ce pays le 3 Octobre de la même année.
Présenté au "Les Arcs International Film Festival" en France le 19 Décembre 2012.
Patrick Ridremont dit avoir voulu écrire un film sur un « Christ moderne » alors qu'il venait d'avoir lui-même 33 ans, soit « l'âge du Christ ».
Le réalisateur a alors créé un personnage en détournant les caractéristiques du Christ : « un condamné à mort sur une croix qui se met à raconter des histoires, et plus il en raconte, plus il a de disciples ».
Pour Ridremont, il était « impossible de raconter une histoire normale, se déroulant dans le commun des mortels ».
Pour écrire le scénario, il s'inspire aussi du personnage de Shéhérazade et du film "Monsieur Smith au Sénat" (Mr. Smith Goes to Washington - 1939) de Frank Capra.
Récompenses:
2012 : Prix du Public lors de la 27e Edition du Festival International du Film Francophone de Namur,
2012 : Prix du Public au Festival International des Jeunes Réalisateurs de Saint-Jean-de-Luz,
2012 : Prix du Public et Prix Jeune du Meilleur Film au Festival de la Réunion,
2013 : Meilleurs Décors au Magritte du Cinéma.
Critiques Spectateurs
Qui est mort ?