L'Attaque des Tomates Tueuses
Le concept était pour le moins original et inattendu à l'époque, et il fallait être couillu pour le défendre et en faire un film : des tomates tueuses qui s'attaquent à la population des Etats-Unis. C'est un concept à la fois profondément débile et super Z mais... Et bien le Z l'emporte manifestement sur le délire.
Personnellement, je n'ai pas accroché du tout à cette Attaque des Tomates Tueuses. Il s'agit d'une comédie qui égrattine plutôt bien l'Amérique de l'époque, certes, mais il en faut vraiment pour réussir à rentrer dans le délire de John De Bello. Je n'ai pourtant absolument rien contre les films à petits budgets ($90,000 pour le film de DeBello) qui font dans le délire le plus total mais là, je n'ai rien vu, durant les 1h30 que dure le film, qui mérite de s'esclaffer. La seule chose qui m'ait fait régulièrement sourire, c'est le bruitage improbable utilisé pour rendre les tomates agressives lorsqu'elles roulent sur le sol (en gros, on dirait une abeille qui fait "bzzz" et qui grogne en même temps). C'est peu.
La plupart des personnages du film sont à l'Ouest, jouent plus ou moins bien selon les séquences mais semblent vraiment concernés lorsque les tomates passent à l'attaque. On retiendra surtout la performance de ce parachutiste qui se traîne toute sa panoplie durant tout le film (avec parachute déplié constament, ce qui occasionne souvent des séquences "gags"). Il y a aussi l'afro-américain chargé d'infiltré le camp de l'enemi. Pour ce faire il ne va ni plus ni moins que se déguiser en tomate géante. Il se retrouve ainsi autour d'un feu avec les tomates à grignoter. Mais le malheureux va comettre l'irréparable en demandant qu'on lui passe le "ketchup"... (allez, comme disent les jeunes : "mdr!").
Bref, vous l'aurez compris, je n'ai pas été particulièrement séduit par cette Attaque des Tomates Tueuses. J'ai même du mal à y consacrer plus de lignes que ça. Le film n'est pas mauvais mais il faut juste "rentrer dedans" pour l'apprécier je pense...
Un film de John De Bello
Avec : David Miller, George Wilson, Sharon Taylor, J. Stephen Peace