Critters
En revoyant ce film, je me suis demandé pour quelle raison la New Line avait bien pu décider de faire une franchise avec un pareil film. Sans être un gros nanard à ranger à côté d'Howard The Duck ou Ghoulies, Critters ne parvient pas à égaler le mythique film de Joe Dante. Certes le concept est quelque peu différent avec cette histoire de chasseurs de primes (capables de changer d'apparence à tout moment – balèze) à la poursuite des Critters (appelés d'ailleurs les "Crits" dans la V.F.). Toujours est-il que le film est mou. Les effets spéciaux frôlent l'amateurisme (les séquences dans l'espace me filent encore des crampes à l'estomac) et les quelques effets sanglants ne feraient pas peur à ma petite cousine. La mise en scène n'est pas en reste non plus et n'est pas loin de celle des téléfilms. Si encore le film était drôle ! Mais que nenni, l'humour est au ras des pâquerettes. Les fameux Critters (des petites boules de poils qui roulent dans tous les sens et balancent des épines empoisonnées) peuvent causer et lancent de temps en temps quelques vannes à deux balles. Bref, ça vole pas haut.
En ce qui concerne les autres films de la série, ils sont de bien meilleure qualité (c'était pas difficile de faire mieux de toute façon). Je vous recommande fortement le second opus de la série (Critters 2, un titre très original pour une suite), le plus sympathique d'après moi.
Un film de Stephen Herek
Avec : Dee Wallace, M. Emmet Walsh, Billy Green Bush, Don Keith Opper