Castle Freak

Une famille américaine marquée par un passé proche hérite d'un château en Italie et par la même occasion d'un occupant peu ragoutant... Le tout semble-t-il inspiré d'une nouvelle de Lovecraft.

L'ambiance au sein de la battisse y est plutôt bien rendue et les effets gores sont assez bons. La réalisation et l'écriture tiennent la route sans plus. On s'attardera particulièrement sur la scène de l'évasion du monstre, celle du viol (si on peut l'appeler ainsi) et toute la dernière partie. Pas mal.

Dommage que tout ceci fasse très vieillot malgré une date de sortie récente (1995). Un film sortie directement en DVD et donc assez bâclé sur le plan visuel. La qualité de la vidéo est vraiment médiocre.

Un petit film d'horreur sympa, surtout pour ces moments gores et une certaine ambiance. Cela ne suffira pas à en faire un très bon film.

A découvrir tout de même.

Un homme apprend qu'il hérite d'un château situé en Italie. Se rendant sur place, il remarquera assez vite que quelque chose d'étrange et d'indicible se trame au sein de celui-ci. Un scénario classique, s'inspirant d'une nouvelle de Lovecraft. Le film se laisse suivre au grès des périgrinations des protagonistes. Il nous offre un spectacle sans prétention, mais sympathique.

Dans son ensemble, Castle Freak est une bonne petite série B se laissant regarder. Le scénario est des plus basiques et qqfois trop alambiqué (adapté de H.P. Lovecraft) mais l’atmosphère que confère Stuart Gordon à son film (style italien) donne un cachet unique et un style propre. L’interprétation de Jeffrey « Ré-animator » Combs vaut à elle seule le détour, l’acteur fétiche de Gordon nous gratifie encore d’une performance dont lui seul à le secret. La musique ne sort pas du lot mais colle bien à l’ambiance. Pour ce qui est du maquillage et effets spéciaux, je dirais qu’ils sont honnêtes sans plus bien que le manque de budget soit assez criard dans ce film. Les points négatifs restent les seconds rôles (je ne parle pas de la mère et de la fille qui se fondent dans la masse) mais l’intendante du château (qui aurait pu jouer le monstre tellement elle va de pair avec ce dernier), la prostituée et l’avocat sont mal joués et n’étaient pas nécessaires à la bonne compréhension de l’histoire. A moins de leur donner une vraie valeur dans le film, ces derniers font figure de bouche-trous afin de combler un scénario trop pauvre. Bref, un film qui se laisse regarder une fois mais qui ne m’aura pas laissé un souvenir impérissable.

Pour un Gordon, dont je ne dis souvent que du mal, excusez-moi du peu, ce film est parfaitement regardable, même si sous certains aspects, il a bien vieilli ... il n'en reste pas moins un bon petit film d'horreur pas trop forcé et comprenant quelques scènes amusantes (quoique lapoitrine de porc oit plus adaptée qu'une autre pour le petit jeu ...). Par contre, là où cela me fait rire, c'est l'envie que chacun y voit d'y remarquer un scénario écrit d'après une histoire de Lovecraft! Ou vous ne lisez pas souvent Lovecraft ou vous ne connaissez pas du tout le personnage ... mais il n'a JAMAIS écrit de livre semblable!

Celui là, il est passé à la trappe à la grande époque, je viens de le découvrir aujourd'hui. Comme probablement toute les personnes qui le découvre, je m'attendais à un truc dans lignée de Re-Animator et From Beyond, j'avais tort. Castle Freak, littéralement "le Chateau du Monstre" est l'histoire d'une famille brisée suite à la perte de leur jeune garçon dans un accident, dès lors, leur fille est aveugle et la femme n'arrive pas à pardonner à son mari d'avoir causé cet accident de voiture sous l'effet de l'alcool. Deux ans après, il hérite d'une immeuse demeure en Italie et va bientôt découvrir qu'ils ne sont pas les seuls occupants. Le film est lugubre et joue sur nos peurs primères, le huis clos, le noir, le bruit qu'on a tous entendu mais qu'on ne parvient pas à identifier. Le thriller va se mettre en place tout doucement pour notre plus grande frayeur et nous offrira même quelques séquences bien salé comme un sein mangé, si si, il fallait oser, scène qu'on retrouvera dans Re-Animator 3 celà dit en passant, c'est pas le meilleur usage qu'on puisse en faire mais ça fait bien rigoler ou encore l'ablation du pouce pour extraire sa main d'une menotte archaique. Le rôle de la fille n'apporte pas grand chose et Barbara Crampton ne dispose pas d'un rôle très intéressant, de même, certains détails incohérent auraient pu être facilement corrigés comme une scène la belle Barbara tombe et défait son chignon, plan suivant, elle se reveille, la coiffure intact ou encore le monstre dont le pouce va repousser à la fin du film. Le bilan n'en demeure pas moin positif, Castle Freak n'est pas le film du siècle et d'avantage un thriller pour moi mais il fait parti de ces petits bijoux oubliés qu'il est fort agréable de redécouvrir et ne serait-ce que pour retrouver le trio Gordon-Combs-Crampton, c'est déjà une bonne raison en sois.