Phantasm

Ce film est à la fois étrange, onirique, glauque, mystérieux et envoûtant.
Le personnage de Mike, le protagoniste principale de l'histoire, est sympathique. Il souffre le deuil de ses parents et vit dans la peur constante de l'abandon de son grand frère. Il est le premier à se rendre compte des actions étranges du Tallman, menant à enquêter sur les secrets de cet étrange croque mort. En mêlant son frère à ses recherches il renforce ces liens avec lui même si celui-ci cherche toujours à créer une distance entre eux. On explore ainsi la dynamique d'une relation fraternelle très fissuré au départ mais qui se renforce tout au long de l'histoire et ça fonctionne très bien.
Le tallman est un très bon antagoniste, c'est un être mystérieux dont on ne sait rien mais qui n'est clairement pas humain. On voit qu'il suit un plan bien construit mais on n'en connaît pas la finalité. Il semble pouvoir affluer sur la réalité, pouvant modifier certains événements, et étant capable de transformer sa propre identité. L'acteur rend très bien l'aura menaçante de son personnage.
Les musiques accompagnent superbement le film, rendant certaines séquences iconiques.
Je trouve que certains personnages ne sont pas assez bien développé, comme la voyante et sa petite fille, mais ça reste un défaut minime.
Ce qui est fort avec ce film c'est qu'il joue sur notre perception narrative et s'appuie sur le côté confusion au point que nous pouvons nous perdre dans le fil de l'histoire. Ainsi, on peut nous parler d'un fait et le remettre en question, et appuyer cela par les capacités surnaturelle du Tallman ou l'imagination de Mike.
Ce film peut à la fois être vu comme un film d'horreur, un film fantastique et un film de science fiction ce qui le rend encore plus divertissant et riche.
Je considère ce film comme presque un chef d'oeuvre du cinéma d'horreur, son immersion est grandiose.
Après, ce film distille doucement son ambiance horrifique mais le fait avec brio. La relation de Mike et son frère est très touchante, et Reggie le glacier apporte un petit plus à l'histoire. La créativité visuelle est au rdv et l'antagoniste reste très marquant tout au long de l'histoire.
Un très bon film que je recommande à tous fan du cinéma d'horreur.

Phantasm est un vieux film gore qui n'est pas tant connu dans le monde mais moi perso j'ai trouvé ça un CHEF-D'OEUVRE!!!!! car ce film me fait plongé dans son monde,avec un univers déjanté,une atmosphère pesante avec du suspens.On trouve un mystérieux personnage vieux qui se nomme le "grand homme",qui lui à un pouvoir surnaturelle,qui porte des cercueil et qui lui à une armée de nains-mort vivants et de sphères qui se plante dans le crâne des personnes.Après sinon le film est accompagné avec un petit garçon nommé Mike qui lui à perdu ses parents,Jody son frère ainé et Reggie le marchand de glace,vous allez voir dans les 4 derniers films vous allez vous attacher grandement à ce personnage,donc je met 10/10 car avec la musique,le scénario et les acteurs qui ont beaucoup de sérieux.

Phantasm est profondément encré dans la fin des 70’s. Je le trouve même moderne et visionnaire pour son époque. Don Coscarelli est l’auteur complet de l’œuvre, et ça se sent.

Après avoir détesté ce film il y a 10 ans, le trouvant très brouillon ou débile, mon regard a changé. Certes, Phantasm est tissé d’une multitude de défauts et de maladresses. Mais derrière l’amateurisme suintant se révèle une réelle volonté d’innover et de se positionner différemment dans le monde bien rempli du cinéma fantastique. C’est très appréciable.

Malgré le scénario farfelu, les incohérences et la douteuse motivation du Tall Man, la force du métrage est d’arriver à mettre en place une ambiance très prenante et finalement de faire peur. Atmosphère oppressante et sursauts sont au rendez-vous. Le très bon thème musical y est aussi pour quelque chose. Après, on appréciera plus ou moins le fait de ne pas avoir de réponses à beaucoup de questions.

Les acteurs sont assez moyens. On croirait que Don Coscarelli a engagé ses potes pour mettre en image son histoire. Ils sont toutefois attachants et on passe un bon moment à leurs côtés.

Pour finir, je dirais que Phantasm est un film fantastique plus qu’honnête dont l’approche psychanalytique nous fait passer par toutes les couleurs des troubles de l’adolescence (sexe, perte de repères, liens familiaux, terreur de l’inconnu, etc.) Les ingrédients horrifiques sont soigneusement mis en avant et je n’oublierai pas de sitôt Angus Scrimm et sa mystérieuse boule de métal.

Ce film date de 1979 ????? Pas possible!! Pour l'époque il est sacrément moderne et n'a pas vieilli d'un poil. Difficile à cataloguer d'ailleurs, fantastique, épouvante, horreur,drame, c'est tout ça à la fois. Du reste l'histoire est incompréhensible alors j'éviterais l'écueil d'en faire un quelconque résumé mais beaucoup de bonnes choses sont au menus de cette petite perle: la musique est excellente, une ambiance envoutante, une image soignée, une histoire trés originale. En revanche peu de scénes gores à se mettre sous la dent même si celles-ci se révélent efficaces. Bref un film qu'il faut voir au moins une fois mais qui suscitera chez vous sans doute de nombreuses interrogations.

Un adolescent un peu collant à la curiosité aiguisée, suit aux jumelles l'enterrement de son frère. Depuis son point de vue, Mike va surprendre le croque-morts soulever seul, à la fin de l’office religieux, le pesant cercueil qu’il fourre sans ménagement dans son corbillard. Cette exposition insolite est le prélude à une succession de scènes aussi étranges que macabres qui s'enchaînent à un rythme soutenu, réduisant les passages illustratifs à leur portion congrue. Coscarelli, totalement habité par son scénario, évite par la même les poncifs du genre fantastico-horrifique de l’époque. Exempt de ces couloirs de dialogues, il signe un film d'ambiance pure. Fauché comme les blé, ou pas loin, il utilise avec intelligence le moindre décors, à l'image de l'inoubliable funérarium marbré, et enveloppe, à la grâce d'une photographie admirable, son Phantasm dans des ténèbres impénétrables. Les éléments se détachent alors à l'écran, isolés par les projecteurs, accentuant par là même le sentiment d'étrangeté, de perte de repères. Jusqu’à ce que l’on accède à la pièce de toutes les révélations, saturée d’un blanc intense qui aveugle. Et puis il y a ce score qui colle à la pellicule avec une précision rare pour ce genre de production. Seuls les effets spéciaux, bricolés, ont pris l'eau avec le temps, de la disparition très "envahisseurs" de la morgue, à la mouche à merde géante aujourd'hui hilarante. Mais ils ne gâtent pas le plaisir, loin de là. Ils soulignent même l'incroyable travail qui à du être fait pour dépasser l'évident dénuement que ces effets révèle. Véritable prouesse, film fantasme par excellence, il est aussi le berceau de l'un des boogeyman les plus charismatique du cinéma fantastique, le "Tallman", incarné de façon définitive par Angus Scrimm. Symbole de l'épaisseur du mystère que le film renferme, d'une incroyable complexité, ces mutations servent une férocité que l'on pressent aussi inflexible qu’inoxydable. Une figure entrée au Panthéon du cinéma, tout comme cette boule métallique à tête chercheuse qui fut si propice à faire travailler l’imaginaire de toute une génération…