Vendredi 13
Critiques spectateurs
Réalisateur: Sean S. Cunningham Avec Adrienne King, Betsy Palmer, Kevin Bacon, Harry Crosby, Laurie BartramInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 22/02/2023 - 18:58
Le commencement d'un mythe
Ce film par bien des aspects est inférieur à son modèle, Halloween de Carpenter, mais il apporte pourtant les bases d'une saga qui deviendra culte.
Se déroulant dans un camp de vacances, il tranche déjà avec son prédécesseur, Michael Myers tuant dans une ville.
L'introduction avec des images du passé n'est pas sans rappeler la narration d'Halloween si ce n'est que cette fois on ne connaît pas l'identité du tueur.
Les protagonistes sont assez uniformes, ils n'ont pas vraiment de profondeur et ont tous des côtés assez gamins, mise à part Steve le chef moniteur et Alice qui est le personnage féminin le plus sérieux du film sur bien des aspects sans pour autant être antipathique.
La tension est vraiment palpable à certains moments, surtout la nuit. Étant dans un camp de vacances en pleine forêt, ils sont assez isolés du reste de la société. De plus, ils sont observé à plusieurs moments, ce qui rend l'atmosphère malaisante, on comprend que le tueur se sert de la forêt comme d'un terrain de chasse. En contraste, nous avons nos protagonistes qui adoptent un ton léger pendant la majeure partie du film.
Ce qui me surprend dans le film c'est l'inventivité du tueur pour tuer de façon très originale et soudaine.
Le film cherche également à faire douter le spectateur avec le fou du village qui parle de malédiction, tout comme un villageois. On se demande alors si le film va aller vers le surnaturelle ou non.
Au final, c'est Alice la grande survivante du massacre, se confrontant au tueur, la tueuse en fait, Pamela Voorhess, une femme âgé qui a perdu son enfant chéri, Jason, qui s'est noyer, elle en a imputé la faute aux moniteurs de l'époque trop occupé à copuler. Depuis, elle cherche a fermer ce camp à jamais.
L'histoire de Pamela est triste et on peu ressentir de l'empathie pour cette femme même si elle s'en prend à des innocents. Betsy Palmer, son interprète, s'en sort magnifiquement dans ce rôle mémorable.
On peut aussi faire un parallèle avec Psychose, cette femme souffrant de dissociation de la personnalité, un miroir inversé de psychose.
La confrontation finale si elle est très prenante reste quand même décevante sur certains points car dans les faits Alice aurait pu à plusieurs occasions en finir avec Pamela ou au moins la neutralisé au lieu de ça elle s'enfuit a chaque fois dans un jeu de chat et de souris qui n'a pas lieu d'être.
Reste que le dénouement est magistrale accompagné d'une bonne musique qui accentue le côté dramatique de la situation et la vision d'Alice est marquante, nous laissant sur une note mystérieuse.
Si le jeu des comédiens laisse à désirer, hormis Betsy Palmer vraiment excellente, l'ambiance du film, les meurtres inventifs, la tension palpable de certaines scènes, la musique, tous ces éléments font que ce film reste pour moi un incontournable du cinéma d'horreur
publié le 18/11/2018 - 17:52
Welcome to Camp Crystal Lake !
Crystal Lake, 1958, deux moniteurs de colo se font assassiner... Quelques années plus tard, le camp où à eu lieu ce drame (et d'autres...) va rouvrir. Une bande de jeunes s'attelle à retaper le lieu en ce vendredi 13.
Inspiré de "Halloween", lui même influencé par "Black Christmas", ce Vendredi 13 est a classé dans la série des films d'horreurs cultes qui fait encore débattre les amateurs de nos jours.
Facile à suivre avec un suspens continu. Un style un peu vieillot 70/80's mais de bonnes scènes de meurtres sans fioriture et une ambiance réussie. Entre horreur et calme, entre humidité et obscurité au milieu de cette nature inquiétante...
Une oeuvre qui ne paye pas de mine mais qui est pourtant efficace et prenant jusqu'à son final qui ouvre les portes vers une longue saga où Jason (Jacky...) sera alors maître à bord !
A voir !!!
publié le 23/10/2017 - 13:22
Un vendredi dans les navets
1er opus de la saga Vendredi 13 qui a la particularité que Jason ne commence pas encore à tuer. Bien heureusement pour moi que mon coffret Vendredi 13 ne commençait pas avec celui-ci d’ailleurs parce qu’il m’aurait fait directement tout arrêter.
En effet, bien que l’ambiance Vendredi 13 est déjà trouvée ici dès ce premier opus et que l’intrigue est totalement similaire aux autres. Le choix de la vue subjective pour les scènes de meurtres venant du tueur n’était absolument pas intéressante ni même efficace. Les scènes de meurtres se résument très souvent à : le plan du jeune qui crie ; et le plan suivant, l’arme planté dans le corps du jeune. Les scènes de meurtres sont faites en mode Ninja. Il y a beaucoup de meurtres (dont parfois même un peu de sang) mais il y a la sensation de s’ennuyer. Comme dit plus haut parfois certaines scènes peuvent procurer une bonne ambiance (les scènes de douche) mais l’idée de cacher le tueur empêche considérablement le spectateur de se surprendre à le voir apparaître à tel ou à tel moment. Pas de moment de stress puisqu’à chaque fois que le tueur apparaît devant ses victimes, il apparaît comme une personne normale (et c’est le cas). Jusqu’à la dernière victime où là, le visage du tueur tombe. Bon bref, vous le savez, c’est la mère de Jason. Je n’ai pas été très emballé par son physique : elle fait bien trop sage. Le pire n’étant pas ça : ce sont ces horribles scènes de combat entre la mère de Jason et sa dernière victime. Totalement nanardesque !! C’est moche et ces combats enlèvent toute crédibilité aux scènes de meurtres précédentes complètement furtives, violentes et astucieuses. La mère de Jason se montre face à la caméra toute faiblarde, attaquant au ralenti. Désolé mais c’est une horreur cinématographique ! Et cerise sur le gâteau, l’attentat auditif : « Jacky » ! Sérieusement, c’est trop compliqué de respecter le nom du tueur !! C’est Jason, putain !! N’appelons pas un chat, un chien. Tant qu’à faire pourquoi pas l’appeler Freddy Krueger ? C’est impardonnable (que ce soit version Française ou non). Tout ça sans, bien évidemment, éviter tous les mauvais clichés de film d’horreur : des victimes passives et qui crient en attendant de se faire tuer; des personnages qui se séparent; une victime qui laisse le tueur vivant alors qu’elle était à sa merci. Pour moi, c’est trop.
Ce 1er opus de la saga Vendredi 13 est donc une grossière erreur. Je ne comprends pas comment on peut réussir à apprécier cette production pour cet horrible et honteux mauvais jeu d’acteur à la fin et pour ce « Jacky ». À part une petite ambiance plaisante parfois similaire aux films de Jason Voorhees, ce film est raté en tout point de vue, que même le grand nombre de meurtres ne sauve pas ce film pour ma part. Je n’arrive pas à comprendre les bonnes appréciations générales autour de cet opus mais bon... Je dois oublier Jacky et sa mère au plus vite.
publié le 14/01/2017 - 18:14
Vu & revu comme la saga des
Vu & revu comme la saga des halloween je m'en lasserait jamais ! Les scènes avec la mère de Jason contre Alice c'était waouh .. On a plus ce genre de scène de nos jours, les "longues fin" avec la dernière survivante & la ptite musique stressante !!
Adrienne King est super dans son rôle (même si elle cri pratiquement tout le temps) lol
publié le 01/04/2015 - 15:02
Vendredi 13
Depuis le temps que j'aurai dû le regarder ce Vendredi 13... Loin d'être un chef d'oeuvre mais évidemment c'est très bon, grâce à une ambiance particulière et énigmatique, un suspense présent dès le début, des personnages secondaires intéressant (au détriment de jeunes insipides), du gore de qualité et un dénouement final fou et plutôt inattendu, même si la version française gâche un peu la fête "Jackie" mouhahahaha... JASON non de dieu ! ça sent bon les années 80. Malgré tout, pour moi trop de temps morts et de longueurs, des meurtres qui arrivent les uns après les autres sans vraiment de liens, l'ensemble est assez basique mais je m'attendais à pire alors ça reste une bonne surprise.
publié le 05/09/2014 - 09:24
Une référence aussi intéressée qu’intéressante
Friday, the 13th / Vendredi 13 – Sean S. Cunningham – 1980 – 10/10
Le documentaire bonus Return to Crystal Lake de l’édition DVD de Warner Bros, ni trop court ni trop long, revient sur les origines de cette référence du slasher. Sean S. Cunningham (producteur de The Last House on The Left) ne cache pas que Friday, the 13th est avant tout un film conçu pour faire du cash. Reprenant les points clés de Halloween, Victor Miller et Ron Kurz signent un scénario destiné à être le plus effrayant et le plus attrayant possible. Le résultat vaut clairement le détour !
Enorme succès au box-office, Friday, the 13th s’impose grâce à un suspens bien maîtrisé, des scènes gores surprenantes signées Tom Savini, une ambiance teenage et sexy, et une musique terriblement stressante de Harry Manfredini. Même si avec le temps, le métrage est devenu classique dans son déroulement, il reste néanmoins d’une redoutable efficacité.
J’ai particulièrement aimé que le tueur intervienne en caméra subjective. D’un côté, il est impossible de savoir qui il est avant la fin (malgré quelques indices). De l’autre, les meurtres sont plus spectaculaires et le spectateur se sent forcément mal à l’aise dans cette configuration.
Autre aspect génial : l’équipe n’hésite pas à briser les codes pour choquer son public. Ainsi, on quitte le slasher terre à terre pour basculer complètement dans le fantastique en plein milieu d’une musique relaxante. Sursaut garanti !
Si A Nightmare On Elm Street comptait Johnny Depp dans son casting, dans Friday, the 13th on retrouve Kevin Bacon. A ses côtés, les deux interprètes féminines majeures sont Betsy Palmer et Adrienne King.
En résumé, le film de Cunningham est à ranger soigneusement aux côtés des films références du slasher comme Halloween et Black Christmas. Mais ne le laissez pas prendre la poussière. Ce serait une monumentale erreur…
publié le 25/11/2013 - 21:52
La base de l'horreur
publié le 29/09/2013 - 17:33
Samedi 14
publié le 16/09/2013 - 13:11
Film emblématique du slasher !
publié le 15/06/2013 - 01:21
Et jason , il est ou ?
Bon l'intérêt du film est clairement de savoir qui tue ainsi de manière compulsive, car notre assassin agit de manière subjective (comme certains jeux vidéos), et là, mais lequel est ce donc ? Mais rassurez-vous ça se termine comme vous l'imaginez, l'envie de dire que ça ressemble un peu à la Bible: Jésus dit à Pierre : "Avant l'aube tu m'auras 3 fois renié". Eh ben là c'est pareil, l'assassin aurait pu dire "avant l'aube tu m'auras mis 3 fois KO, mais à chaque fois je me relèverai pour mieux te poursuivre". En plus le réalisateur se croit obliger de nous rejouer le coup du dédoublement de la personnalité. Certes c'est un slasher très connu, mais bon, pour ma part je trouve qu'il y a beaucoup mieux.
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