Dream Home
Critiques spectateurs
Réalisateur: Ho-Cheung Pang Avec Josie Ho, Anthony Wong Chau-Sang, Eason Chan, Hee Ching Paw, Kwok Cheung Tsang, Norman ChuInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 08/11/2017 - 14:26
Un bordel temporel
Dream Home avait tous les ingrédients pour être un bon film d’horreur mais qui est complètement maladroit dans sa manière de raconter son histoire. La narration est un fourre-tout où les scènes de meurtres sont trop coupées par des scènes du passé longues et inintéressantes dans le sens où elles arrivent très souvent pour casser le rythme.
Le film démarre avec une petite scène de meurtre sanglante et un générique de début assez long. En soit, tout ce que le film présente est globalement bon et intéressant. Sauf que tout est montré n’importe comment. Les scènes du passé coupent sans arrêt les scènes au moment présent. Les scènes du présent correspondent surtout au carnage. Un carnage dans deux appartements exactement. Les scènes du passé servent à montrer l’enfance de Cheng et à donner surtout une moralité et un sens à la tuerie ensuite. Le problème vient du fait qu’on prend presque aucun plaisir dans tout ce qu’on voit. Les scènes de meurtres ne durent même pas 5mn pour être ensuite coupées par des scènes du passé. Parce que même à travers ces scènes du passé, c’est un foutoir temporel (on est deux minutes en 2004 pour être ensuite trois minutes en 2001 pour revenir une minute en 2004). Ça empêche donc au film de dégager toute ambiance dans le présent.
Pourtant, ces scènes de meurtres sont plutôt bien et gores (le meurtre avec l’aspirateur est très suffocante). Ça n’empêche pas d’avoir une scène un peu invraisemblable (une victime qui se relève après qu’on lui a embroché la bouche d’une longue planche à bout pointue ; une réaction bizarre des policiers à voir cette même victime comme la véritable menace).
Dream Home n’est donc pas un mauvais film objectivement (bien au contraire) parce qu’il y a du bon contenu mais sa structure narrative m’a vraiment dérangé. Je n’ai accroché à presque rien parce que ce n’est pas assez posé et le scénario est un bordel temporel. Par contre, voir des boobs Asiatiques en full HD c’était bien sympa.
publié le 16/01/2014 - 00:03
Tout ce qui monte finit par retomber
publié le 27/10/2012 - 04:59
D comme détermination.
Qui d'autre qu'une trentenaire soutient de famille, accablée par un père mourant et pas des plus aimant, acculée entre des petits jobs merdiques qu'elle cumule, et maîtresse d'un homme laid et grossier pourrait montrer une telle rage et une telle détermination... très féminine par ailleurs, en cela qu'elle exclus toute volonté de domination et si son comportement n'est pas exempt d'une certaine immoralité il n'est ni celui d'une folle ni celui d'un serial killer, on comprend rapidement que seul l'accomplissement de son rêve de petite fille, qui n'est finalement que le reflet de son désir de s'extirper de sa condition, compte. Et ce, quoi qu'il en coûte, nous avons donc à faire à une meurtrière qui tue "utile".
Notre héroïne, magnifiquement incarnée par Josie Ho, part à la conquête de son paradis sur terre, couteau en main et bien décidé à évincer tout les obstacles qui se dressent en chemin et tant pis pour les dommages collatéraux.
Pour autant à aucun moment le film ne cherche à provoquer de la sympathie ou de l'aversion vis à vis de sa tueuse atypique, il n'a également aucune volonté de justifier ou de condamner ses actes. Le point de vu se veut le plus neutre possible cherchant à exposer au mieux les multitudes facettes d'un être humain dans sa monstruosité comme dans sa fragilité au travers de son histoire personnelle.
C'est sur ce postulat que repose toute la crédibilité de cette improbable boucherie sous fond de crise des subprimes qui finit parfaitement de justifier le propos du film donnant un cadre aux massacres.
Le film alternera les scènes d'une violence extrême particulièrement saisissante dans leur mise en scène mais également grâce à des maquillage très réalistes avec des scènes volontairement calme et mélancolique alors que le passé et le quotidien de notre tueuse nous est présenté, un pari pour le moins osé puisqu'il séquence la narration prenant le risque d'égaré son spectateur en cour de route, un numéro d'équilibriste que Hocheung Pang exécute avec un certain talent la majeur partie du film, seul les flash back dans l'enfance de l’héroïne bien que nécessaire provoque un peu d'ennui.
Au final et à bien des égards "Dream home" est une belle réussite, un film gore choc et parfaitement aboutie, mais qui a aussi et ça devient rare dans le genre, assez de substance dans son scénario et dans l'écriture de son personnage principal, pour être bien plus que ça.
A voir!
publié le 14/08/2012 - 00:00
Un appart de rêve
publié le 15/11/2011 - 19:34
De la crise immobilière
Le scénario est très simple dans sa construction chronologique. En gros, il s'agit d'une jeune femme qui souhaite s'acheter un magnifique appartement dans un quartier plutôt inabordable. Pour cela, elle cumule plusieurs petits boulots jusqu'à ce que la vente lui passe sous le nez, et là, le pétage de plombs commence. C'est assez simple et quand je vois les prix des maisons autour de chez moi (et ce n'est pourtant pas le coin le plus cher), je peux comprendre cette réaction radicale voulant poutrer la gueule à tous ces salauds de propriétaires. Mais ce qui est malin, c'est que de plutôt nous présenter quelque chose de long au début et qui défouraille sur la fin, le réalisateur fait d'incessants allers-retours dans la vie de la jeune femme, et le tout demeure très lisible. C'est assez rare de voir un montage qui ne respecte pas une chronologie normale et qui est en plus bien fait, donc pour une fois, j'ai été agréablement surpris.
Par contre, le message social du film, qui est un des éléments essentiels de la raison des meurtres, reste franchement bancal. En effet, il faut quand même avoir un sacré grain pour zigouiller des gens normaux dans leurs appartements (notamment une femme enceinte) tout ça pour faire baisser les prix d'un logement. Du coup, cette violence extrême qui éclabousse n'est pas forcément justifiée et je suis resté assez dubitatif sur la portée réelle de ce message. Alors certes, il est vrai qu'il y a énormément de gens vivant dans des conditions déplorables, voir sans logis, mais à ce moment là, on serait un certains nombres à bouffer les pissenlits par la racine. Bref, tout ça pour dire que le contexte ne justifie pas assez une violence aussi virulente et que j'aurai presque préféré une autre fin plus psychologique. D'ailleurs, est-ce que quelque chose justifie la violence?
Autre chose étonnante dans ce film, ce sont les acteurs. En effet, moi qui est pour habitude de dénigrer les acteurs asiatiques car je trouve qu'ils surjouent beaucoup trop, il faut être honnête et dire que dans ce film ils jouent tous relativement juste. La tueuse reste assez étonnante car elle parait tout à fait normale dans la vie quotidienne et même lorsqu'elle se transforme en tueuse sanguinaire, elle reste assez impassible. Les personnages secondaires sont assez sérieux même si globalement, on retombe très souvent sur les mêmes stéréotypes, à savoir une bande de jeunes défoncés et des bourgeois pète-sec. Ils apportent malgré tout une dose d'humour sympathique et restent dans leur rôle sans émotion exagérée ou autre débilité asiatiques, ce qui est bien. Et puis, en plus, ils baisent et on peut voir des nichons, alors on ne va pas se priver!
La violence du film est assez crue et les amateurs de gore en auront pour leur argent. En effet, outre un sang bien rouge, les meurtres se veulent résolument gores et inventifs. Par contre, il ne faut pas craindre la souffrance et les crimes assez extrêmes sur des personnes bien précises. Comme je l'ai dit plus haut, même une femme enceinte y passe avec un étouffement sadique. Bon, après il y aussi une jolie énucléation, un jeune se fait éventré avec les tripes à l'air, un autre se fait couper la bite, un troisième se prend un erlen meyer dans la nuque, une femme se prend une planche en bois dans la bouche. Bref, tout cela est résolument bien fait mais très gore. Mais ce qui m'a le plus gêné, ce n'est pas tant le gore, c'est plutôt la facheuse tendance du réalisateur à filmer les acteurs en train de souffrir, comme le gardien qui étouffe et qui se coupe la jugulaire pensant couper la corde, ou encore le jeune avec son bang dans le coup et la réserve qui se remplit de son sang. Tout cela est bien fait, mais les âmes sensibles doivent s'accrocher devant ce spectacle de souffrance et de mutilation assez extrême. Moi, j'ai été comblé!
Au final, Dream home est un charmant petit film d'horreur, qui, sous couvert d'une critique d'un système relativement foireux et bancal peut tout de même se targuer de montrer des atrocités vraiment bien foutues et des scènes trash relativement extrêmes (bon en même temps, je n'ai pas vu Martyrs et il parait que c'est vraiment ignoble). Les acteurs s'en sortent très bien, notamment avec une actrice principale convaincante et convaincue, et le choix de faire des allers et retours dans le temps pour montrer le "petit" traumatisme de la tueuse reste très intéressant. Donc, si vous cherchez un appartement ou une baraque pas chère et que les prix vous gonflent, vous savez ce qu'ils vous reste à faire!
publié le 01/08/2011 - 21:32
Dream Killer
Le film présente la particularité de savoir brillamment alterner les scènes intimistes, le développement d'un histoire, avec des séquences d'une brutalité autant graphique que psychologique assez démentes. Bien qu'un peu fouillis avec ses flash-backs, le scénario est réellement digne d'intérêt, ce qui mérite d'être souligné dans un barbaque-movie, avec un personnage dont la personnalité est soigneusement creusée et expliquée.
L'équilibre périlleux entre le psychologique et le gore pur et dur est intelligemment maintenu, et on n'a jamais l'impression de voir des scènes qui ne fonctionnent pas ensemble, ou pire, deux films distincts.
Si le film serait finalement capable de se passer de tout débordement graphique, tant il est déjà fort, ceux-ci sont réguliers et réellement spectaculaires. Signalons déjà pour tous ceux qui comme moi ont toujours eu un sourire en coin quand un meurtre par strangulation se faisait en moins de 10 secondes, au mépris de toute crédibilité physiologique; le premier assassinat est particulièrement efficace et éprouvant, tant il joue méchamment et de façon terriblement crédible avec les affres de l'étouffement.
Le reste ne manque pas non plus de "panache" dans sa façon de présenter la mort violente sous sa forme la plus crue, et la fin, s'affranchissant de pas mal de crédibilité (dont on se fout finalement tant elle est divertissante), part dans un délire grand-guignolesque du plus bel effet, pour se terminer avec un cynisme qui convient parfaitement au fonctionnement de notre société faussement civilisée.
Un film a voir à plusieurs niveaux, et qui ne peut laisser indifférent!
publié le 27/07/2011 - 01:38
Pas mal mais pas plus!
Un film rythmé par des scènes de meurtres bien gore et originales, seulement pour les amateurs du genre, les autres, passez votre chemin. Car des flash backs interminables finiront par vous embrouiller l'esprit, on croit qu'il y a quelque chose à comprendre..... Mais non, c'est du remplissage!
publié le 18/07/2011 - 23:23
La crise de l'immobilier
Ok si vous cherchez du gore pour du gore sans queue ni tête ce film est fait pour vous ! Mais si vous recherchez quelque chose d'un peu plus subtil passez votre chemin !
Pourtant le film en lui même n'est pas mauvais, il aborde un thème très actuel et la situation vécue par la jeune femme est magnifiquement interprété par Josie Ho ! Il est triste de voir qu'une si bonne idée de départ ait pu à ce point être massacré pour je ne sais qu'elles raisons (Le buzz ?)
Si on enlève toute ces exubérances nous obtenons un film très critique et qui dépeint un réel problème de société ! Dommage qu'il ne se soit pas contenté que de ça ...
publié le 27/05/2011 - 21:54
Crise de l'immobilier !
publié le 02/05/2011 - 17:27
Pang voulait se mettre a l'horreur ..
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