From Beyond : Aux Portes de l'Au-Delà

Ce film fantastique m'avait laissé sur ma faim la première fois que je l'ai vu et c'est de nouveau le cas aujourd'hui car je lui trouve autant de qualités que de défauts.
L'avantage avec les réalisateurs de bis des années 70 et 80 c'est qu'on reconnaît aisément le style en l'occurrence le binôme Stuart Gordon/Yuzna ont ce même goût pour les effets spéciaux grossiers.
Bon je l'avoue le résultat final est assez mitigé à tel point que la scène qui m'a le plus marqué c'est de voir la délicieuse Barbara Crampton en tenue cuir sexy.
Pour le reste on a un sentiment d'inachevé ou de vite expédié pour ce From Beyond dont l'histoire aurait méritée un traitement bien plus intense.
C'est vraiment par pure nostalgie de ce cinéma de genre
de l'époque que je lui mets un peu plus que la moyenne.
Tellement imparfait mais finalement sympathique à voir.

Tout ce qu’on puisse dire c’est que si Lovecraft à réussi à se faire ami-ami avec les dieux, le pauvre Stuart aura grave du souci à se faire d’avoir ruiné d’une force aussi puissante ses œuvres (pour moi, seul Ré-animator fut l’adaptation la plus réussie...et encore) mais alors la, c’est du n’importe quoi et tout part à vau-l’eau.

Il est clair que même sans avoir lu un bouquin de H.P Lovecraft, on peut ressentir une nette différence entre l’intelligence même de la trame principale et la débilité donc celle-ci la prolonge.

Je repense notamment à une scène ou le grand méchant scientifique, fait sortir la glande pinéale de la tête de Jeffrey Combs, en se vantant que grâce à ca il le rend plus intelligent, m’oui seulement Jeffrey Combs après ca passe son temps à bouffer et sucer comme un malpropre le cerveau des gens…et bien si c’est ca être intelligent… c’est que la plupart des gens sont bêtes alors !

Alors oui le film ce défend sublimement bien dans le domaine des effets cradingue mais c’est tout ! Les acteurs sont navrant et exaspérant (même Jeffrey Combs et quasi absent) les situations aberrantes (comment arriver à penser sexe dans une histoire pareille) puis aucune tension ne sera palpable, c’est juste dégoutant et Stuart Gordon fait bien ressentir aux publique que c’est ce qu’il souhaité et rien d’autre.

A noter que dans une interview de Mr Gordon (Mad Movies n° 179) disait que les œuvres de Lovecraft étaient désormais dans le domaine public, donc les droits d’adaptation sont gratuits.

Ce qui nous fait mieux comprendre que malgré les louanges qu’il peut dire sur Howard Phillips Lovecraft se cache juste une manière élégante de dire, voila comment je me fais de l’argent facile en investissant peu… bien joué vieux briscard mais tu le payeras !