John Rambo

Vingt années se sont écoulées depuis le périple de John Rambo en Afghanistan, où il mit la raclée aux méchants soviétiques et influa ainsi à sa manière sur le retrait des envahisseurs communistes du pays un an plus tard. Après ce glorieux fait d'armes, John n'est pas rentré au pays. Sans attaches, le vétéran du Vietnam s'est installé en Thaïlande dans l'anonymat le plus total, pour tenter d'oublier son passé sanglant et peut-être aussi se faire oublier... Mais ça barde de l'autre côté de la frontière, où l'armée birmane fait régner un régime de terreur en massacrant en toute impunité des populations civiles. John Rambo va donc devoir reprendre du service pour la bonne cause, celle des opprimés et des orphelins... Brave John !

John Rambo n'est plus tout à fait le fringuant guerrier aux muscles saillants qui gambadait avec insouciance dans la jungle vietnamienne ou dans le désert afghan. Le poids des années à fait son ½uvre et a laissé des traces, mais John ne s'est jamais résolu à couper sa longue tignasse crasseuse. Toujours le même air blasé du mec qui a tout vu et trop subi dans sa longue vie mouvementée, et toujours ce même feu qui brûle au fond de ses entrailles, et qui ne demande qu'à s'embraser pour faire rejaillir les instincts de guerrier qui sommeillent en lui. John Rambo est une machine de guerre spécialisée dans le massacre de masse, au couteau, à l'arc, au A.K.47, à la mitrailleuse lourde, et parfois même aux commandes d'un tank ou d'un hélicoptère de combat !

La surenchère a toujours été de mise dans la saga, depuis le second opus en 1985. Ce nouvel épisode de fait pas exception à la règle, et s'inscrit dans une optique qui n'est pas sans rappeler les bons films d'action simplistes dont ont accouché les années 80. Ici, les soldats birmans sont de vraies salopes, et ne font pas dans la demie-mesure lorsqu'il s'agit de forcer le trait. Massacres de villageois, dont des enfants, exécutions sadiques, viols, torture, bastonnades, pédophilie... On a bien compris qui étaient les méchants, et ce que cela impliquait pour leur avenir proche entre les paluches de Rambo. Toujours la même rengaine, à savoir que John va devoir libérer des otages dans un camp de prisonniers, et accessoirement en profiter pour faire le ménage comme au bon vieux temps.

Le scénario de ce nouvel épisode n'est guère différent du second opus qui se déroulait au Vietnam. Pour l'originalité, on repassera... J'aime beaucoup Sly, mais le personnage de John Rambo n'est pas assez développé pour le rendre véritablement intéressant. Le coup du mec blasé, ça va un moment... Il en va de même pour tous les autres personnages du film, des otages américains aux mercenaires chargés de les libérer, en passant par le commandant birman, dont le jeu d'acteur se limite à contempler les exactions commises par ses hommes. Bref, John Rambo pêche par son intrigue minimaliste et ses personnages survolés. Mais de toute évidence, l'objectif de Sly n'était pas de révolutionner la saga, mais plutôt de renouer avec l'esprit brute de décoffrage des épisodes précédents.

Car en matière d'action, John Rambo assure un max ! Les techniques de réalisation ont bien progressé depuis les années 80, et celles utilisées par Sly dans ce film produisent leur petit effet. La violence graphique est omniprésente et le réalisme des combats se révèle saisissant. Le point culminant de ce déchainement de violence demeure sans aucun doute le moment où John se saisit d'une mitrailleuse lourde pour cartonner tout un régiment à lui tout seul. Le calibre de cette arme étant, l'impact des balles ne laisse guère de chances aux "malheureux" bidasses birmans, ici dégommés comme des quilles au bowling. John en profite même pour pulvériser son précédent record. je n'ai pas compté le nombre de ses victimes, mais John a remporté le gros lot, sans aucun doute !

Ce dernier opus est certainement le plus bourrin, du fait des technologies actuelles. Un véritable défouloir sanglant et brutal, quasi jouissif lors de scènes d'action impressionnantes visuellement. Je déplore tout de même un manque de profondeur, notamment au niveau du personnage de John Rambo lui-même, et surtout le manichéisme outrancier et primaire du film. C'est le genre qui veut ça, et quelque part ce retour aux bonnes vieilles valeurs des années 80 fait du bien, mais quelques évolutions n'auraient pas été pour me déplaire. J'espère maintenant que la saga s'arrêtera là.

Rambo est une saga mythique que l'on a plus besoin de présenter à quiconque. Le premier opus avait déchainé les passions car il était un tollé contre la guerre et la destruction que cette dernière faisait sur la santé mentale des soldats. Il critiquait aussi la marginalisation des soldats revenant de la guerre. Le deuxième était plus axé sur l'action avec un message sous-jacent sur le coté économique d'une guerre et sur la vie de certains otages. Le trois était une surenchère survitaminée d'action et de guerre. Le quatrième opus qui nous intéresse ici est plus axé sur la rédemption, la quête de reconnaissance et l'incompréhension des tyrans martyrisant leur propre population.

Stallone signe ici un film relativement sobre avec une mise en scène efficace et surtout des scènes de combat très réalistes et parfois éprouvantes. Adieu explosions gigantesques, adieu fusillades d'un seul homme contre 200 méchants petits vietnamiens. Ici, on retrouve un John Rambo vieilli, fatigué et qui s'est isolé loin du monde occidental. Reprendre le fusil ne lui fait guère plaisir et s'il le fait, c'est pour une bonne raison. La rencontre avec cette légende se fait dans un environnement moite et gris, montrant son état fébrile au niveau mental et ce que la guerre a laissé comme trace en lui.

Les acteurs sont tous très convaincants, surtout Stallone qui signe un jeu finalement assez fin avec un homme torturé mentalement et fatigué par tous ces conflits. Les autres acteurs ne font que figuration mais sont assez agréables. Par contre, le grand méchant est assez fade malgré son sadisme et son agressivité. Du coup, on retiendra surtout la prestation de ce bon vieux Sylvester.

Le point fort du film est l'action. Les différentes scènes d'action sont relativement bien foutues et même si elles sont concentrées sur la fin, elles demeurent très réalistes. La preuve est que maintenant Stallone est obligé de prendre la mitraillette d'une jeep pour décimer le rang adverse, alors qu'auparavant, un simple M16 suffisait! Néanmoins, les impacts de balles font très réels et le gore est très présent. Membres déchirés, corps tranchés en deux, on en a pour notre grade. Même le méchant n'est pas à l'abri d'un bon effet gore avec ses tripes et ses boyaux pendouillant lors d'une chute.

Au final, et malgré un scénario peu original, Stallone signe un des meilleurs opus de la saga avec un retour très marqué. Qui a dit que Rambo était à la retraite?

Tout comme pour sa saga Rocky qu'il avait clôt sur une très belle note , Stallone reprend les armes ici pour son JOHN RAMBO, bien que on pourrait douter de cette suite plus de 15 ans après , l'acteur-réalisateur bien vieillit , mais toujours la flamme de faire revivre ce mythe du cinéma qu'est rambo. Cet épisode se démarque de loin de ses prédecesseurs sur un ton plus réaliste , plus violent et meme gore, alors certes le scénario ne vole pas haut , ça reste dans la continuité de ce qui a été fait auparavant , lui seul contre une armée birmane mais faut admettre que stallone le fait remarquablement bien et d'une efficacité redoutable dans toutes les scènes de fusillades qui sont vraiment saisissantes et bien filmées. Ce personnage qui a fait la carrière de stallone , et qui continue de faire de la résistance pour le plus grand plaisir de ses fans , malgré le temps passé prouve le savoir faire indéniable de stallone qui en rempilant dans cette suite nous offre un de ses meilleurs films.

Le retour de Rambo au cinema pouvait paraitre osé et ridicule, que raconté de plus! Mais aux vues des images lors de la bande annonce, ça parait pas trop mal mais faut voir en entier. Aller hop on insère le DVD et c'est parti. La maturité de John Rambo et ses nouveaux combats, ici en Birmanie pour sauver des gens de la dictature. Attention passages ultra violents et gores, qui surpassent toutes les produtions d'horreurs actuelles, Stallone ne lésine pas dans la violence, corps déchiquetés et autres...

Alors, quelles sont les nouvelles de notre papy bérêt vert ?, ça fait une paille que l'on ne l'a pas vue , au moins 20 ans.... ça va ! , il s'est reconverti en chasseur de serpents dans le Nord de la Thaïland, mais hélas, son cher "colonel" n'est plus là pour lui remonter l moral lors de ses gros coup de cafards, eh oui !, Dieu à rappeller à lui ce cher colonel Trautman (richard Creena). Telle est la vie de Rambo, quand débute ce film, c'est à dire quand les membres d'une organisation humanitaire viennent le voir pour lui demander de les conduire via le fleuve en Birmanie. Bien sur au départ ce cher John, en véritable ours mal lèché envoie promener tout le monde, et finalement accepte. A ce stade du film on est un peu surpris, on se demande quel message le film va-t-il nous délivrer.Et la réponse ne tarde pas, car nos humanitaires archi-pacifiste se retrouvent prisonnier des militaires Birmans, et John se devra plus tard de conduire une bande de mercenaires ou plutôt soudards d'après mon avis, afin de les délivrer. En fait on a l'impression que Stallone essaie par ce film d'être moins manichéens que les rambo précedent, d'ailleurs l'US Army n'est pas du tout contrairement autres épisodes représentée. Mais là ce n'est pas gagné, car Rambo est un personnage tellement typé, qu'il est difficile de l'imaginer dans un goûter d'enfants !, plaisanterie à part Rambo ne peut être qu'associé qu'a la ...guerre. C'est vrai que Stallone essaie d'opposer d'un coté des humanitaires, visiblement inconscient des risques encouru, dépourvu d'armes, n'apportant qu'avec eux des médicaments, et l'amour du genre humain, à une bande de soudard, complètement abrutis, pour qui tuer un homme est aussi naturel que de tuer une mouche. N'aurait-on pas pu avoir des individus moins extremistes ?. Alors le film, c'est aussi a mise en évidence de la brutalité du régime Birman. Brutalité que Stallone met en avant, par des images absoluement insoutenable !, car ce n'est que mutilations, massacres (y compris d'enfants), tortures, viols.... Seulement , était-il indipensable de montrer tout cela ?, car que je sache on a pas attendu Stallone pour être au courant de la violence du régime de Rangoon. Donc du coup, on éprouve aucune compassion pour ces ordures de militaires, on on ne peut qu'applaudir à deux mains lorsque Rambo en fait de la pâté pour chien. Mais fan du genre, rassurez-vous, le film vous en donne pour votre argent. Comme je l'ai déja dis on retrouve le bon vieux Rambo des années 80. Et il faut admettre que Stallone malgré son âge, est exellent dans ce rôle de dur à cuire revenu de tout. Je pense que rien que pour cela le film mérite d'être vu.