Le Cauchemar de Freddy
Critiques spectateurs
Réalisateur: Renny Harlin Avec Robert Englund, Tuesday Knight, Ken Sagoes, Rodney Eastman, Lisa WilcoxInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 12/01/2022 - 17:06
Résurrection de Freddy : un nouveau chapitre nécessaire ?
Ce film fait une transition plutôt bien amenée sur les évènements du précédent film. C'est un vrai plaisir de retrouver les Dreams Warriors survivants, bien qu'ils sont très vite éliminé ce qui gâche un peu l'intrigue et rend le sacrifice de Nancy dans le dernier film presque sans signification.
Il faut noter que cet opus compte le plus de meurtre.
Freddy continue son évolution vers une figure pouvant aller du comique au sombre.
Alice est ici la nouvelle héroïne, introvertie et solitaire, qui sort grandi de ses pertes, notamment celle de son frère, la figure protectrice à laquelle elle s'est raccroché.
Le face à face entre Freddy et Alice devient ici presque un mythe vivant. Alice surmonte ses faiblesses et est à même de se confronter à Freddy sur son propre terrain sans aucune aide, un exploit quand on sait que ni Nancy ni les Dreams warriors ne sont sorti vivant de cette confrontation. Alice arrive même à dominer son bourreau bien que celui ci reste le plus fort car étant pratiquement invincible dans les rêves.
Finalement c-est par un miroir reflétant la lumière divine que Freddy se retrouve vaincu, les âmes de ses victimes se révélant contre lui et le détruisant de l'intérieur. La encore comme dans l'autre film il y a un parti prit d'inclure le sacré dans la lutte contre le mal.
Alice sort grandi de cette lutte et même si la fin laisse presager un retour de Freddy, Alice va de l'avant et donne cette image rassurante que quelque soit le danger qui l'attend elle le surmontera.
Cet opus n'est pas mauvais, il évite de tomber dans la comédie horrifique, chose qui sera reproché à ses suites. Il y a des meurtres inventifs, des bonnes tensions, des personnages dans l'ensemble bien traité, bien que on reprochera le manque d'unité des protagonistes qui sera la principale cause de la plupart des décès.
On explique pas la raison qui fait que le psychiatre du précédent film ne soit plus la, une des hypothèses serait qu-il aurait été tué par Freddy mais il est dommage de ne pas revoir ce personnage qui avait beaucoup contribué à la défaite du croque mitaine.
Sinon les décors, les effets spéciaux, la musique, le prolongement du mythe de Freddy sont très bien traités.
Cependant, Freddy apparaît comme une figure bien moins effrayante qu'il ne n'était avant. Outre quelques gags, son principal défaut sur ce point est qu'Alice apparaît comme une figure si puissante à la fin qu'elle met littéralement une raclée à Freddy qui apparaît des lors comme physiquement diminué par rapport à ses précédentes apparitions, alors qu'il est dans les rêves ou il est tout puissant. Il reste néanmoins un personnage toujours aussi charismatique et rusé.
J'ai bien aimé cet opus, sans qu'il soit mon favori, ça reste un bon moment à passer. On ne s'ennuie pas et si vous cherchez des meurtres à profusion, ce Freddy vous apportera ça tellement les meurtres y sont prolifiques.
Est ce que cette suite était nécessaire ? Au delà de l'aspect commercial, on prolonge le mythe du croque mitaine, on donne un nouveau personnage fort à combattre, on étend les capacités du tueur, nous ne sommes pas dans le déjà vu, donc pour moi ce nouveau Freddy est une suite passable.
publié le 25/01/2021 - 14:56
La 4e lame
Ce n'est pas une mauvaise suite disons que certaines notes sont particulièrement sévères.
Il est vrai que si on le compare au 3e et excellent épisode il paraît un peu plus mitigé pourtant ces griffes du cauchemar sont toujours aussi coupantes et les situations gores s'enchaînent assez bien.
Le gros point faible vient des acteurs,ceux ci sont très peu convaincants et surtout peu charismatiques hormis Robert Englund dans le rôle de Freddy bien que le doublage français de l'époque soit atroce, non mais c'est quoi cette voix de gargouille même dans le black metal c'est plus supportable.
Enfin bref il se laisse regarder malgré tout.
publié le 20/02/2014 - 21:31
Toujours aussi bon
publié le 20/01/2014 - 14:06
300ème : Lame majeure
The Dream Master, donc, c’est le deuxième Freddy que j’ai pu enregistrer sur Canal + quand j’étais ado (j’avais le premier en VO et les 5ème et 6ème étaient des copies pirates de VHS). Tout ça pour dire que j’ai découvert ce 4ème épisode avant celui de Chuck Russell. Donc Kristen était pour moi Tuesday Knight et pas Patricia Arquette. Tout rentrera dans l’ordre un peu plus tard…
Là où je veux en venir, c’est que j’ai commencé à aimer ce film sans pouvoir le comparer à tous les autres. Et c’est sans doute pour cette raison que j’ai du mal aujourd’hui à lire que c’est « mauvais » sans réagir. The Dream Master est le Freddy qui réveille en moi le plus de nostalgie. Je suis d’accord pour dire qu’il s’agit d’une suite commerciale mise en boîte très vite. Mais je trouve qu’il a été bouclé avec un certain talent.
Ce nouveau cauchemar, c’est bien évidemment l’histoire du retour de l’affreux Krueger. C’est aussi la dissolution des Dream Warriors et l’arrivée de nouveaux héros. En effet, Freddy avait été vaincu par l’association des amis de Kristen grâce à son pouvoir : entraîner d’autres personnes dans ces rêves. Fort de cette expérience, le tueur va diviser ses opposants et user de ce don pour s’en prendre à de nouvelles proies isolées. Ce qu’il ne sait pas, c’est que l’une d’elle a la capacité d’emmagasiner l’énergie et le savoir-faire des défunts…
Nous voilà donc dans la lignée du virage pris par le troisième opus. La terreur n’est plus le nerf de la guerre. Il faut de l’horreur et du fun pour remplir les salles. Place aux délires visuels et aux découpages en série agrémentés de punchlines. En d’autres termes : « eating popcorn is fun with Freddy ! » Plus de doute : le croquemitaine est définitivement la star de la saga. Il surpasse de loin tous les autres rôles pour le plus grand plaisir coupable des fans des 80’s. Et ça marche ! Les lames acérées de Renny Harlin déchirent le box office ! Ce sera le meilleur score de la franchise !
Parmi les choses que j’aime, il y a les quelques bonnes idées du scénario. Il ne faut pas se mentir : cette suite n’a rien de vraiment innovant dans son déroulement. Cependant, en plus de son pouvoir original, l’évolution de l’héroïne qui se révèle à travers cette aventure me plait beaucoup. C’est grâce aux événements tragiques que la jeune Alice va s’affirmer et trouver en elle le courage d’affronter le monstre de ses nuits. J’adore la redécouverte progressive de son image dans le miroir. De plus, il flotte une ambiance bizarroïde jouissive : la réalité confond le rêve et la vie croise la mort sous un beau soleil d’été. C’est cool.
J’ai lu que le film souffre d’une « réalisation trop basique. » Le travail de Renny Harlin est pour moi de toute beauté. Je trouve que The Dream Master est le Freddy le plus harmonieux esthétiquement : les prises de vue sont souvent ingénieuses et envoûtantes (voir comment la caméra nous entraîne lorsque Kristen est sous l’effet du somnifère), les couleurs sont révélatrices de l’époque et la mise en avant des effets spéciaux laisse encore rêveur aujourd’hui (je pense à la mort étrange de Debbie Stevens). Les images vont avec l’esprit du film : on n’est pas là pour avoir peur mais pour s’éclater !
Impossible de ne pas parler de la musique, toujours dans la lignée de celle de The Dream Warriors. Perso, c’est ma BO de Freddy préférée. Elle colle parfaitement à l’ambiance de l’épisode. Elle est démodée, certes. Mais quel pied ! J’aime tout particulièrement : Running From This Nightmare (mal chantée par Tuesday Knight herself), la très sensuelle I Want Your (Hands On Me) de Sinéad O'Connor, le rocky Fatal Charm de Billy Idol et le puissant Anything, Anything (I'll Give You) de Dramarama. Ça sent l’été, les substances illicites, la sueur et la débauche !
Je finirai sur le casting quelque peu discutable. Il est à l’image de la reprise du personnage de Kristen : après la talentueuse équipée dirigée par Russell, celle-là manque malheureusement de charisme. Sans être mauvaise, elle est juste moins bonne (Lisa Wilcox en tête). Je recommande de visionner ce Freddy en VO. En plus de jouir d’un son très bien retravaillé, les protagonistes vous paraîtront moins tartes. Evidemment, Robert fait toujours le job avec brio !
Conclusion : malgré ses défauts, je défends fermement The Dream Master comme étant un film d’horreur diablement cool !
Ps 1 : Tuesday est le reflet d’une belle époque où s’affichaient déjà fièrement des actrices/chanteuse éphémères aux nez poudrés.
Ps 2 : Vous pouvez vous procurer une Soul pizza à cette adresse : http://www.ebay.com/itm/A-Nightmare-on-Elm-Street-4-Freddy-Krueger-Soul-...
publié le 19/06/2013 - 12:38
Sept, huit, voilà une mauvaise suite
C'est mauvais, il n'y a pas d'autres mots. Aucun effet de surprise, une bande sonore qui ne colle pas vraiment, un Freddy tombant en morceaux tant il a perdu de sa superbe, des acteurs à la ramasse (changer l'actrice incarnant Kristen était vraiment une idée à la c**). Comment peut-on pondre un tel film après un 3ème volet magistral?
Le monde des rêves permet tout, sans chichis ni mesures, mais apparamment cela n'effleure pas beaucoup l'esprit des scénaristes où du réalisateur. On a quelques morts bien "à la Freddy", vicieuses et dégueulasses, mais cela s'arrête là. Le pourquoi de la resurrection de Freddy n'est même pas abordé et sa niaque verbale est complètement plombée en VF. L'histoire en elle-même n'est qu'un prétexte pour abuser de la pompe à fric.Si on ajoute à tout cela l'idée de donner à la nouvelle protagoniste la capacité d'acquérir tous les talents de ceux que Freddy tue on tombe dans le grand guignol le plus total.
Si l'on voulait vraiment enterrer Freddy on a déjà fichu un de ses pieds dans la tombe. Félicitation, bande de sangsues hollywoodiennes.
publié le 02/05/2013 - 15:39
Diane krueger
publié le 02/03/2013 - 23:16
Fun à défaut d'être terrifiant
C'est en effet l'un des points forts de nouvel épisode: il est la suite directe du troisième, à un changement d'actrice près, et l'on prend plaisir à voir ses peigne-culs se faire dégommer d'entrée de jeu, histoire de bien rappeler que la star, c'est Freddy et personne d'autre. Le show peut donc commencer et, à défaut de surprise, l'on pourra apprécier un très bon rythme, une mise en scène inventive et inspirée, et des scènes mémorables (la pizza, la transformation en cafard et la mort de Freddy, temporaire bien sûr). J'ai bien apprécié aussi l'utilisation du thème du miroir, un grand classique dans le fantastique, ici plutôt bien manié, sans insistance et soulignement.
Bien sûr, il faut prendre ce film pour ce qu'il est: un divertissement bien emballé. Il souffre de beaucoup trop de faiblesses pour prétendre être plus. Celles-ci ne manquent effectivement pas (personnages stéréotypés, interprétation inégale, incohérences, doublages parfois foireux: revisionner la scène où l'héroïne joue du nunchaku et vous verrez ce que je veux dire) et la principale reste le manque d'intensité dramatique: les personnages meurent les uns après les autres et l'on ne ressent aucune émotion, aucune tension, et aucune volonté d'aller dans ce sens.
Le Cauchemar de Freddy n'en est donc pas un, il s'agit juste d'une bonne blague, à chacun de l'apprécier selon ses goûts et ses attentes.
publié le 26/02/2013 - 13:41
Mon avis
publié le 14/10/2012 - 19:44
Mon avis
publié le 16/08/2012 - 17:31
De la pizza aux têtes réduites
L’histoire de ce Freddy se déroule après les évènements du troisième opus et propose de suivre trois personnages que l’on a déjà vu auparavant, le black qui rêve d’être un homme fort, le muet qui parle et l’héroïne qui peut appeler les autres dans son rêve. Bien entendu, le scénariste propose quelque chose de nouveau, mais pas dans le fond, seulement dans la forme. En gros, la présence de Freddy se fait de plus en plus sentir. L’héroïne a peur et appelle ses camarades à la rescousse qui ne sont pas très satisfaits de ces appels. Malheureusement, Freddy revient et il va s’en donner à cœur joie. Le problème avec suite, c’est qu’elle se révèle assez inutile et ne propose rien de neuf sauf, peut-être, l’accumulation de pouvoir de l’héroïne. En effet, et sans spoiler, à chaque victime, elle gagne les pouvoirs de ceux-ci, comme par exemple la maîtrise du kung-fu ou la force du gros black. Si cela peut sembler assez logique et novateur, il reprend quand même allégrement le concept du troisième film en le transposant dans une seule personne. Et c’est d’ailleurs le plus gros défaut de ce film, en plus du manque d’horreur, c’est que l’on a l’impression de voir un énième Freddy sans grand intérêt et que finalement, tout cela a été mis en place pour faire un maximum de fric. C’est d’autant plus dommage que le film est loin d’être mauvais mais qu’il est plombé par un manque flagrant d’originalité.
Niveau ambiance, on est très très loin du premier opus qui demeurait et demeure effrayant à plus d’un titre. Il faut dire que Craven avait chouchouté son projet et il avait rendu un monstre sans pitié et complètement cinglé. Petit à petit, on a vu que Freddy devenait plus drôle que malsain et même si cela passait plutôt bien sur certains passages meurtriers (comme la fameuse scène de la télé), cela dédramatisait les crimes et rendait un croquemitaine plus amusant que réellement effrayant. Seulement, Renny Harlin, réalisateur assez talentueux, s’est évertué à rendre un Freddy loufoque, presque en roue libre pour faire des meurtres débridés et qui n’ont plus rien d’effrayants. Alors bien entendu l’ambiance est toujours aussi bizarre et glauque par moment, mais d’autres passages, en dehors du pays des rêves demeurent classiques et peu passionnants. D’ailleurs, cela porte préjudice au film, car on ne s’attachera qu’à un seul personnage. Néanmoins certaines scènes valent le coup d’œil, comme pour la pizza dont je parlerai ultérieurement ou encore les divers déguisements de Freddy, qui rende celui-ci assez imprévisible dans ses apparitions. Alors c’est loin d’être mauvais, mais il faut dire que tout cela ressemble aux précédents épisodes et que l’on n’y trouve rien de nouveau.
Au niveau du casting, il y a un gros défaut qui fait tâche c’est la présence du personnage de Patricia Arquette, mais sans l’actrice. Du coup, c’est Lisa Wilcox qui s’y colle et cela fait vraiment bizarre de voir le même personnage mais joué par quelqu’un d’autre alors que le film est une suite directe. En plus, cette charmante Lisa n’a pas le charisme et le talent de Patricia Arquette, ce qui fait que le film en prend un petit coup. Cela dit, on sera vite rassuré, car Robert Englund est absolument charmant dans son rôle de psychopathe surnaturel. Comme à son habitude, il est à fond dans le rôle et ici, il se paye même le luxe de sortir des vannes bien dégueulasses en présentant un sourire bien sadique. Il est impérial dans ce rôle et Freddy c’est Englund point barre. Pour le reste du casting, on a que de jeunes acteurs de l’époque et pas de têtes très connues. Cela dit, si l’on enlève l’intello asthmatique ainsi que la grande sportive écervelée, on a un personnage sympathique qui est le frère de l’héroïne. Amateur de kung-fu, il reste le personnage le plus normal, un peu déjanté mais aux valeurs sûres et il joue très ben son rôle. C’est d’ailleurs le personnage le plus attachant du métrage. Pour le reste, ce n’est pas catastrophique mais ce n’est pas la panacée non plus.
Ce qui rattrape le film, c’est essentiellement les mises à mort inventives et le caractère graphiques qu’elles relèvent. En effet, dans les rêves tout est permis et il faut dire que certains meurtres sont très inventifs et très sales, notamment la transformation en cafard. Tout débute avec une séance de musculation où il faut soulever du poids en étant allongé sur un banc. Sauf que ce cher Freddy va rajouter du poids et empêcher les mains de la jeune femme de se retirer de la barre. Il en résulte deux coudes brisés vers l’arrière et une séquence fort peu agréable. Mais loin de s’arrêter là, la jeune femme va se transformer petit à petit en un cafard géant, dans une transformation gore et bien salace. Mais le pire, c’est que ce n’est pas la seule scène marquante du film, car la pizza avec des boulettes de viande qui ont la forme de têtes humaines et dont Freddy s’en fait un régal est une vraie scène culte et abjecte. On verra ainsi toute la fantaisie et la folie du plus célèbre croquemitaine. Bien évidemment, il ne faut pas s’arrêter à cela, car on a aussi une asthmatique qui meurt magnifique en se faisant aspirer de l’intérieur, ou encore un jeune homme qui se fait séduire par une bombe atomique et qui va finir noyer dans son matelas à eau. Bref, le film se veut déjanté et gore et finalement, cela prend bien et donne envie. Le seul problème, c’est que tout cela prête plus à sourire qu’à avoir peur et c’est le comble pour un film d’horreur.
Au final, ce quatrième opus des aventures de Freddy est largement moins bon que le premier film et le troisième, mais bien au-dessus du deuxième. Délaissant le côté horrifique pour un passage vers le loufoque et le Grand-Guignol, le film de Renny Harlin se rattrape grâce à des meurtres inventifs et gores à souhaits, et une mise en scène inspirée. Mais le film possède aussi son lot de défaut comme des acteurs pas hyper convaincants et des personnages peu attachants ainsi qu’une histoire qui n’est qu’un prétexte à une série de meurtres. Bref, un film assez moyen mais qui se laisse regarder.
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