Real Steel

Donc place aux machines dans tout les sports, et on imagine les conséquences, sur certains sports d'équipes, comme le foot, les robots remplaceraient au pied levé les joueurs, c'est le cas de le dire, car leur mémoire leur permettait d'anticiper le jeu. Et voilà nos arrogantes stars millionnaires du ballon rond réduit au chômage, qui sait, on parie ?. Alors certes c'est encore et toujours le robot datant de Mathusalem et pas prévu spécialement pour la boxe qui gravit les échelons des tournois. Et là c'est surprenant, c'est quelque chose d'archaïque, mais grâce au génie de son découvreur, c'est à dire un petit gars de 11 ans, notre machine va gravir tout les échelons du championnat. Pourquoi ? Grâce à sa mémoire, notre machine mémorise tout les coups de l'adversaire et adapte sa stratégie, un peu comme "big blues" face à Kasparov ou karpov, je ne sais plus, aux échecs. Et là j'aime bien comment leurs arrogants adversaires, surtout l’antipathique pétasse friquée qui essaie d'acheter son adversaire, avec des menaces à la clés! Sauf que si elle fait ça c'est qu'elle est pas sur de son coup du tout. c'est un peu la victoire du petit contre le gros, ou du petit informaticien bricoleur qui du fond de son garage, mettrait sa race à la multinational de l'informatique, ou l'obscure équipe de foot d'amateurs qui battrai un club de première division, si vous cherchez une comparaison.

Et puis vient la lutte finale, si j'ose dire, entre notre petit poucet et une machine qui se prénomme Zeus, mais qui fait penser plutôt à goliath. Et là très clairement on pense à rocky balboa, obscur boxeur des bas quartier de Philadelphie qui affronte le champion du monde en titre, bon je n'en dis pas plus mais vous devinerez ce qui va se passer..

Alors je dois dire que coté réalisation, c'est spectaculaire, c'est très bien fait, c'est du travail d'artiste. Par contre si on ne parle pas de relations entre la machine (d’ailleurs ça fait mal au coeur de voir tant que ça de pognon gâché dans quelque chose d'assez peu utile si ce n'est que de distraire la populace), en revanche les relations compliquées entre le petit garçon et son Has been de père sont mis en avant largement, trop largement même, le réalisateur en fait un petit peu trop.