Le Dernier Maître de l'air

Le réalisateur Shyamalan est pour moi un cinéaste très surévalué. Après avoir connu le succès avec un film fort sympathique mais dont le degré de revisualisation se révèle être en dessous de zéro (sixième sens), il a accumulé les titres de plus ou moins bonnes qualités comme Incassable ou encore le village. Il faut aussi noter que le monsieur est scénariste à ses heures perdues et qu’il est le résultat très moyen de Devil, film d’horreur en huis clos dans un ascenseur et à la morale plus que limite. Avec le Dernier Maître de l’Air (et non pas Avatar à cause du film de Cameron), il s’attaque à l’adaptation d’un dessin animé très bon en image réelle avec de vrais acteurs. Le pari est risqué, surtout quand on voit le résultat pour Dragonball ou encore Blood The Last Vampire. Alors qu’en est-il de cette adaptation ? Le film est-il réussi ? L’égo surdimensionné de Shyamaln va-t-il encore en prendre un coup ? Autant le dire tout de suite, si le film n’est pas mauvais, il demeure relativement moyen et cela à cause de différents points, dont des acteurs peu impliqués.

Si on est un fan de la série (que je ne suis pas, enfin, ce n’ai pas que je ne l’aime pas, loin de là, mais je ne l’ai jamais suivie), on pourra se réjouir de voir que Shyamalan a tout de même conserver une grande partie de la série et qu’il reste relativement fidèle au matériau de base. L’histoire demeure simple, sympathique, mais il n’y a pas de quoi se rouler dans la fange comme des gros porcs. En même temps, à la base, c’est un dessin animé, et donc le public visé sont les enfants. Sauf que pour une fois, on ne les prend pas trop pour des crétins influençables et que le scénario reste assez intelligent en mélangeant plein de thème de grande valeur. Ici, on va suivre Sokka et sa sœur, Katara qui maîtrise l’élément de l’eau. Leur village se fait attaquer par les maîtres du feu car il recherche l’avatar, un être capable de maîtriser tous les éléments et de maintenir l’équilibre du monde. Sauf que les maîtres du feu veulent le tuer pour être les maîtres du monde. Mais l’avatar est un jeune enfant chauve et il va devoir apprendre la maîtrise de tous les éléments suivant un ordre précis pour devenir l’avatar. Mais il va aussi devoir aux méchants maîtres du feu qui veulent sa peau. Bien entendu, ici, on voit bien que le scénario est assez simple et reste très accessible et Shyamalan n’a pas cherché à le complexifier. Par contre, on peut voir différents messages assez intéressants et plutôt fédérateurs. On va retrouver le dépassement de soi, le deuil et le devoir de mémoire, la révolte lorsque l’on est opprimer, l’écologie, bref que des thèmes importants et bien pensants. Mais contrairement à Avatar de Cameron, le film n’est pas trop bien pensant et manichéen et ne cherche pas à faire dans la morale à deux balles. Cela est dû à des personnages plutôt complexes.

En effet, si l’avatar doit être quelqu’un de profondément bon, cela sera très difficile pour lui, car il sera confronté aux horreurs de la guerre, à l’esclavagisme et surtout à la mort des siens. Les autres personnages ne sont pas en reste puisque Sokka est le seul personnage à ne pas avoir de pouvoir et il aura parfois le sentiment d’être inutile. On peut aussi parler du méchant, le fils du roi du royaume de feu, mais qui possède une grande aversion envers son père et son peuple en général. On peut donc dire que les personnages restent bien travaillés et intéressants. Malheureusement, les acteurs sont loin d’être au niveau. Noah Ringer, interprétant le personnage principal, demeure assez convaincant malgré des mimiques assez simiesques, des gestes farfelus rappelant Naruto et surtout des poses débiles à la Power Ranger. Ceci dit, c’est surement l’acteur le plus convaincant du métrage. Dev Patel, déjà vu dans l’excellent Slumdog Millionnaire, incarne ici un méchant en total roue libre, surjouant à mort les émotions et les expressions et n’étant pas crédible pour deux sous. Je ne parle même pas de son père, campé par Cliff Curtis qui ressemble plus à un trafiquant de drogue dans les favelas qu’à un seigneur de guerre. Parlons aussi de Jackson Rathbone, un des vampires de la saga Twilight, qui joue ici Sokka et qui est à la limite du supportable. Surjeu, aucune émotion, pas un poil qui dépasse, il incarne la nouvelle génération d’acteurs qui n’ont aucun talent et aucun charisme. Ceci dit, il le fait avec brio ! Les effets spéciaux restent convaincants et on sent bien que le réalisateur a mit le paquet la dessus. Par contre, le coup des ralentis et des zooms durant les combats, tout ça pour faire plus classe, c’est franchement inutile.

Au final, le dernier maître de l’air demeure un film moyen, pas inintéressant, autant sur le fond que sur la forme, mais il possède des petites choses qui en font un film passable. Si les personnages ont un background travaillé et très loin d’un manichéisme latent, les acteurs les interprétant sont relativement catastrophiques et plombent le film, notamment avec des poses frisant la débilité et des dialogues insipides. La fin laisse sur la faim, laissant présager des suites, ce qui n’est jamais très bon. Bref, un film pour jeunes et adolescents et qui prouve que Shyamalan est une fois de plus un réalisateur très surestimé.

Ce que j'adore dans ce film, c'est l'ensemble des créatures, c'est très bien imaginé, et ça nous laisse un agréable souvenir dans la tête. Certe le film manque un peu de profondeur, mais ce n'est pas bien grave, car on passe un agréable moment en le visionnant.

La première fois que j'ai entendu que le dernier maître de l'air allait être adapté au cinéma je me suis posé la question : Pourquoi ?

Pourquoi adapter cet animé en film ? Ayant suivit la série de bout en bout avec passion je ne voulais pas voir ce petit bijou subir la dure loi des séries des adaptations foireuses (dragon ball en est le digne exemple)

Mais ayant une certaine indulgence je décidait de lui donner sa chance!

Alors je n'avancerais pas les arguments convenues tels que, et c'est toujours celui-là qui est cité en premier, le choix des acteurs pour interpréter les différents rôles. Que voulez vous que je vous dises. On est habitué, on fait avec ce qu'on peut.

Je ne parlerais pas non plus des effets spéciaux qui si certains sont assez réussis d'autres sont totalement horrible pour les yeux (je pense aux paysage de la banquise au début du film)

Niveau chorégraphie : Très peu développé, utilisation naturel de ralentis, les différentes maîtrises des éléments sont très peu dynamique. Mais passons.

Ne nous attardons pas sur le scénario puisqu'il ne consiste qu'à aller d'un point A à un point B avec certains petits passages pour nous prouver que les protagonistes voyages et font de nouvelles rencontres. Cela nous dérange-t-il ? Les films avec des scénario mou du genoux sont légions, un de plus ou un de moins. L'absence de personnalité de chaque héros est affligeante mais ne va pas nous empêcher de continuer

Ayant passer tout cela, voyons maintenant ce qui fait vraiment le film ! Ben en fait rien.

Faut quand même qu'on m'explique un point que j'ai trouvé tellement impensable que je n'en reviens toujours pas (d'ailleurs la première fois que je l'ai vu, j'ai cru rêver). Pourquoi le réalisateur à cru bon de faire en sorte que les maîtres du feu aient systématiquement besoin d'une source de chaleur pour envoyer une boule de feu ???? Mais la, stop, faut arrêter c'est comme si un dragon devait manger un piment pour cracher du feu (n'importe quoi).

De plus le film se veut épique avec une belle musique, de grands effets et tout le tralala mais n'arrive à rien tellement il en est réduit à simplicité monstre!

Je retourne volontiers à la série.

Adaptation du célèbre manga Avatar, Le dernier maître de l’air nous entraîne sur la quête du jeune Aang, réincarnation de l’Avatar, un être hors du commun capable de maîtriser les quatre éléments. Sur son chemin, il va devoir affronter la nation du feu qui à jurer de le capturer afin d’asseoir sa suprématie. Ne connaissant que de nom et de renommée ladite série animée, je ne me prononcerai pas sur les éventuels écueils de cette adaptation ou une comparaison plutôt malvenue. Toujours est-il que le dernier Shyamalan surprend de prime abord. Le cinéaste impose un casting bien étrange pour une histoire aux origines et consonances asiatiques. Voilà qui est pour le moins inattendu et qui, je pense, manque de crédibilité au vu d’un univers fascinant, riche où l’histoire de ce monde foisonne de part et d’autre. Chaque peuple à son histoire, qu’elle soit commune ou non entre les communautés.

Les environnements se révèlent de toute beauté et disposent d’une palette de couleurs riches et variées, tout comme le cadre. Forteresse de glace, forêt impénétrable, banquise, ancien temple, et bien plus encore. Toutes ces constations purement esthétiques nous amènent à considérer l’histoire en elle-même pour ce qu’elle est et sa manière de s’incorporer à cet univers immersif. La mythologie créée autour des différents personnages se veut intéressantes bien qu’elle se retrouve un peu empâtée dans un rythme irrégulier. Une inconstance qui s’affirme au fur et à mesure de son avancée. Des combats (fort agréable), des instants plus posés sur la destinée de Aang et, de par ses choix, celle de la planète. On pourrait donc lui reprocher d’être un peu trop prévisible. Tout comme Aragorn dans Le seigneur des anneaux, Aang fuit ses responsabilités avant d’y être confronté de plein fouet et de ne pouvoir y échapper.

Enfin, terminons sur une note plus positive concernant les effets spéciaux. Nul doute que le budget alloué pour la production du film permet un déluge d’images somptueuses où les rendus se révèlent absolument superbes. Que cela concerne les maîtrises des éléments, crédibles et parfaitement inséré dans le feu de l’action, ou pour des scènes plus grandioses (l’assaut final), où la majesté des panoramas imposent le respect, Le dernier maître de l’air est indéniablement une belle vitrine technologique. Est-ce que cela suffit pour autant à faire un bon film ? Pas forcément, mais dans le cas du présent film, cela joue indéniablement en sa faveur. Bien qu’il soit imparfait sur bien des aspects, Le dernier maître de l’air s’avère tout de même un très bon divertissement, si tant est que vous n’êtes pas familier de l’univers du manga (ce qui est mon cas). Shyamalan surgit là où on ne l’attendait pas forcément et réalise un film attrayant de par ses qualités graphiques certaines.

Je viens de le voir mon avis et pas trop mal comme film mais auraiy pu mieux faire. bref un scenario un peu bancal des acteurs un peu moyens mais l'un des meilleurs du realisateur de sixième sens après quelque daubes comme le village et la fille de l'eau, il remonte un peu la pente