Sanctum
Critiques spectateurs
Réalisateur: Alister Grierson Avec Richard Roxburgh, Alice Parkinson, Rhys Wakefield, Dan Wyllie, Ioan Gruffudd, Christopher Baker, Allison CratchleyInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 04/03/2016 - 16:29
Sanctum
Je ne suis pas d'accord avec presque tout les commentaires ci dessous, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde ni trouvé quelconque longueurs, j'ai plutôt trouvé leurs cheminements dans les grottes réaliste, là ou le seul et pire ennemi est la nature..
Pour moi c'est excellent, presque parfait, la réalisation épuré est impeccable, la photographie magnifique, les effets spéciaux de qualités. Le scénario est réaliste, terre à terre, précis, glaçant, prenant et très stressant. C'est simple, très efficace et véhicule de bonnes valeurs et des émotions saines qui font réfléchir.
Comme quoi, il est possible de faire un film de groupe sans montrer des paires de seins et sans introduction débilisante avec une bande de jeune qui ce bourrent la gueule. Une belle réussite.
publié le 14/03/2014 - 12:13
Avis paresseux
Cela étant, le film est clairement trop long et devient très répétitif dans sa deuxième partie. Les péripéties s'enchainent mais perdent en intérêt tant elles donnent l'impression d'avoir été rajoutées pour allonger artificiellement la durée du film. Je comprends donc que l'on puisse finir par trouver le temps long. Amputé de vingt bonnes minutes, Sanctum aurait été bien plus efficace. En l'état, il reste tout de même un divertissement correct assez anxiogène pour les personnes claustrophobes.
publié le 17/06/2012 - 16:43
Dominus Vobiscum ...
publié le 19/08/2011 - 12:54
Plongée en eaux sombres
Deuxième long-métrage d'Alister Grierson, Sanctum ne reflète pas le talent et la verve de James Cameron. Des moyens certes, mais utilisés à mauvais escient. L'image est sobre, efficace, mais sans panache. Contrairement à The descent qui nous faisait ressentir une claustrophobie de tous les instants, Sanctum se complaît dans un panorama de paysages grandioses. Les cavernes sont majestueuses, les plongées immersives. On a davantage l'impression de se retrouver face à un documentaire sous-marin (au hasard Aliens of the deep), plutôt qu'à un huis clos angoissant.
Les maladresses ne s'arrêtent pas à ce type de considérations puisque le scénario se targue de nous infliger des stéréotypes du plus mauvais goût. La relation conflictuelle entre le père et le fils, le riche qui se trouve un passe-temps à la hauteur de ses ambitions (contrairement au film) ou encore les nombreux sous-fifres qui pataugent irrémédiablement dans des rôles plus plats les uns que les autres. Comme si cela n'était pas suffisant, certains passages sont gâchés par des teintes trop sombres, ôtant le peu d'ambiance difficilement instauré en amont. De fait, il en résulte une ébauche brouillonne d'un projet sans véritables atouts pour faire la différence.
Entre la prévisibilité d'un scénario lambda et l'autocongratulation, Sanctum multiplie les maladresses à un rythme effarant. L'héroïsme inconditionnel est de la partie où les bons sentiments flirtent avec l'abnégation. On tente de se dépêtrer d'un piège où l'inconscience et la complaisance ne sont pas étrangères. À vrai dire, le plus grand défaut de Sanctum est de se servir du nom de James Cameron pour vendre son histoire. On se retrouve d'autant plus frustré à la vue du résultat final. Le budget ne se justifie pas et l'on préférera se tourner vers des valeurs sûres où le suspense et l'angoisse sont au rendez-vous. Une déception.
publié le 07/08/2011 - 13:28
3D seulement
Je pense que ce film aurait mérité un visionnage en 3D au cinéma. Malheureusement, pour ma part, c'est sur l'écran de mon salon que j'ai regardé Sanctum. Un film où le visuel prime, c'est très joli! Pour le reste un peu déçu quand même.
Limite longuet, ne mérite pas le nom de James Cameron sur le cover!
publié le 22/05/2011 - 20:15
Les Barboteurs du Dimanche!
L'intrigue semble avoir pris des largesses avec le fait veridique censé etre relaté ici et sombre parfois dans le burlesque.
Plus le film avance plus on rentre dans la folie scenaristique avec l'enchevetrement de reactions completement demesurés de la part des interpretes. Ces derniers perdent rapidement leurs credibilités dés que l'action demarre c'est à dire à la seconde moitié du film.
Les tribulations de ces barboteurs du dimanche n'ont pas reussi à me toucher ni à me faire ressentir un quelquonque effet claustrophobique...
Peu de chose à se mettre sous la dent hormis quelques scénes sous-marines techniquement bonne mais qui se diluent dans la médiocrité d'un scénario indigent!
Conclusion : Uniquement Pour les amateurs de Spéleologie !
publié le 06/04/2011 - 13:44
Moyen !
publié le 15/03/2011 - 17:54
Mon avis
publié le 01/03/2011 - 14:35
On retient son souffle
publié le 24/02/2011 - 19:35
Mon avis
Il faut donc attendre avant de voir Sanctum enfin démarrer dans ce qu’il possède de plus intéressant. C’est bien beau de reprendre la structure de Jurassic Park appliquée à un survival sous-marin, mais c’est mieux quand il y a quelque chose à raconter. Mais voilà, quand la tempête arrive et que toute la troupe se retrouve bloquée, Sanctum trouve enfin son rythme, ou presque. Le film prend alors le parti d’un véritable survival dans un mélange entre Sphere pour l’environnement (on ne va pas mentionner Abyss) et The Descent pour le ton général. Et si ce dernier s’avère être LE modèle à suivre en terme d’ambiance, n’en déplaise à ses détracteurs, c’est passablement raté pour des raisons techniques. Le rythme imprimé en dents de scie alterne là aussi le bon et le moins bon, avec des séquences où la lutte entre le père et le fils nous fait chier plus qu’autre chose car jamais crédible, et de véritables moments de bravoure. Dans ces scènes là on en oublie absolument tous les défauts et Alister Grierson trouve le moyen de nous impressionner. On ne voit plus les décors en carton pâte, on oublie la lumière surréaliste pour des décors sous-terrains, on oublie les acteurs minables. Quand les éléments se déchaînent c’est une véritable lutte pour la survie qui s’engage et la tension en devient parfois insupportable. Et on enrage car le potentiel de Sanctum nous arrive en pleine gueule, mais par intermittences. C’est dans ces fortes accélérations que Alister Grierson trouve enfin comment utiliser les caméras de Cameron. L’immersion alors permise par la 3D est assez stupéfiante. Pourtant jusque là dans Sanctum si les images ne manquaient jamais de relief, on ne peut pas dire que l’utilisation de la technologie soit vraiment judicieuse. En effet, en créant un véritable effet de profondeur, et on ne dira rien là-dessus car la 3D est sublime, la sensation de claustrophobie recherchée est tout simplement absente car les espaces se retrouvent élargis plus que de raison. Dès lors il n’ya bien que dans les passages de couloirs étroits qu’on ressent cette sensation d’oppression. Ajoutons à cela une image tout de même très sombre et l’impression de voir des personnages évoluer dans des décors vides prédomine. Pour ne rien gâcher à la fête, la totalité du casting, pour la plupart des acteurs de seconde zone, impressionne par sa médiocrité. Tous coincés dans leurs personnages caricaturaux, ils ne parviennent pas à imposer la moindre subtilité et donc la moindre empathie, y compris le pourtant bon d’habitude Richard Roxburgh qui se prélasse dans une composition de Colonel Kurtz du pauvre. On attend patiemment qu’ils crèvent tous, généralement dans des séquences un peu gores réussies, mais sans passion. Dommage car parfois Sanctum dévoile des trésors de tension et des images sublimes.
En bref... Oubliez le nom de James Cameron largement mis en avant pour la promotion de Sanctum! À part l'apport de ses caméras, le milieu sous-marin et un goût prononcé pour le spectaculaire, Sanctum n'a pas grand chose à voir avec l'oeuvre du canadien. Lui qui s'est amusé à cracher sur de bons films convertis en 3D soutient bizarrement cette série B loin d'être honteuse mais tout de même assez faiblarde. Avant de voir du vrai survival en 3D, technologie aussi sublime que pas à sa place ici car elle augmente un espace voulu restreint, il faut se taper une longue intro bien chiante et des personnages calés dans les pires clichés du genre. On s'ennuie un peu, mais on assiste également à quelques séquences surpuissantes. Pas le thriller claustro souhaité, pas la purge crainte, mais une série B assez banale où le bon et le beaucoup moins bon s’enchaînent allègrement.