Le Fantôme de l'Opéra
Critiques spectateurs
Réalisateur: Dario Argento Avec Asia Argento, Julian Sands, Andrea Di Stefano, Nadia Rinaldi, Coralina Cataldi Tassoni, István BubikInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 08/10/2013 - 18:39
Il Fantasma di Dario
Dario Argento avait déjà en tête de réaliser sa propre version du Fantôme de l’Opéra à l’époque de Suspiria. Il faudra attendre la fin des années 90 pour qu’un sondage auprès du public italien lui donne l’occasion de se mettre à l’ouvrage. Comme pour la plupart de ses films depuis sa période dorée, la pression est énorme. Il faut satisfaire les amateurs tout en prouvant qu’il est bien plus que le spectre du Dario des 70’s…
Avant de commencer, il faut savoir qu’en 1987, le maître de l’horreur avait déjà repris les grandes lignes de l’œuvre de Gaston Leroux pour son Opera. A mon sens, cet emprunt est la meilleure partie de l’histoire, le final déviant carrément vers les délires argentesques, noyant ainsi la cohérence de l’ensemble. Voir ma vision du film pour ceux que ça intéresse (à paraître dans quelques heures).
Il fantasma dell'Opera version 1998 est donc une nouvelle approche de l’œuvre et une nouvelle façon de l’apprécier… ou pas. Pour ma part, je n’ai cherché qu’à comparer cette version aux quatre autres que j’avais sélectionnés. Je n’ai pas trop tenu compte du parcours de Dario afin de lui laisser toutes ses chances. Mais comme je m’y attendais, même si j’ai passé un bon moment, il s’agit bien de l’adaptation la moins marquante.
On aurait pu croire que Dario chercherait à rivalisé avec le film de Dwight H. little en se concentrant sur l’aspect horrifique. Même pas. Robert Englund reste pour moi l’incarnation la plus immonde d’Eric. Alors sur quel fil rouge s’est construit ce film italien ? Difficile à dire tant le métrage a le cul entre deux chaises (minimum). On touche au gore, au romantisme, à l’humour et même au WTF le plus complet. J’en déduis donc qu’il faut voir cette version au second degré pour se retrouver dans ce labyrinthe des genres.
Pour commencer, Argento repompe (en moins bien) l’into du Batman Returns de Tim Burton. On sait qu’il considère le jeune cinéaste comme un rival, mais le copier ne redore pas son blason. Ensuite, la caméra passe le maximum de temps sur Asia. Certes, elle est très bien mise en valeur. Mais j’ai pris plus de plaisir à contempler sa poitrine et son arrière train (en gros plan) qu’à la voir rater ses playbacks. Sinon, c’est à elle que l’on doit l’apparence très surprenante du fantôme. Ici, il ne portera jamais de masque puisqu’il n’est pas défiguré. On peut alors considérer que son (élégante ?) apparence cache la noirceur de son âme. Plus surprenant encore, il se définit comme un rat et pas comme un fantôme. A ce propos, il passe des moments intimes très spéciaux avec les rongeurs.
Ce fantôme aura au moins eu le mérite d’offrir une relation passionnelle forte et charnelle avec Christine. Selon moi, l’histoire d’amour impossible à trois est mieux exploitée que dans la version de 1990. Elle suscite même quelques émotions. Côté horreur, les quelques scènes sanglantes commencent là où s’arrêtaient les ambitions du film de H. Little. C’est original et réjouissant. D’ailleurs, un humour assumé (quand il est vraiment volontaire) est souvent complice de ces passages. La chasse aux rats est par exemple un moment délirant qui m’a bien fait marrer !
Malheureusement, en plus des déséquilibres scénaristiques, les effets spéciaux sont particulièrement foireux. La scène sur le toit est sans doute le ratage le plus dur à digérer du film. Contre toute attente, c’est la bonne humeur générale de l’ensemble qui sauve cette version. Ce n’est pas une grande réussite, mais on échappe au désastre.
« Ce film sera un Chef-d’œuvre » avait prédit Dario. En voyant l’étrange mix qui en résulte, j’ai peine à croire qu’il est vraiment cru à ses propos. Heureusement que l’humour vient aider à faire passer la pilule. Après, je trouve que son approche plus personnelle de 1987 est plus convaincante, même s’il ne s’agit pas d’une adaptation officielle.
publié le 07/07/2013 - 01:37
Le fantôme de l'opera
publié le 05/09/2011 - 21:54
Pas mal!!
publié le 02/11/2010 - 19:21
Dommage !
publié le 23/08/2008 - 20:12
Mon avis
publié le 08/01/2008 - 20:44
Argento adapte G. Leroux
publié le 10/12/2007 - 19:07
Ça commence à sentir le roussi !
publié le 01/01/2007 - 00:00
Un Argento moyen!
publié le 01/01/2007 - 00:00
Mon Avis