Into the sun
Critiques spectateurs
Réalisateur: Mink Avec Steven Seagal, Matthew Davis, William Atherton, Juliette Marquis, Chiaki KuriyamaInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 23/10/2010 - 10:42
Un soleil levant bien fade
Au lieu de cela, on nous dessert un bête film d’action qui peine à trouver un rythme constant. Mis à part deux ou trois séquences de combats rapidement expédié et mal filmé, vous n’aurez droit qu’à une succession de parlotes sans intérêts. Voilà qui s’avère pour le moins décevant. Pis, l’immersion au cœur de Tokyo est entaché par de stupides erreurs de débutants, tant sur le point de vue de la mise en scène où le cinéaste lance pêle-mêle plusieurs endroits sans se soucier de la cohérence pour l’histoire, tant au niveau de la linguistique. C’est un problème pour le moins saugrenue étant donné que je n’ai pas le souvenir de l’avoir rencontré ailleurs. Je m’explique.
Nous sommes au Japon donc nous parlons le… Japonais ! (Bien, je vois que vous suivez). En partant de ce principe, nous avons droit à deux possibilités : soit on opte pour l’immersion la plus totale en choisissant de conserver la langue et en sous-titrant le film, soit on peut incorporer au départ quelques phrases de japonais et on bascule ensuite vers le français. Cela aurait été également possible, bien que ça ne soit pas le choix le plus judicieux. Or, le réalisateur choisit une toute autre solution. Il choisit de mélanger les dialogues dans les deux langues. Nous avons donc droit à des lignes en japonais. Puis, sans aucune préoccupation pour la cohésion de l’ensemble, les yakusa se mettent à parler français. Steven parle français et les japonais lui répondent en japonais comme s’il comprenait la langue et Steven enchaîne sur du japonais. C’est assez incroyable et grotesque puisque ça se révèle véritablement exaspérant pour le spectateur.
Bref, tout cela nous amène à la conclusion qu’Into the sun est un mauvais film. Plat, sans surprise, idiot de par ses approches primaires des coutumes japonaises, voilà un film qui aurait mieux de rester dans l’imagination peu fertile des scénaristes malgré un final au sabre assez jouissif, il est vrai.