Comme un oiseau sur la branche

Après sa sortie de prison, Eugene Sorenson n’a qu’un seul désir : se venger de Rick Jarmin, son ancien complice ayant témoigné contre lui. Petite comédie policière des années 1990, Comme un oiseau sur la branche réunit un casting de premier ordre dans le seul but de nous divertir. John Badham s’appuie sur une histoire quelconque pour prétexter une course-poursuite effrénée à travers les Etats-Unis en jouant de plusieurs moyens de transports (Voiture, Moto-cross et même avion). En effet, le véritable intérêt de ce film est la confrontation entre David Carradine et Mel Gibson. Malheureusement, il ne se retrouve face-à-face qu’à deux petites reprises. Intéressant, mais sous-développé. Le réalisateur ne s’encombre nullement de fausses pistes, ni de rebondissements de situations hasardeux. Au contraire, tout est ajusté dans le moindre détail pour ne pas se prendre la tête. Certaines scènes ont mal vieillis tandis que d’autre sont toujours aussi savoureuses. Il est à regretter les facéties inutiles et agaçantes de la greluche de service hurlant à la moindre occasion. Du cafard sur la tête au retourné magistral de l’avion, elle hurle et se plaint constamment. Un personnage rappelant les jeunes femmes délurées des films d’aventures d’antan qui ne sont pas du tout dans leur élément. Ce qui se révélait amusant auparavant peut devenir exaspérant. Il n’empêche que l’ensemble demeure drôle et rythmé. Pour conclure, Comme un oiseau sur la branche est une comédie policière de bonne facture. Malgré quelques aspects vieillots et des répliques pas toujours très fines, le film de John Badham conserve une certaine énergie pour nous distraire. Son seul et unique objectif.