Lâchez Les Monstres

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Portrait de Arkana Arkana
Graine de psychopathe - 117 critiques
publié le 11/11/2009 - 16:45
6
 

Prométhée revu et corrigé

Certainement la plus belle affiche qu'il m'ait jamais été donné de voir... Vincent Price – Peter Cushing – Christopher Lee. Rien que ça ! La distribution de rêve quoi ! De rêve au sens propre hein, parce que le réveil est déjà plus difficile. Commençons par le rôle de Peter Cushing puisque c'est surtout là que se situe l'arnaque. Il apparaît, débite trois phrases et se fait assassiner. Rideau ! Le film est fini pour lui, on l'a vu une minute et le métrage ne s'en est pas trouvé infléchi. Après ce crime de lèse-majesté, Hessler calme le jeu et permet à Christopher Lee d'avoir un peu plus de temps de parole... c'est ainsi qu'il a droit à pas moins de trois scènes (d'au moins 45 secondes chacune, carrément !) Le triple de Cushing... me demande s'il n'y a pas eu du favoritisme... Reste Vincent Price qu'on voit un peu plus que ses deux compères mais bon, pas énormément non plus. Il apparaît de temps en temps 2 ou 3 secondes histoire de justifier la présence de son nom en haut de l'affiche mais pour les fans du maître absolu, il faudra repasser. Les autres acteurs (c'est-à-dire les principaux mais pour des raisons de notoriété moindre ils ont été relégués aux seconds rôles) nous livrent une performance suffisamment crédible pour nous faire adhérer à leur jeu, notamment Alfred Marks jouant un commissaire de police qui sera sympathique et avenant quand il trouvera le temps.

Concernant le scénario en lui-même, il est un peu brouillon. Trois histoires évoluant en parallèle pour ne faire plus qu'une à l'arrivée mais qui nous laisse plutôt le sentiment d'un recoupement final aux forceps. Le fil conducteur de tout cela étant la possibilité de fabriquer des surhommes (vouloir créer une race de surhommes alors qu'on a Vincent Price dans son film, quasiment c'est une insulte) mais d'une manière un peu différente de l'idée que s'en faisait Nietzsche avec sa transfiguration existentielle

Gentiment livré comme bonus du dvd de "The Oblong Box", "Scream and Scream Again" lui est définitivement inférieur. La rencontre pourtant promise (et ô combien attendue) de la sainte trinité cinématographique n'aura pas lieu (et là j'en veux énormément à Hessler. Avoir ces trois dieux sous la main et gâcher la marchandise comme ça... ça mériterait un châtiment à la hauteur du délit, allez hop, un petit séjour à R'lyeh pour le sieur Gordon Hessler) Pour le film en lui-même, certains apprécieront sûrement cette histoire de Frankenstein moderne. Pour ma part je ne lui ai rien trouvé de transcendant.

Devinez le film par sa tagline :

Killing from Dusk till Dawn.
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