Profondeur

Avec sa jaquette mensongère et son allure de film d’horreur bien trippant, PROFONDEUR fait partie de ses films ou la perte de temps prend tout son sens. Pourquoi une « chose » pareille ? Le scénario est inexistant et le peu d’intérêt que l’on peut éventuellement porter est… Non même pas de quoi s’extasier devant le jolie corps de Brigitte Bako. Son personnage est de loin le meilleur mais ce n’est pas difficile vu que tout le reste est à l’avenant. L’histoire d’un chasseur de serpents des mers qui subit la fougue sexuelle d’un marin plus con que ses pieds ne fait pas un film. Même sans rien à mettre sous la dent du spectateur le réalisateur se permet de nous laisser croire à certaines séquences hautement idiotes et improbables. Cela se voit comme le nez au milieu de la figure que le « type » n’est pas net. Vous en connaissez beaucoup vous des femmes qui après s’être faites violées ne dises rien et continue de travailler seul en pleine mer avec leurs agresseurs ? Même pas des ellipses mais des aberrations ! Aucunes crédibilités que ce soit dans les personnages (aussi raides qu’un manche à balai) ou dans la continuité du récit (mais ça ce n’est pas grave vu que l’on s’en fout après cinq minutes). Et ce n’est pas le sympathique Richard Tyson qui va relever le niveau de ce mauvais film que même l’indulgence la plus connue ne parviendrait pas à dégager de la compassion. Même si la fin nous sort de notre torpeur, s’est bien peu et surtout trop tard pour essayer de faire remonter notre estime qui s’est perdue en dans les profondeurs de l’océan en cours de route.