Whispering Corridors

8.0
Whispering Corridors

Critiques spectateurs

Réalisateur: Ki-hyeong Park Avec Gyu-ri Kim, Kang-hie Choi, Yong Soo Park, Jin-hie Park, Mi-yeon Lee

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Portrait de Vivahorror Vivahorror
America's Most Wanted - 326 critiques
publié le 27/05/2012 - 02:32
8
 

Mon avis

En général, je n'aime pas trop les fantômes mais j'ai trouvé ce film assez sympathique. Je ne peux pas attendre de voir le deuxième.
Dr West
I am Legend - 1430 critiques
publié le 27/12/2009 - 17:19
8
 

Mon avis

Un bon film d'horreur asiatique avec fantômes et éléments dramatiques, pas aussi puissant qu'un Dark Water ou d'un Ring mais ça reste pas trop mal à voir!!
Portrait de Carth Carth
Serial Killer - 710 critiques
publié le 27/06/2008 - 14:29
8
 

Mon avis

Si l'on réussit à passer les dix premières minutes périlleuses car ratées, Whispering Corridors arrive à être touchant car fort d'une interprétation toute en sincérité de la part de la belle Kim Kyu-Ri et Lee Mi-Yeon, entre autre. Si l'on fait abstraction sur son visuel parfois un poil lourd et pas souvent justifié, cette histoire de fantômes sort des sentiers battus puisque dénuée de tous clichés redondants particulièrement présents dans le cinéma horrifique de cette fin des années 90 au niveau asiatique et surtout mondial. Le guère prolifique Park Ki-Hyung pour l'un de ses premiers films (si ce n'est le premier) signe donc une toute nouvelle forme d'épouvante, primant d'avantage sur les sentiment des protagonistes plutôt que sur les effets horrifiques bidons dont on se lasserait rapidement.

Il y a une générosité palpable tout au long du métrage, une consistance telle qu'on en oublierait presque sa trame finalement toute simple (histoire de fantôme vengeur) mettant en avant les difficultés de vie au sein de l'établissement scolaire. Il y a ce professeur déstabilisant et humiliant, surnommé "Chien fou", qui passe son temps à former ses troupes comme à l'armée, instaurant un climat agressif où chacune doit se battre pour sa place, quitte à montrer l'exemple en punissant ses élèves jusqu'à les frapper. Cette dénonciation virulente, on peut aussi la trouver dans l'extraordinaire Memento Mori du duo Kim Tae-Yong/Min Kyu-Dong, à un stade plus ou moins similaire, rendu ceci dit d'avantage bouleversant avec ces deux jeunes filles qui s'aiment. Whispering Corridors s'éclate un peu plus dans le registre du clair/obscur où le visuel gorgé de couleurs (bleu, rouge et parfois vert) évoque à plusieurs reprises deux chefs d'oeuvre absolus du film d'épouvante graphique : Suspiria et Inferno du grand Dario Argento période seventies, où chaque meurtre fait preuve d'originalité, utilisant à merveille toute sorte de matériaux (le fer, le métal, le tissu) à l'image ici d'un meurtre particulièrement graphique où le corps d'un professeur, enroulé de tissus, se voit poignardé puis projeté par une fenêtre sous une musique terrifiante à base de cris, rappelant une nouvelle fois les voix de sorcières que l'on entendait dans Suspiria.

A la fois beau et bien joué, Whispering Corridors pourra néanmoins décevoir par son tempo bien faiblard et ses nombreux passages à vide, mais l'amateur ne sera pas dépaysé par ce film de fantômes classique et efficace que l'on recommande tous, je pense, unanimement. Et sa "suite" est encore meilleure.

Devinez le film par sa tagline :

Don't Bother Locking the Door. They're Already Inside.
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