Sublime

A première vue, SUBLIME a tout de la petite production attirante. Comme ça, il est difficile d'expliquer car l'histoire est vraiment ce qui se fait de plus bizarre. Une sorte de rêve dans un rêve par rapport à un homme dans le coma. En dire plus serais raconter le film. Car malgré des comédiens de qualité et un scénario qui sort de l'ordinaire, le spectateur se perd dans des méandres sur lesquelles il n'arrive même pas à donner un nom. Autrement dit, on voyage tellement dans l'inconnu que l'on finit par se lasser assez vite. On ne comprend le pourquoi de tout qu'à la fin. C'est bien de vouloir changer mais bon sang, il ne faut quand même pas oublier que entre le début d'un film et sa fin il y a son milieu ! Pas qu'il n'y a rien mais pas grand chose. Alors si en plus on doit se farcir un scénario pareil il est normal que le spectateur se lasse vite ! SUBLIME, c'est un peu le PHONE BOOTH de l'hôpital ! Vous l'aurez compris, c'est comme si vous étiez en train de regarder le film assis dans un fauteuil sans bouger (mais bon sang c'est ce que vous êtes en trian de faire :). Visuellement, le film n'est ni beau, ni moche. Il est juste très banale. Un tel sujet aurait dut tomber entre d'autres mains et je suis sure que cela aurait donné un excellent produit. SUBLIME, ou quand la perfusion est HS au bout de 10 minutes.